Les acei(leiHs(J^.elieni in de fer.
Nouvelles locales.^
église, et s'y tiendra, on le laissera tranquille.
Chacun chez soi.
Le but du libéralisme nest donc pas o d'ar
mer la puissance publique contre l'indépen
dance de [Église. Le but du libéralisme n'est
non plus de faire lagu rre la liberté reli
gieuse, civde et politique de ceux qui croient
l'Église. Nous lavons déjà dit cent fois, dans
d autres articles Nous ne taisons nullement la
guerre la religion, parce que toutes les opi
nions sont respectables. Nous répéterions cette
phrase mille fois, qu'elle resterait encore lettre
morte pour le Journal d'Ypres et consorts. Il
n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut
pas entendre.
Ensuite, quoiqu'en dise le casuiste qui a ré
digé l'article que nous combattons, il y a encore
des libéraux catholiques ou des catholiques li
béraux qui ne doivent pas devenir nécessaire
ment, par la force des choses, des catholiques
anlicalholiques. Il y en a même beaucoup il
faut ranger dans cette catégorie tous ceux qui
respectent la religion, mais qui sont loin d'ad
mettre les agissements du clergé. Ils compren
nent fort bien, eux, cette distinction. Soulignons
encore cette phrase grotesque pour finir: «Le
libéralisme est l'élévation leur suprême
puissance, de tous les obstacles qui empêchent
le plein épanouissement du bien, et, par consé
quent l'antithèse adéquate de la liberté.
Adéquate est joli mais passons 1 Donc les
libéraux sont les ennemis de la liberté. C'est
fort Il n y a pas une liberté dont jouisse notre
société moderne qui ne provienne des libéraux.
Pas une 1 Le catholicisme au contraire êst le
pire ennemi des libertés (sauf pour ses adhé
rents bien entendu) le catholicisme c'est
l'obscurantisme. Si le libéralisme n'avait pas
toujours combattu le catholicisme, l'humanité
naurait pas fait un pas depuis des siècles I
Toutes choses vont merveille sous légide
de l'heureux ministre des chemins de fer, postes
et télégraphes.
Dimanche dernier, vers 2 h. de relevée, un
Anversois se présente au guichet du télégraphe
pour envoyer Messines une dépêche de 24
mots, dont coût 70 centimes.
Le bureau de Messines étant fermé cause
du repos dominical inventé par le R. P. Boom,
il a fallu acheminer le télégramme par un bu
reau des environs, un de ceux qui sont
encore ouverts le Dimanche en notre bienheu
reux pays.
La dépêché fut donc télégraphiée Ypres,
d'où elle devait être envoyée Messines ce
qui fait que l'expéditeur a dû payer 2 francs
en sus.
C'est déjà joli; voici qui est mieux. Il faut
savoir que les bureaux de Confines et de YVer-
vicq auraient pu aussi bien recevoir le télé
gramme transmis Ypres. Et comme ces deux
localités sont infiniment plus rapprochées de
Messines que la ville d'Ypres, il se trouve que
l'expéditeur a payt beaucoup plus qi 4I n'au
rait dû payer en realité. V
Il n'est plus étonnant que le.R. P. Boom fasse
sonner bien haut les belles recettes qu'il arrive
encaisser.
On disait hier dans les cçfuloîf^ de la Cham
bre que M. Yandenpei rfiffioom, ministre des
chemins de fer, prendrait un congé de trois
mois, et que ce congeyïomme celui de M. de
Moreau, ne seraj jmjyle préludé^ la retraite
dtj l'honorable rb^Hre qui serait remplacé par
•*tn
Décidément la sérfi continue.
Hier, entre cinq ei gjx heures du matin, un
train de marchandises venant d'Haversin, mon
tait la rampe se dirigeant vers Marloie, lorsque,
arrivé une certaine distance d'Aye, une demi-
douzaine de wagons de queue se détachèrent,
redescendirent la rampe avec une rapidité ver
tigineuse et allèrent se jeter sur un autre train
de marchandises qui se trouvait en gare Aye.
Le choc fut épouvantable la locomotive et le
tender du train furent projetés, brisés, plu
sieurs mètres, et un certain nombre de wagons
furent réduits en miettes.
Quelques secondes après, un troisième train
de marchandises, allant de Namur Arlon, est
venu se jeter sur les débris "des deux autres et a
encore augmenté le gâchis.
Les voies sont entièrement encombrées et on
a dirigé de toutes les gares les plus proches de
nombreuses équipes d'ouvriers vers le lieu de
l'accident pour travailler au déblaiement.
On n'a heureusement aucune mort d'homme
déplorer; seul, le chef-garde du premier train,
qui se trouvait dans un des wagons, a été forte
ment contusionné, mais on ne craint pas pour
sa vie.
Les dégâts matériels sont très considérables.
Hier, vers midi, un autre accident, moins
important, s'est produit sur la ligne de Bruxelles
Namur. A proximité de la gare d'Etterbeek,
une voiture a sauté des rails et a entraîné dans
son déraillement les deux voitures suivantes.
Comme le train était en plein ralentissement,
le choc n'a pas été violent. On a envoyé immé
diatement sur les lieux une locomotive de se
cours avec une équipe d'ouvriers, et les dégâts
ont été rapidement réparés.
Hier, dans le tard de l'après-midi, un train de
marchandises a déraillé Vertryck, près de
Louvain. A cet endroit, la voie est située sur un
remblai de plusieurs mètres de hauteur. La
locomotive et cinq wagons ont culbuté du haut
du remblai.
D'après les rumeurs qui nous sont parvenues,
plusieurs personnes ont été grièvement blessées,
et notamment le chauffeur, le machiniste et le
chef-garde. Un train de secours a été formé la
gare du Nord et s'est dirigé immédiatement avec
une forte équipe d'ouvriers vers le lieu de l'ac
cident.
S arvenus la dernière heure, l'accident, serait
non un déraillement, mais une collision.
Le premier train stopait lorsqu'un autre
train de marchandises en pleine vitesse est venu
le tamponner en queue.
C'est ce qui a déterminé la chute de la loco
motive et des cinq wagons.
On nous dit aussi que l'état du machiniste est
très grave.
On mande de Marbehan
Jeudi soir, vers 5 heures 1/2, une locomotive,
partie de Jemelle et se rendant Arlon, est ve
nue se précipiter sur une machine qui stopait en
notre gare. Les deux chauffeurs ont été blessés.
Les deux machines ont été sérieusement endom
magées.
On nous assure que l'enquête au sujet de la
catastrophe de Groenendael sera loin de confir
mer les eloges que M. Vandenpeereboom a dé
cernés son administration en pleine Chambre
de?représentants.
11 paraîtrait, entre autres choses, qu'il a été
constaté que les réparations indispensables sur
cette voie, où les trains sont infiniment plus
nombreux que partout ailleurs, ont été très
négligées ou bien n'ont pas été effectuées en
temps utile. Tout cela sous prétexte d'économies.
Elles seront jolies, les économies, quand on
verra le total de la carte payer pour tous les
dégâts et les malheu^-cafisés depuis le v -
mencement de Févriei^isqu'à ce jour
compter ce qui peut encore arrivei.
La troisième fête organisée par la .section
Yproise du Willems-Fonds aura heu Dimanche,
24 Février, prochain, 5 heures précises, Y Aigle
d'Or. a»
âaùs
-Mr
D'après le programme tout promet que cette
fête sera digne de ses devancières. Sujet de la
conférence Quelques merveilles du XIXe siècle,
avec vues au moyen de la lumière oxyhydrique.
Nous souhaitons beaucoup de succès aux con
frères du Willems-Fonds.
Mardi, 19 cl, huit heures du soir, concert
par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers,
sous la direction de M. J. Wittebroodt.
2. Fest-ouverture, Alb. Lortzing.
3. Transcription brillante de l'op
4. La Bèrèzina, polonaise p. piston Ph. Gilson.
5. Marche guerrière et Hymne de
combat, de l'op Rienzi, R. Wagner.
6. En passant Valse, Béla.
Il est un peu partout dans nos campagnes
question d'émigration vers la République Ar
gentine. On nous signale de Bixschote le départ
pour Anvers, où il doit s'embarquer, d'un pauvre
diable W... Le malheureux, peine habillé, était
pieds nus dans ses sabots. Selon ses dires, un
agent d'émigration lui avait promis 20 francs
son arrivée Anvers. W.... a servi dans le
temps aux Indes Hollandaises où il avait perdu
un œil dans un combat. Il est revenu dans sa
commune sans pension.
L'homme a été marié et est père de deux en
fants. Femme et enfants sont morts et le mal
heureux va chercher son bonheur en Amérique.
Triste Triste
La période de refroidissement signalée par les
bureaux météorologiques tous les ans, s'est fait
sentir cette année aux jours dits avec une scru
puleuse exactitude que le temps n'observe que
rarement, dans nos contrées surtout.
Du 11 au 13 Février, tempêtes de grêle, de
neige suivies de gelées intenses, se sont succédé
sans interruption et le 14 au matin, le dégel ve
nait mettre fin cette rentrée en scène des ri
gueurs hivernales.
Alors que, le 13 au matin, on constatait onze
degrés au-dessous de zéro, le thermomètre re
montait le 14 cinq au-dessus. Seize degrés de
différence en vingt-quatre heures Quelle zone
charmante que la zone tempérée.
Un de nos confrères a reçu l'avis suivant d'un
de ses lecteurs
Pour éteindre le pétrole, il suffit de jeter du
lait sur les flammes qui s'anéantissent comme
par enchantement.
L'essai est facile.
Stasse, capitaine, 3,125 fr.
Bonet, lieutenant, 1,850 fr.
Pilloy, capitaine, 2,175 fr.
Vandevyver, capitaine, 2,438 fr.
Burton, id., 1,594 fr.
Van Der Beken, id., 2,188 fr.
Raygars, lieutenant, 1,064 fr.
Société de Gardes Civiques d'Ypres.
•V; HAUT TOTAL.
Boedt, Léon,
Ligy, Albert,
Bogaert," Alphonse,
Vermeulen, Henri,
Vandermeersch, Eugène,
a Beke, Emile,
Froidure, Eugène,
.vDeweerdt, Charles,
Swekels;Léon,
Vantholl, Henri,
Vanryckelen, Gustave,
25 25 20 25 25 120
25 25 25 25 20 120
15 25 25 25 25 115
25 20 25 20 25 115
25 20 25 20 25 115
25 25 20 25 20 115
20 20 25 20 25 110
20 20 25 20 25 110
25 20 25 20 20 110
20 20 20 20 25 105
20 20 20 25 20 105
•ci
Renconfm*jç trams Aye.
Le déraillement d'Etterbeek.
Le déraillement de Vertryck.
P.-S. D'après les renseignements qui sont
L'accident de Marbehan.
La catastrophe de Groenendael.
Société de la Concorde
programme
1. Allegro militaire, Wittebroodt.
Le Cid, de J. Massenet, arr. p. F. De Grez.
Renseignement utile.
Pensions. Il est accordé chacun des offi
ciers désignés ci-après une pension annuelle et
viagère de retraite sur l'État, savoir
Èfr du Jeudi, Février 1889.