Nouvelles locales. Tel est, dit M. le Président, le résultat des dé marches faites par le Collège. On ne peut pas se dissimuler que de nouveaux efforts n'auraient Eaère plus de chances d'aboutir que les premiers, a résolution du gouvernement est prise et tout fait prévoir qu'elle ne sera pas modifiée. L'intérêt de la villêçst^évidént /celui des cul tivateurs des communies environnantes ne l'est pas moins. Ceux venant du côté de VT&mertinghe, par exemple, auront un grand détour à'vfaire. On pourrait le leur éviter en établissant les quais près la route de Vlamertinghe. Il y a là dexyastes terrains disponibles, appartenant la faille Hynderick. des de&x ponts du chemin de fer su? le can-il pohri .î^.bien être un obstacle la réalisation dp projet te M. Colaert et*lT le conseiller VerbteuleA fait remarquai de son côté que l'État a déjà1 acquis envirV-?tiK4is ïfe«£ares -dô»terrâin près la. chaussée de DickeWscl» pour y établir fçs quais( dont on s'occupe. V Dans ces condition#, dit-il, il est p&fpi^)babl< qu'il consente prendre un autre emplacement M. Colaert insiste. - i Sourraient être reliées travers les terrains sis errière la gare. De cette façon, on créerait là un nouveau quartier où la vie et l'animation ne feraient pas défaut et dont l'avenir serait par conséquent assuré. Quoiqu'il en soit, l'honorable membre deman de que le Collège ne jette pas le manche après la cognée et fasse de nouvelles démarches dans le sens des précédentes. Il convie le Cercle com mercial s y associer. La parole est ensuite donnée M. l'Echevin Cornette pour faire connaître l'état de situation de la caisse communale suivant le procès-verbal qui en a été dressé le 29 Janvier 1889, conformé ment aux prescriptions de l'art. 98 de la loi du 30 Mars 1836. L'encaisse s'élevait fr. 29,089-05. Prix pour notification. Le Conseil approuve, tels qu'ils sont pré sentés par le Collège, deux règlements dressés d'après le règlement type du gouvernement pour l'école d'adultes (pour hommes) et pour l'ecole d'adultes pour filles (école ménagère). Il aborde ensuite le dernier objet l'ordre du jour de la séance publique plan d'appropri ation des terrains aux abords de la gare. Il avait paru certains membres que la réduc tion de 24 20 mètres pour le boulevard était excessive. Or, dit M. Cornette, j'ai fait prendre la dimension de plusieurs de nos rues et places pu bliques réputées les plus larges pour en faire des points de comparaison. Les voici la rue de Lille, vis-à-vis la maison de M. Soenen, a 16 mètres; le Marché au Beurre (rue du Verger) 19 mètres le Marché au Bétail, 20 mètres. Tout le monde est d'accord pour reconnaître que ces voies sont excessivement larges. Je pense qu'une largeur de 20 mètres pourrait suffire pour le nouveau boulevard. Celui-ci comprendrait une allée centrale de dix mètres de largeur bordée de deux rangées d'arbres. Ceux-ci seraient par conséquent éloi gnés de cinq mètres des façades des habitations, qui dès lors ne pourraient en être incommodées. ^t>s trottoirs auraient une largeur de 2 mètres, ce qifl e t auâsi parfaitement suffisant. Si on uonnait au boulevard une largeur de 24 Métrés, il en résulterait une grande augmenta tion de dépenses. La surface paver serait d'autant plus considérable et les trottoirs de vraient aussi avoir de plus grandes dimensions. Une seconde modification introduite dans le plan précédemment arrêté par le Conseil consiste dans la réduction de 50 30 mètres de la place créer entre la station 4u chemin de fer et l'en trée de la rwe^des Bouchers., Cinquante mètre», c'est évidemnïent exagéré^! Xî'est la largeur de la Grand'Place. Trente mètres cou* ituent^ne largeur suffisante. C^t d'ailleurs^ois 4/Jrla largeur de la rue des Bouchers. .-Une troisième .modification et non*la moins importante a djfë "faite pour donner satisfacii aux observations du gouvernenîent. L'aligné™' ment des constructions élever le long dé la levers Poperinghe a été sensiblement^ j^le de façon permettre le dé faussée. Il y a là une perte notable de terrains mais elle est compensée par la réduction de la dimension du bouldvard et la place de la station. L'honorable membre se demande s'il est bien nécessaire de réserver en face des bâtiments de recette de la station du chemin de fer un espace aussi considérable Est-on bien sûr que le gou vernement, s'il se décide un jour nous doter d'une nouvelle gare, ne la placera pas en face de la rue au Beurre Sostes et télégraphes, pour lui exposer les vœux u Conseil et de la population et sonder les dis positions du gouvernement l'égard de la ville d'Ypres. M Vandenpeereboom a répondu qu'il laissera faire la Société sur laquelle il dit n'avoir d'ail leurs aucun moyen d action. Il ne peut la con traindre quoi que ce soit. Le cahier des charges ne lui fournit aucune arme cette fin. Du mo ment où la Société remplit strictement les obli gations que ce cahier des charges lui impose et assure le service, le ministre n'a pas intervenir. Bien plus, M. Vandenpeereboom a vivement critiqué la démolition des remparts et il a traité de vandales les administrateurs qui ont décrété cette démolition. Il conseille la ville de ne pas donner suite son projet de construction d un nouveau quartier sur les nouveaux terrains qu'il voudrait voir convertir en square M. Vandenpeereboom a fait connaître que l'Etat ne pouvait entrer dans cette voie et se substituer aux compagnies pour construire des gares Si je cède pour ï'pres, a-t-il dit, demain je devrai céder pour Huy et d'autres localités qui se trouvent dans les mêmes conditions que vous et qui réclament depuis de nombreuses années. M. le Ministre a encore déclaré, sur interpel lation de M. Colaert, que si la Société voulait intervenir dans les dépenses jusqu'à concurrence des deux tiers, par exemple, l'Etat intervien drait peut-être pour le tiers restant. L'impression que M. Colaert a conservée de cet entretien, dit-il, c'est que M. Vandenpeere boom est bien disposé en faveur de la ville et qu'il n'hésiterait pas faire des sacrifices si la Société voulait le suivre. Les communications de M. Colaert donnent lieu de longs commentaires et un échange d'observations entre les divers membres du Conseil lesquels semblent être d'avis que la question de la gare peut être considérée comme abandonnée et n'y avoir lieu d'en tenir compte dans la confection du plan dont s'agit. Finalement, les plans proposés,par le Collège sont approuvés, par appel nominal, l'unanimi té, et la séance est levée 6 h. 20 m. Travaux publics votre demande tendant ce que l'Etat fasse construire sur le territoire de la dite ville, l'oc casion des travaux d'achèvement du canal de la Lys l'Yperlée, des murs de quai sur les terrains compris entre le canal et la station du chemin de 1er. Me conformant aux instructions reçues du haut fonctionnaire prénommé, j'ai l'honneur de vous expo ser, Messieurs, que ces terrains seront entièrement enclavés après la construction du canal et ne pourront jamais être destinés qu'à la petite culture maraîchère, comme on les exploite maintenant; l'établissement des quais serait par conséquent de nature leur donner une plus value considérable et permettrait de les ex ploiter comme terrains bâtir. C'est le seul avantage résulter de la combinaison proposée. On ne saurait s'arrêter l'argument présenté au point de vue de la suppression des frais de transborde ment et de transport des marchandises entre le canal et le chemin de fer la construction du canal n'aura nullement pour effet. Messieurs, de transformer votre ville en un centre commercial, où les marchandises pondéreuses seront amenées par eau, pour être ensuite expédiées dans toutes les directions par chemin de fer. Ce canal est destiné remplir un rôle beaucoup plus modeste les marchandises pondéreuses en destination d'Ypres ou des environs seront expédiées par bateau tels seront les charbons, les chaux, les tuiles, etc., les graines et autres marchandises et denrées alimentant le marché local. Mais si elles sont en destination d'au tres localités, elles continueront être envoyées direc tement du lieu de provenance, comme cela se pratique maintenant la station du chemin de fer la plus proche, mais n'emprunteront jamais la voie mixte par eau et par chemin de fer. De même que, dans l'état actuel, on ne transborde pas, pour les envoyer par chemin de fer, les marchandises venant par eau Comines, pas plus qu'elles arrivent Ypres par le canal d'Ypres l'Yser, de même les marchandises amenées par le canal de la Lys l'Yperlée aura son importance au point de vue de la navigation en transit, attendu qu'il relie le bassin de la Lys celui de l'Yser, mais pour ce trafic l'emplacement des quais est sans utilité, ensuite il rendra des services au commerce local des villes et des villages qu'il traverse, ainsi que des localités avoisinantes. L'échange des marchandises entre le canal et le chemin de fer est donc illusoire dans le cas actuel et ne se fera pas plus Ypres, qu'il ne se fait dans d'autres localités placées dans les mêmes conditions et pourvues d'un railway et d'une voie na vigable. En se plaçant au point de vue purement technique, des considérations importantes militent encore en fa veur du rejet de la proposition d'établir des murs de quai sur les terrains compris entre le canal et la station du chemin de fer. Dans ces conditions, M. le Ministre estime que votre demande ne saurait être prise en considération et qu'il n'y a pas lieu de modifier, sous ce rapport, le projet primitivement présenté. Veuillez agréer, etc. L'Ingénieur en Chef-Directeur, (Signé) E. PIENS. MColaert rend hommage au Collège qin-fWH bien fait valoirdes i ntérêts du commercé de ville d'Y près et de l'arrondissement. Il regrette vivement la décision prisé par le gouvernement et émet l'avis que de Tifeuvélfes démarches doi vent être faites auprès de l'sntoi l'Éch Cor nette objecte que le voisinagje M. le Président objecte que si on abandonne le projet du gouvernement pour adopter celui de M. Colaert, les cultivateurs venant du côté de Dickebusch seront exposés au même inconvé nient que les cultivateurs de Vlamertinghe. Ils auront eux aussi un détour faire. Le mal serait donc seulement déplacé. M. Colaert répond que dans sa pensée, les deux chaussées de Vlamertinghe et de Dickebusch M. le Président ne se refuse pas insister nouveau auprès du gouvernement, bien qu'il soit peu près convaincu de l'inutilité des efforts du Collège. Nous avons demandé plus et mieux, dit- il, que ce que M. Colaert propose et vous voyez par la dépêche dont il a été donné lecture, com ment notre demande a été accueillie. M. VÉchevin Cornette fait connaître que les membres du Conseilréunis an sections Jeudi soir, avaient décidé de se rendre le lendemain aux abords de la gareafin de se rendre compte, de visu, des modifications proposées par le Collège au plan d'appropriation desdits ter rains. M. Vermeulen regrette cette dernière modifica tion. C'est précisément le terrain qui a le plus de valeur, dit-il. M. Colaert répond que l'emplacement de la gare ne peut être remis en question et ce pro pos il rend compte d'une démarche qu'il a faite auprès de M. le Ministre des chemins de fer, M. Colaert a répondu que cela n'entrait ni dans ses vues ni dans celles du Conseil et il a demandé si l'Etat ne pourrait lui même, défaut de la Société, se charger de la construction d'une gare convenable. M. Colaert termine en déclarant que son hono rable collègue, M. de Stuers, qui a .également été reçu par M. le Ministre pourra confirmer les déclarations qu'il vient de faire. M. le Président confirme ce point. Vlaamsche Ster. Laquah'ième et dernière représentation théâ- trate"!ik'u Vlaamsche Ster a obtenu Dimanche passé un énorme succès. Rarement il nous a été donné de voir une plus grande affluence de monde dans notre Salle de Théâtre. Beaucoup de personnes de la campagne, séduites par le beau temps de l'après-dinée, étaient accourues de dift'érent^côtés pour prendre part ce régal littéraire, si rare pour elles. Elles n'ont certes /pas été déçues dans le&r espoir par la représen- totion elle-même qui a été, en tous points, bril lante. Outre nos artistes Yprois qui, pour le talent et la facilité d'éiocution, n'ont rien en vier aux artistes des grandes villes. Nous avions le bonheur de voir en scène Mme Rans et Mlla*

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2