POPERINGHE,
Nouvelles diverses.
1
SU EDI TÉ
La Succursale de la Ban
que de Courtrai,Place Van-
denpeereboom, n° 6,
Ypres, est chargée de rece
voir pour compte de la So
ciété Générale Bruxelles,
jusqu'au 21 courant 3
heures, les souscriptions au
nouvel emprunt Portugais
4 1/2 p. o/o.
La dite Banque recevra
également les obligations
Portugaises 5 o/o pour la
conversion en titres du
même emprunt 4 1/2.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
le 15 Février 1889.
Le Budget de 1889.
Pas encore la moindre nouvelle au sujet du
Budget de 1889
Non contents d'avoir ruiné la ville plate
couture et saigné blanc les contribuables, nos
administrateurs ont-ils peut-être la prétention
de continuer indéfiniment leurs turpitudes ad
ministratives, sans permettre leurs victimes de
les contrôler
Faudra-t-il que, pour obliger enfin les sei
gneurs Vandenberghe et Félix se conformer
la loi communale, les Poperinghois s'adressent
l'autorité supérieure
Le Carnaval de 1889.
Voilà donc bel et bien la guerre ouvertement
déclarée la prochaine fête de Bienfaisance
Une partie du clergé, la grande indignation
de la généralité des habitants de Poperinghe,
veut faire avorter la généreuse initiative du cer
cle des X et, dans ses conciliabules, a décidé de
s'opposer par tous les moyens possibles l'œuvre
philanthropique entreprise avec tant de dévoue
ment par la fédération des principales sociétés
de notre ville.
En vain a-t-on objecté nos inquisiteurs que
les organisateurs de la fête n'ont jamais eu d'au
tre but que d'apporter, en dehors de tout esprit
de parti, quelque soulagement la misère publi
que et de faire quelque bien au commerce si
éprouvé en ce moment; que la Cavalcade proje
tée devait attirer un grand concours de monde
en ville; qu'avant de se mettre l'œuvre on a
été consulter M. le Bourgmestre qui a chaleu
reusement applaudi au projet; que pour éviter
les susceptibilités du clergé il avait été arrêté
que le cortège du Dimanche ne sortirait qu'à 3
heureset enfin,toujours d'accord avecM. Berten,
que le montant de la quête serait remis 1 Ad
ministration de l<a Bienfaisance; rien n'a pu
fl.ooh.ir nos ri ou y maîtres.
11 leur a suffi que l'entreprise ne leur plut pas
pour qu'elle fut impitoyablement condamnée et
ils veulent prouver une fois de plus qu'ils peu
vent dicter la loi Poperinghe et asservir de
plus en plus les malheureux qui dépendent di
rectement qu indirectement d'eux et de leurs
nombreux couvents.
Cette conduite, de la part de personnes qui ne
devraient ne s'occuper que de la sainte mission
qui leur est confiée, est condamnée par tout ce
que notre.ville, sans distinction de parti,compte
de raisonnable et de sensé.
Mais qu'importe ces étrangers dont le seul
but est d'empêcher les Poperinghois de vivre en
bonne intelligence
Ils ont agi de même l'année dernière et cette
année encore; oubliant l'évangile, ils font l'im
possible pour que la charité, prêchée par le
Christ, ne puisse pas s'exercer et soulager leurs
frères qui souffrent.
Ils conviennent du reste que le but qu'ils veu
lent atteindre c'est de provoquer partout la haine
et la division, et un des leurs, un naïf, jeune
lévite Poperinghois, a avoué qu'en tout ils de
vaient suivre 1 exemple de Vandeputtéqle mau
dite mémoire).
Aussi ne pouvaient-ils manque
l'organisation de la ïete de Bibuawçuuva,
laquelle tout le monde allait se donner la main
pour mettre en pratique leurs cyniques théories.
Comme nous l'avons déjà dit, c'est la suite
d'une démarche faite près del'échevin Van Merris
pour demander le concours de l'harmonie com
munale, (après avoir officiellement consulté le
Bourgmestre et avoir reçu de lui les encourage
ments les plus sympathiques),1 que les difficultés
ont commencé.
Les membres délégués par la fédération de
3 pfbfîter de
ieni'aifcmce pour
Bienfaisance ayant trouvé le bon homme absent,
et voulant donner une nouvelle preuve de l'es
prit de conciliation qui les anime, se proposaient
de faire une deuxième démarche auprès de notre
triste échevin, pour renouveler leur demande,
mais le futur maïeur, ayant reçu l'ordre du
clergé de refuser tout concours, n'attendit pas
qu'ils revinssent. Il leur fit signifier sa réponse.
Rencontrant le soir, dans un établissement de
la ville, un membre du cercle des X, il s'em-
Sressa de lui faire savoir qu'il était inutile de le
éranger, qu'il avait été décidé que la ville ne
contribuerait en rien la dépense résultant de
la présence de la musique dans la cavalcade et
que pour ce qui le concernait il ne donnerait
rien, absolument rien.
C'est alors que celui, qui devrait surtout
prendre cœur les intérêts de la ville, se faisant
l'écho de ses maîtres inquisiteurs, informa les
musiciens de Sa troupe artistique qui tous les
ans coûte aux contribuables la somme de
7,000 francs, qu'il ne les autorisait pas figurer
comme musique communale dans le cortège de
Bienfaisance II daigna toutefois leur permettre
de figurer individuellement dans le cortège.
Cette manière d'agir fit sur le public la plus
mauvaise impression et en présence de l'indigna
tion qu'elle provoquait, la commission du K.K.
s'émut et une réunion fut convoquée pour discu
ter la question.
La séance fut des plus vives et les plus sensés,
ceux qui avaient cœur l'intérêt de la ville, se
déclarèrent carrément pour la participation de
la musique communale la fête. Parmi ceux-ci
on remarqua M. Georges Lebbe qui déjà le
Mardi, 19 Janvier, entre 11 heures et midi,avait
eu ce sujet, devant le K.K.,une discussion avec
Félix, M. Lebbe avait qualifié très vertement la
manière d'agir de celui-ci. Un passant put en
tendre la réponse digne et ferme que fit M.
Lebbe notre cocasse échevin, quand celui-ci
lui demandait qui supporterait les frais que de
vait entraîner la participation de la musique
communale la cavalcade si ni la ville ni vous
ne pouvez intervenir, quelqu'un se chargera de
couvrir les frais. Puis, lui tournant le dos, 31.
Lebbe planta là le nasipède et son frère Elias,
qui -répétait en gémissant ikke in niet geen
schuld. D
Après une longue discussion, les intérêts de la
ville furent sacrifiés et, sous la pression du cler
gé, la majorité des membres de la commission
décida l'abstention.
Les musiciens du K.K., sans avoir été consul
tés, reçurent l'ordre de rester chez eux. Us ac
cueillirent très mal cette nouvelle et un grand
nombre d'entre eux décidèrent de faire un appel
leurs anciens confrères qui avaient déserte le
drapeau de l'avocat busé. De commun accord il
lut décidé de former un groupe de musiciens in
dépendants, et le même jour, une liste de sous
cription lut couverte d'une quarantaine de
signatures.
Sitôt ce projet connu, les membres les plus
exaltés de notre clergé, (et, leur tête l'Esope de S1
Jean tout le premier,) se mirent en campagne
pour empêcher la formation de ce corps de mu
sique. Nous^ aimons constater toutefois que
quelques prêtres, trouvant que leur mission ne
consiste pas provoquer la désunion parmi leurs
ouailles, déplorent profondément ce qui se passe
en ce moment Poperinghe.
Nous ferons connaître dans un prochaïîrnu-
méro le nom des personnes qui, en présence dès
menaces de nos inquisiteurs, ont dû retirer
leur signature. 0
ai\ 'g signalerons aifSsPceux qui ont eu assez
de ctL .ictère et de dignité pour envoyer diable
les tonsurés qui voulaient les empêcher de par-
ticipë^i une bonne œuvre. (Pour être continué).
et bourdonnements dans la tête.
HOUBLONS.
n'est par
houblon de qualité inférieure et défectueuse
continuation l'objet d'aucune demande.
V
Carnaval de Nice. Les fêles du Carnaval de NicL
Useront très brillantes cette année et l'Excursion vient nous
offrir l'occasion d'y assister. t
Elle organise, au départ de Bruxelles, le Mardi 26 Fé
vrier, un voyage qui comprendra la visite de Marseille,
Cannes, l'île Sainte-Marguerite, Monaco, Monte-Carlo et
Nice, où l'on assistera toutes les fêtes. Le transport en
lre classe et tous les frais de séjour sont fixés 350 francs.
Le voyage continuera vers l'Italie, pour visiter Gênes,
Pise, Borne, Napies, l'ile de Capri, le Vésuve(en éruption),
Florence, Bologne, Padoue, Venise et Milan, pour revenir
par l'admirable ligne de Saint-Gotliard.
Ce voyage sera conduit par le Directeur de l'Excursion,
en personne, M. Ch. Parmentier, qui s'empressera d'en
envoyer le programme, ainsi que les conditions toutes
nouvelles de ses voyages individuels, toute personne qui
lui en fera la demande, Boulevard Anspach, 109,
Bruxelles.
En 2 jours, guérison garantie de la toux, la plus an
cienne et la plus pénible par la PASTILLE NVALTHÉRY
qui se vend UN FRANC LA BOITE dans toutes les
pharmacies.
La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro
chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser
chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris.
du 8 au 15 Février 1889.
Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 1.
Décès
Bonté, Sophie, sans profession, 33 ans, épouse de
François Vieren, rue Longue de Thourout. Knockaert,
Pierre, sans profession, 65 ans, veuf de Julie Deleu,
rue de Dixmude. Desmits, Adèle, sans profession, 81
ans, veuve de Louis Lapierre, rue Basse
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 2, id., fém., 2.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
16 Février 1889.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
kil0gr.
poids mocb
de
l'hecto
litre.
Froment
o,5ûo
19 25
80
2^00
14 50
73
Avoine
#00
15 00
44
1,800
19 00
80
Féyeroles -.
4,100
19 00
80
Pommes de terre
3,000
8 50
8,431
300 00
OEufs le quarteron
2 08 1
Alost, 11 Février. La position de l'article
-hpublon n'a su sa aucune modification depuis 8
jours, et les crus d'Alost 1888 restent côtés
nôtre place, selon qualité et marque, 'de a 32
francs par 50 kil. Toutefois, les acheteurs sont
peu nombreux et paraissent beaucoup -pfli» ré
servés que la semaine dernière* ff'ën résnlte que
Ici susdits prix Sont assez fafttWtênf, tenus. En
culture, il a été payé 30 fr: et exceptionnelle
ment 35 fr. par 50- kil. premier coût, pour la
marchandise de premier choixtandis que le
hQIlblOIl Q -îr»vir. ^4.