a rl
sa
sa
sa
o
*3.
Chronique judiciaire.
D
ftr
h
H
Cuypers, du Théâtre flamand d'Anvers, qui
nous adressons tous nos compliments pour la per
fection de leur jeu.
Pour en juger, il aurait fallu voir Mme Rans
dans son rôle d'amoureuse du bedeau Mailliard
(en ce moment il s'appelait Médard) Et Mlle
Cuypers donc Quelle charmante marquise elle
faisait dans Wit en Zmart
L'orchestre aussi, sous l'habile direction de
M. Balmaekers, s'était mis en frais pour la cir
constance. Il s'est fait vivement applaùdir par
toute la salle, surtout au moment où M. Bal
maekers a fait exécuter son pot-pourri popu
laire. Le public du parterre accompagnait
énorgiquement l'orchestre. Ce brave public était
décidément en liesse quoique généralement
peu silencieux, il s'est montré particulièrement
bruyant pendant la soirée de Dimanche. Ce qu'ils
ont ri, là par derrière Notez bien que ce n était
que de la franche gaîté. C'étaient des chants et
des éclats de rire qui faisaient paraître les en-
tre'actes plus courts, et non de ces interpella
tions déplacées l'adresse de personnes entrant,
sortant ou se levant (ce qui ne devrait jamais
avoir lieu).
Nous disions donc que les gens de la campa
gne n'avaient pas été déçus dans leur espoir
par la représentation elle-même. Mais, la sor
tie Arrivés en ville par le plus beau temps
du monde, ils durent regagner leurs pénates
ayant de la neige jusqu'aux chevilles. Il fallut
retrousser pantalons et jupons, on se fit la ré
flexion: Kermis is geeseling maard et l'on se
mit bravement en route.
Dimanche soir, dans la rue au Beurre, quel
ques garçons bouchers et boulangers s'amusaient
se jeter des boules de neige. Au milieu de leurs
ébats, un des mitrons reçut une boule en pleine
figure, celui-ci se mit en colère et invectiva ses
compagnons. DeB gros mots ils en vinrent aux
coups et sans l'intervention de plusieurs pas
sants ces jeunes gens auraient livré une bataille
en règle.
Lundi dernier, vers 1 3/4 h. de l'après-midi,
un accident, qui aurait pu avoir des suites gra
ves, a eu lieu rue des Bouchers.
Une mule, attelée un traîneau, s'est effrayée
probablement par le jeu des enfants qui se je
taient des boules de neige, et s'est emportée.
Le conducteur, un nommé Menu Eugène, de
Messines, malgré tous ses efforts n'a pu retirer
la bête dans sa course folle, il a même été traîné
sur un parcours de plus de 100 mètres et a dû
lâcher les guides.
Rue du Temple, un enfant, le petit garçon
âgé de 3 1/2 ans du lr sergent-facteurVermeulen
du 3e de ligne n'ayant pu se garer temps a été
renversé et blessé la tête.
Les soins les plus empressés lui ont été immé
diatement donnés l'hôpital militaire et il est
plus que probable que 1 entant en sera quitte
pour un jour ou deux de repos.
Au Marché au Poisson la mule a pu être ar
rêtée par le nommé Burggrave Edouard.
Avant-hier, Mardi, la Société des Sous-Offi
ciers de la Garde civique d'Ypres offrait ses
membres protecteurs, MM les Officiers, un fort
joli concert. Beaucoup de dames, beaucoup
d'invités assistaient la réunion. Les exécutants
étaient tous des membres de la Société. Du reste,
oo
es
o
H
z
Q
s
O
o
o m
S
fe
■S
O
une société qui compte dans son sein de vérita
bles artistes, tels que MM. Gaimant, Ligy, et
d'autres, n'a pas besoin de recruter au dehors
les éléments nécessaires pour organiser une soi
rée musicale. Cependant, une agréable surprise
attendait les auditeurs. Deux jeunes demoiselles,
filles de membres de la Société, faisaient leurs
débuts en scène, l'une comme pianiste, et qui a
fait valoir un précoce talent, l'autre comme
chanteuse, qui est douée d'une fort jolie voix.
M. Dewanckel a chanté avec sentiment cette
belle romance le Lac de Niedermeyer et M.
Mailliard, avec sa verve habituelle, a fort amusé
son public par deux ou trois chansonnettes pui
sées dans son nombreux répertoire. Deux scènes
comiques La question d'Orient et une pièce
en un acte de Labiche Un Monsieur qui a brûlé
une Dame ont été fort bien jouées et ont obtenu
un vrai succès.
ASSOCIATION AGRICOLE
(agréée par arrêté Royal du 28 Juin 1848).
Ypres, le 10 Février 1889.
Messieurs,
Nous avons l'honneur de vous convoquer
Yassemblée générale de l'Association, qui aura lieu
le SAMEDI, 16 FÉVRIER PROCHAIN, 10 1/2
heures du matin, en la salle ordinaire de nos réu
nions (Hôtel-de- Ville d'Ypres.)
Agréez, Messieurs, l'assurance de notre consi
dération distinguée.
Chev. G. de STUERS.
E. DUSILLION.
F. MERGHELYNCK.
DE DE Y NE.
1° Réception de nouveaux membres.
2° Médaille agricole. r Remise de cette dis
tinction des ouvriers agricoles
3° Remise de deux primes de cent francs cha
cune, des apprentis-maréchaux, qui ont obtenu
le diplôme de capacité aux cours de marécha-
lerie de Cureghem-lez-Bruxelles.
4° Examen a) du compte de la Société an
née 1888 b) budget - année 1889.
5° Communications.
Ayant eu connaissance que- bien des familles
désireuses d'émigrer la République Argentine
sont exploitées par des personnes qui, sous pré
texte de leur fournir des passages, leur deman
dent des sommes d'argent, le soussigné porte
leur connaissance, qu'il désavoue complètement
ces mauœuvres, que le Gouvernement Argentin
ne reconnaît point d'agents d'émigration et que
c'est précisément dans le but de mettre l'émi-
grant l'abri de ces âbus qu'il a institué en Bel
gique le service de l'avance du prix de passage
UNIQUEMENT dans ses CONSULATS.
Les Consuls répondront sans retard et donne
ront des renseignements toute perscr ne qui
Eersonnellement ou par écrit, s'adressera leurs
ureaux sans entremise d'un tiers, et ce service
est absolument gratuit.
Les intéressés devront s'adresser au Consulat
le plus rapproché de leur domicile soit
MM. Emile de Dam seaux, Consul M ans.
Joseph Duesberg, Verriers.
Jules van Merris, Poperinghe.
N. J. Gilbart, Namur.
Alexandre Carreno, Chancelier
chargé du Consulat Gand.
Léon Lambin, Vice-Consul Liège.
V. de Meulemeester,
Rochez van der Elst,
T rebino-Molinari
Camille de Jaegher,
Un de ces éducateurs qui font la gloire de
l'enseignement libre a comparu avant-hier de
vant le tribunal correctionnel de Charleroi, sous
la prévention d'attentats la pudeur. Naturelle
ment
11 s'agit d'un nommé Pion, qui en est son
soixante-cinquième printemps. Il enseignait la
morale indépendante l'école catholique de
Dampremy, patronnée par le curé de l'endroit.
Détail qui a sa valeur c'est un ancien petit-
frère.
Pion était prévenu d'avoir, deux reprises,
commis un attentat la pudeur, sur une enfant
de moins de 14 ans, Ernestine Vqu'il atti
rait chez lui sous des prétextes quelconques.
C'est sur une plainte de la mère de la victime
que le parquet a été saisi de l'affaire.
A l'audience de huis-clos, la victime s'est
montrée très catégorique dans ses déclarations
d'autre part, le prévenu a fait des demi-aveux.
Il a d'abord reconnu avoir pris avec l'enfant
quelques privautés inoffensives, puis a avoué
avoir été un tantinet plus loin... Bref, le tribu
nal, suffisamment édifiélui a octroyé un an de
prison et 5 ans d'interdiction.
Pion a été arrêté immédiatement et conduit
la prison de Charleroi.
Je, soussigné, déclare que les expériences comparatives
auxquelles je me suis livré, dans les hôpitaux et en ville,
sur les divers pectoraux particuliers et autres, recomman
dés jusqu'à ce jour, m'ont convaincu, ainsi que l'a constaté
M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine,
qu'il n'en est aucun aussi efficace que la Pâte de
Éegnauld aîné, perfectionné par M. Frère, son successeur.
PUBLIC, MÉFIE-TOI
fc
*a f s
S
c
o-
ai ■-
1 g S'
j
-•m'(--"53 50
i£S x
o. -a t
_g^-£ «S
3
- S
a; 53 C
Ci Q 3
-S i!^
o
G -A M.
53
tL
ô*S cf_a ra
C O O
X '-CA* 9 o
33 -2 c
- £-£ S.O 5
lis-8-?
CLciC
ÊP
O
-Q
O
a>
o
w
a>
o
oo
1*
-■=-g S
«;-SîouE
5
TO O
cr-c. a
'3op.
3 Sp8ë
n
«3 - -TS
g g S
Pour une boule de neige-
oo
O»
t»
■o
ao
•u
o
CD
a
U3
03
5
CD
LU
'Si>
33
ZD
f.
CQ
W
fc"
o
1
1
L.
1
&L
h
O-
ce
CD
S
I L-
"3
"3
o
'o
ce
*-
a.
>(i
c
CD
CD
G
Z
G
en
G
G
^5
O
CD
N
aï
Q
1_*
(M
CL CL
y
ZL
2 r-
fi-
o
m
4
de l'arrondissement d'vpres,
A Messieurs les Membres de VAssociation.
les délégués du comité
le secrétaire,
ORDRE DU JOUR:
République Argentine.
Bruges.
Charleroi.
n Anvers.
35, Lougue rue Neuve,
Courtrai.
F. G. HARTMANN,
SECRÉTAIRE-DÉLÉGUÉ
du Commissaire Général d'Immigration de la République Argentine,
en Mission.
Bruxelles, le 30 Janvier 1889.
En effet, l'aide de cette préparation, j'ai obtenu, ainsi
qu'un grand nombre de mes honorables confrères, les ré
sultats les plus complets et les plus satisfaisants dans les
rhumes, catarrhes, coqueluches, enrouements, et dans
toutes les maladies de poitrine et des voies aériennes.
Signé DEGUISE,
Chirurgien en chef des hospices de Charenton.
Demander! chez tous les Pharmaciens, les seules Vbles
Pilules Suidses de Kl.Vf, de Genève (Suisse), ainsi que le
Prospectus, qui servira mettre en garde l'acheteur con
tre les contrefaçons ou imitations. Indispensables dans
touifffcfainilles, ces Pilules guérissent et sont un Préser
vait de'nombre uses maladies.
Etiquette fond rouge, ergix .(blanche)" Fédérale Suisse,
avec initiales et timbres bleu de l'État.
La boîte de 50 de ces Pilules merveilleuses, coûte 1 fr.
50 c. dans toutes les Pharmacies
9®i8THj rue de 1a ftùaèra, Bruxelles, Office
Pharmaceutique et Méd icalJ
c
co
c
co
CD
en
O
-Q-
se
C
S CD
CD
t© A4
f'i
TD ON-
G en 3
B 53
O ©T3 C
c
x o
-3
3
(N
"3
C
"s w o a c
^5 oo g 3
o g G
53^= 5
a 3 Sfc"!
•S g 3
-o
c
en
C
<D
N
c es en -
rfli 1 i—3 W CJ
<*03 CL g S
5 sis® 3 c
X p**| "O
en en en ci-
■E S .b as g
ODEN .3 S S»
ht--c 3 n S
=*3 S
'P - .611»
g. y r 3 g.
P O g ce o
-rf "O c-
<V
- C3
o
3 S. ex-e i.< w .S