5 Acta sanctorum. SURDITÉ État-Civil cTYpres, Marché d'Ypres. prouve d'une manière évidente l'exactitude de ce que nous avançons. Dans notre ville aussi, chaque fois que des difficultés, de quelque na ture qu'elles soient, se présentent dans une fa mille ou entre citoyens, on est tenté de dire, non las cherchez la femme mais bien cherchez e prêtre. Dans notre article de Dimanche dernier nous avions promis de nommer ceux de nos conci toyens qui, résistant une pression éminem ment regrettable, avaient promis de prendre part la Cavalcade. A la demande de quelques- uns de nos coréligionnaires politiques et pour ne pas blesser la modestie de ces excellenis ci toyens, nous avons renoncé notre projet. Toutefois, nous ne pouvons assez louer la con duite de ceux qui comprennent si bien l'intérêt de la ville. Elle sert de repoussoir la manière d'agir vraiment coupable de ceux qui siègent l'Hôtel-de-ville et qui ont reçu, des électeurs, le mandat de soigner pour leur bien être. Aux uns les félicitations les plus sincères de tous les gens qui aiment leur ville natale, aux autres le mépris de tout bon citoyen. Le corps de musique qui a bien voulu se char ger de remplacer l'harmonie communale, laquelle l'autorisation de figurer dans le cortège a été refusée, fait des progrès surprenants. Tous les amateurs qui ont eu l'occasion d'assister aux répétitions que ces Messieurs tiennent régulière ment, ne reviennent pas de leur étonnement en entendant le talent avec lequel ils exécutent leurs morceaux et tout le monde est d'avis que le cortège n'aura rien perdu au point de vue artis tique par l'abstention du K.K. On ne tarit pas d'éloges sur la manière vrai ment remarquable dont M. Debergh, piston solo dans la musique communale, dirige sa petite phalange musicale. Nous sommes persuades que non seulement M. Verhaeghe, le futur succes seur de M. Wertz, partagera sous ce rapport notre appréciation, mais que ses savants amis les majeurs et les mineurs opineront dans notre sens et regretteront même de ne pas faire partie des indépendants, ne fut-ce que pour être placés sous la direction d'un pareil chef d'or chestre. Jaloux de ce succès. Félix a cru mettre la mu sique indépendante dans l'embarras, en refusant aux jeunes gens qui en font partie, Ses instru ments, Ses cahiers de musique ainsi que le ma tériel nécessaire leurs répétitions. Cette façon maladroite d'agir a valu l'échevin Félix une nouvelle buse qu'il peut ajouter sa collection. Dès leur première réunion, tout était au com plet chez les indépendants rien ne leur man quait et nous savons de bîmne source que s'il venait leur manquer quelque chose, n'importe quoi, il y a des personnes qui sont, en toutes circonstances, heureuses de leur être^agréables. Nous venons d'apprendre que M. le Bourg mestre, dont l'esprit conciliateur et le désir de contribuer pour autant que possible au succès de la Fête de Bienfaisance n'est un mystère pour personne, vient de mettre gracieusement la disposition du comité les deux canons que la ville possède et qui ont fait, l'an passé, tant d'effet dans le cortège. Qu'en diront nos tonsurés qui Dimanche passé, avaient été chargés de foudroyer, du haut de la chaire de vérité, l'œuvre philanthropique orga nisé par la Fédération de Bienfaisant3 DANKEN HEERTJE disait, il y quelques jours, en parlant de notre fête Philanthropique, qu'on faisait très mal d'extorquer ainsi l'argent de la bourgeoisie O Mais, dites donc, saint homme que faisiez- vous quand, il y a quelques semaines, vous parcouriez la ville pour mendier de porte en Jiorte au profit de votre congrégation qui,d'après e dire de M. W...., l'aide-camp de Félix, n'est qu'un ramassis de SI Clôture de l'année théâtrale. Deux magnifiques représentations, données par la société de Langhoirs Victorinen ont clô turé brillamment la saison théâtrale de notre ville. Le programme était composé d'un drame en trois actes de Verstooteling par M. Lebbe, et d'un vaudeville een man die den broek draagt par M. Decorte. La salle était comble, car cette soirée offrait Eour les Poperinghois un attrait tout particulier, o drame était au la plume d'un de leurs con citoyens. L'œuvre de M. Lebbe a été très appréciée par le public nombreux qui était accouru pour l'en tendre et a été pour son auteur un succès des plus mérités. Quant aux acteurs et actrices, ils ont, comme toujours d'ailleurs, fait preuve dans l'interpré tation de leurs rôles respectifs de beaucoup de talent. Il en a été de même de l'orchestre, dirigé Êar M. Em. Duflou, qui a fait entendre les plus eaux morceaux de son répertoire. Une polka pour piston, exécuté avec beaucoup de talents par M. J. Beheyt, membre de la Phil harmonie a été aussi très applaudie. Nous espérons que les chaleureux et sympa thiques applaudissements qui ont accueilli le jeune artiste, seront pour lui un encouragement et pour qu'il redouble d'efforts, afin de se per fectionner de plus en plus dans l'étude de l'art musical. A ajouter la longue liste des martyrs de Soissons et de Cîteaux Les débats ont eu lieu huis clos. Le sieur Lemarchand, connu en religion sous le sobriquet de frère Laurent, a été condamné deux ans de prison et 200 francs d'amende. Le sieur Pépin, en religion frère Léon, a été condamné six mois de prison et 50 francs d'amende. Le sieur Lallemand, en religion frère Hilarion, a été acquitté avec les attendus suivants que les faits qui lui étaient reprochés n'étaient pas suffisamment caractérisés et avaient eu une pu blicité insuffisante. Témoignage de reconnaissance. ^Donx beaux portraits, peinture sur toile et à.Phuilè: Dimension de chaque tableau TO centimètres de haut sur Sa de large, presque grandeur naturelle. Frix 9 francs pièce 16 francs les deux. Prix de faveur. et bourdonnements dans la tête. Merveilleux. Une seule boite de PASTILLES WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes, Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc partout. Mariages Décès HOUBLONS. Pour la marchandise de premier choix, dont il n'existe pvis que quelques rares petites par ties en premières mains, les planteurs exigent encore de 30 35 fr. par 50 kilos, mais dans le courant de la semaine écoulée, ces prix n'ont plus attiré l'attention des acheteurs. Le houblon d'Alost 1888, en balles compri me .s, reste coté sur notre place de 2$ 32 francB par 50 kilos selon qualité et jflàrquç^ avec ache teurs réservés-. T™. 'j Quoique les perspectives-^e soient pas en fa veur d'une reprise immédiate, les bas prix ac tuels méritent néanmoins de fixer l'attention de la consommation, d'autant plus que dans les autçgp pays de production, les prix restent rela tivement élevés avec un stock très réduit. Le groupe des indépendants L'artillerie Poperinghoise. -) -V (Pour être continué). - - Monstres en soutane. Lors de la dernière fournée de condamnations de frères de Cîteaux, on avait retardé la comparution du frère Hya cinthe devant la cour d assises de la Côte-d'Or. Or, ce qui est différé n'est pas perdu le pieux frère vient de l'apprendre ses dépens, car il vient d'être condamné, pour immoralité, 8 an nées de réclusion. Les frères de la Trappe Trois bons frères de la Grande-Trappe ont comparu devant le tri bunal correctionnel de Mortagne, sous la pré vention d'attentats la pudeur. Monsieur Guyol, 19, rue Jacob, Paris. Depuis deux ans, je souffrais d'un rhnme inextinguible que je ne pouvais chasser malgré lous les soins que ie me prodigdais, lorsqu'un jour on me conseilla de faire usage de vos capsules. Je suivis ce conseil et je m'en trouvai bien, car après avoir pris deux flacons de vos bienfaisan tes capsules, je me trouvai subitement bien mieux. Je ne suis pas complètement guéri, mais peu fen faut. Mes nuits sont bonnes, mais dans le jour j'ai ertcore quelques quintes qui ne tarderont pas finir. Je vous remercie donc. Monsieur, du plus profond de mon cœur et vous prie de publier ma lettre que je vou drais voir capable de confondre tous les incrédules. Hyacinthe D., Employé au Comptoir Maçonnais. Mâcon. L'Archiduc Rodolphe. La Princesse Stéphanie. Adresser un bc i-poste M. le directeur de imprimerie artistique tt^er nationale, rue du Boulet, 29, Bruxelles, pour recevoir immédiatement ces superbes toiles, embal lées dans une caisse, franco domicile. Les abonnés de l'ILLUSTRATlON EUROPÉENNE peuvent recevoir ces peintures au prix exceptionnel de 6 francs pièce, 10 francs les deux en faisant parvenir immédiatement leur demande, accompagnée d'un bon de poste, l'adresse indiquée ci-dessus. - Mêmes conditions d'emballage et d'expédition. La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. du 13 au 22 Février 1889. Naissances Sexe masculin, 3; id. féminin, 2. Kerrinckx, Alphonse, tailleur, et Costenoble, Julienne, tailleuse. Bollaert, Désiré, ébéniste, et Vienne, Marie, tailleuse. Reynbout, Albert, sans profession, 72 ans, veuf de Mathilde Velghe, rue de Lille. Vandamme, Virginie, sans profession. 81 ans, veuve d'Amand Plouvier, rue de Lille. Lybeer, Colette, sans profession, 74 ans, célibataire rue de l'Étoile. Demoiselle Henriette Iweins d'Eeckhoutte, sans profession, 20 ans, célibataire, rue de Menin. Depoorter, Amand, cabaretier, 62 ans, veuf de Marie Louwiere, rue de Menin. Cloet, Mé- lanie, marchande de poisson. 23 ans, célibataire, rue au Beurre. Ciloor, Apolonie, sans profession, 77 ans, veuve de Pierre Berner, rue de Menin. Messiaen, Henri, loueur de voitures, 36 ans, époux de Marie Go- nieau, rue du Progrès. Cuvelie, Bernard-François, chaudronnier, 76 ans, époux de Lucie Marichal, rue des Fripiers. Soetaert, Léonie, ménagère, 26 ans, épouse de Pierre Obyn, Brielen extra. Pauwelyu, Charles, cultivateur, 56 ans, époux de Marie Nollet, S' Jacques extra. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 3, id., fém., 2. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 23 Février 1889. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen poids mo01 PAR de cent l'hecto- kil0gr. litre. Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron 15,200 2,500 2,300 1,000 8,300 3,000 9,000 19 25 14 50 14 25 19 25 19 25 8 50 310 00 2 60 80 73 44 80 80 Alost, 18 Février. - Les affaires en houblon 1888 sont redevenues plus calmes et les prix sont faiblement tenus.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3