O Vandenpeereboom
Bibliographie.
Nouvelles locales.
Plus (le 1,8O0,00Q francs sont actuellement
donnés renseignement congréganiste adopté,
et si l'on calcule le coût des écoles communa
les que les cléricaux ont fait passer cet en
seignement, on peut dire que 20 millions au
moins ont été donnés au clergé. Et ce ne sera
pas tout: lintention est ouvertement annoncée
de subndier directement même l'enseignement
libre
Et c'est au moment où le parti clérical s'est
ainsi déchargé sur l'Etat de la majeure partie de
ses obligations, c'est au moment où il a d'énor
mes ressources disponibles, qu'il vient augmen
ter encore au profit du clergé les charges du
trésor c'est au moment où nos ouvriers émi-
grent. alors que la misère pèse sur nos classes
laborieuses, alors que, faute d'argent, on refuse
d'exécuter des travaux d'utilité publique et d'ur
gentes dépensés dentretien, c'est ce moment
que le gouvernement ne craint pas de deman
der une augmentation de 400,000 francs pour
accroître encore le personnel du clergé!
Cela crie vengeance!
D'après le Courrier de Bruxellesle II. P.,
auquel un correspondant a décerné Samedi le
titre glorieux et mérité de Dérailleurne s'en
ira pas.
D après l'Escaut, il ne s'en ira pas... pour
le moment, mais il est malade, et la feuille
de M. Jacobs nous parait toute prête conseil
ler au cher Basile courtraisien d'aller se cou
cher dans un bon lit.
Le Journal de Bruxelles ne dit rien.
Quoi qu'il en soit, l'Opinion d'Anvers tient
dès présent rendre une justice éclatante au
La fatigue de M. Vandenpeereboom se
comprend car cest une lourde tâche que le
député de Courtrai a assumée en entrant au
ministère. Ce n'eiait pas chose facile, en effet,
que de mener bonne fin la désorganisation
complète d'une administration aussi fortement
constituée que l élait jadis celle des chemins de
fer. M. Vandenpeereboom s'est appliqué
cette œuvre de destruction avec une énergie,
un esprit de suite et une sûreté de coup-d'œil
qui font l'admiration de tous les entrepreneurs
de démolition. N'est-ce pas lui qui a imaginé
l'ingénieux système d'économies qui lui a per
mis dobtenir d'un seul coup la dislocation
complète du matériel et le surmenage des em
ployés N'est-ce pas ce trait de génie que
nous devons de ne plus oser monter dans un
train sans avoir au préalable fait notre testa
ment
Une œuvre de destruction aussi parfaite a
dû coûter de la peine M. Vandenpeereboom.
Mais ses efforts ont eu le résultat qu'il était
permis d'en attendre.
L'avénement de M. Vandenpeereboom a
été célébré par une marche funèbre c'élab un
pressentiment des effroyables catastrophes qui
devaient marquer son passage au ministèîô..)^
Dans une autre feudle libérale, les ocelles
du Jourretentissent également les louanges
du R. P. ^5-:
«Hier, dans un compStûment, sur la-ligne
du Luxembourg, quelqu'un mettait en lumière
les qualités du revérend et vantait surtout son
extrême aménité.
Une voix partant d'un coin
En effet, c'est un ministre d'extrème-
onctîon.
Qu'on dise encore qua la presse libérale ne
sait pas rendre justice un adversaire L>
Ssisle tiendra Di-
*ire,' dans la salle
- r-maaqaawaw
On annonce de nombreuses modifical onsdans
les garnisons du pays. Elles auront lieu, dit-on,
dans le courant du mois d'Août prochain.
résultats de la ges-
K
Le Congw JLibéfrâf
manche prochain* un#
du théâtre du Vaudeville *t'assembJpe générale
décidée par le comité.
Ordre du jour mesurés prendre pour ob
tenir des pouvoirs publics (adoption des réfor
mes que reclame la défense nationale.
Les journaux officieux sont dans uneadmi
ration extatique devant le
tion cléricale en 1886-87-88.
36 millions d'excédant en trois années! Quels
génies que nos ministres!...
Ce que les journaux calotins ne disent pas,
c'est que si la gestion cléricale dure encore seu
lement deux années avec les mêmes errements,
lorsque les libéraux reviendront au pouvoir, il
y aura une tel'e quantité de millions dépen
ser pour remettre les choses en bon état, notam
ment aux départements des chemins de fer et
de la guerre, que I# libéralisme sera encore
une fois accusé de ruiner le pays.
11 est facile, en effet, de faire des économies,
de produire des excédants en laissant, par
exemple, se détériorer complètement le maté
riel des chemins de fer, et en ne dépensant pas
un sou en frais d'entretien et de réparation.
Mais ce sont là de fausses économies, que
nous payerons fort cher plus tard.
Nos lecteurs ont pu lire dans les journaux
quotidiens le résultat négatif de l'élection com
munale de Fayt-lez-Manage. Il y avait en pré
sence trois candidats catholiques, trois socialistes
et trois libéraux.
Les électeurs socialistes sont arrivés au scru
tin musique en tète. Tous portaient la bouton
nière un ruban rouge avec ces mots Suffrage
universel.
Dans les groupes, quelques placards portant
ces mots
Les cléricaux ont réuni ensemble 276 suffra
ges, les socialistes 202 et les libéraux 295.
Il y a ballottage Dimanche entre la liste cléri
cale et la liste libérale.
L^s accidents de chemin de fer.
Vendredi, lors du déraillement du train de
marchandises Vertryck, le train express de
Verviers, partant pour Ostende avec la corres
pondance d'Allemagne pour l'Angleterre, fut
empêché de continuer sa route. Un train spécial
fut organisé Malines pour Ostende, afin de
remplacer le train express resté en détresse.
Or, ce train spécial, passant toute vitesse
devant le passage niveau de la chaussée Saint-
Liévin,vint culbuter une charrette dans laquelle
se trouvaient quatre personnes.
Le véhicule fut brisé en mille morceaux et
deux des personnes qui s'y, trouvaient ont été
grièvement blessées.
Dimanche, le train qui part de Namur
8 he~ :as du soir pour Bruxelles était arrivé
mi-chemin entre Rixensartet la Hulpe, lorsqu'il
s'arrêta brusquement en donnant tous les
voyageurs une forte secousse. Ceux-ci, affolés,
>e précipitèrmit hors des voitures, croyant un
tiraillement/
Heureusement, il ne s'agissait que de la rup
ture d'un boyau du frein Westinghouse. Il n y
a it donc aucun danger. Néanmoins, les voya
ge ont eu une belle panique, doutant plus
que le fait s'est produit,peu de distance de
l'endroit où a eu lieu la catastrophe ;;J Groenen
dael VJ
\;Qimanche soir, au moment où kn train de
voVaggurs entrait dans la gare de Jumet, quatre
voitures ont déraillé. Heureusement, comme la
vitesse des trains est considérablement ralentie
l'entrée des gares, les voyageurs en ont été
Quittes popr quelques contusions sans gravité,
i le déraillement s'était produit un moment
où le train avait sa vitesse normale, il s'en serait
inévitablement suivi une nouvelle catastrophe.
Samedi, un déraillement a eu lieu Haine-
Saint-Paul, dans la gare de formation. Vers
4 heures du matin, la machine n° 4417, du dépôt
d'Anvers, manœuvrait avec quatre wagons char
gés de bois Par suite du bris d'un frein, la loco
motive dérailla, entraînant avec elle les wagons,
qui furent presque complètement détruits.
Il n'y a pas eu, fort heureusement, d'acci
dents de personnes. Les dégâts matériels sont
considérables. Les pièces de bois qui forûiaieiît
le chargement des wagons détruits ont été
transbordées sur d'autres wagons du dépôt de
Haine-Saint-Paul quant la locomotive, elle
est demeurée en réparation aux ateliers de
ladite gare.
Sous le titre L'eau et l'industrie Ypres, Mon
sieur B. Annoot vient de publier une étude com
plète de tout ce qui se rattache la question des
eaux en notre ville. Le temps nous a manqué
pour en faire une analyse même succincte' et
telle que le mérite ce travail bourré de faits et
de chiffres. Mais dès maintenant, et après un
aperçu sommaire, nous pouvons dire que le livre
de Monsieur Annoot est une œuvre de forte
étude, d'une grande hauteur de vues et pleine
de judicieuses considérations que ne pourront
manquer de méditer ceux qui s'intéressent la
prospérité de la ville. Car c'est bien ce dernier
S oint que vise l'auteur de cet important travail
ont le mérite n'en est que plus grand.
En écrivant son livre, M. Annoot n'a pas seu
lement fait un bon livre, il a encore fait une
bonne action.
Nous y reviendrons.
Dimanche vers 12 1/2 heures de relevée un
accident grave, dû l'imprudence des parents,
est arrivé rue du Canon au n° 20.
La femme Céline Berratto, pour faire refroi
dir la soupe, avait mis le chaudron terre ses
enfants jouaient dans la cuisine.
Pendant une absence momentanée de la femme
qui s'était rendue dans la boutique pour servir
une petite fille, le plus jeune de ses enfants,
Gustave Berratto, âgé de 4 ans, qui poursuivait
sa sœur en courant, trébucha contre le chaudron
et tomba si malheureusement que la soupe brû
lante se répandit sur lui.
L'enfant fut affreusement brûlé aux jambes
et au ventre et Lundi dr, il expira vers 11
heures du soir dans d'atroces souffrances.
Les premiers soins lui ont été prodigués par
le médecin Poupart.
Quand donc verra-t-on un terme cette im
prévoyance des parents qui laissent de tout
jeunes êtres s'approcher du feu, rester proxi
mité de marmites d'eau chaude, de lampes
pétrole, de boîtes d'allumettes, etc....!
Lundi matin vers 10 heures, un camion attelé
de deux chevaux appartenant M. Louf, fari-
nier Neuve-Eglise, stationnait devant la bou
langerie de M. Vasseur, Marché aux Vieux
Habits. Pendant que le conducteur s'occupait du
déchargement, les chevaux, brusquement, s'ef
frayèrent et partirent au galop, enfilant la ruelle
des Sœurs Noires. Dans leur course folle, ils
faillirent écraser un vieillard, le sieur Buseyne.
M. Deweerdt, imprimeur, rue de Lille, passant
dans la même rue, se gara précipitamment, mais,
entendant crier que les chevaux étaient sans
conducteur, il s'élança aux mors et fut traîné
la distance de quelques mètres. Néanmoins il
parvint arrêter l'attelage avant qu'il eût
atteint la rue de l'Etoile. 11 était temps. Des en-
fafts jouaient devant la porte de M. Vande-
casteele, boulanger, au coin de la rue de l'Etoile
et de la rue Notre-Dame, et auraient eu difficile
ment le temps de se garer.
Nous signalons avec empressement cet acte de
certtfage. Nous le portons d'autant plus volon
tiers la connaissance du public, que ce n'est
pas la première fois que M. Charles Deweerdt
K
Les candidats ouvriers ont pour principes
la justice pour tous,
La tolérance pour toutes les opinions.
Electeurs, votez pour les candidats ouvriers.
Accident près de Matines.
Sur ta ligne du Luxembourg.
L'accident de Jumet.
Le déraillement de Haine-Saint-Paul.
a