Nouvelles locales. choix d'un système, et c'est un facteur impor tant, mais pas le principalil importe que les évaluations aient toutes même base Cette unité d'appréciation existe-t-elle dans le cas actuel Certainement non. Si nous faisons cette remarque, c'est unique ment pour mettre le lecteur en garde contre les avantages ou les inconvénients qu'il croirait ren contrer, première vue, dans tel ou tel système d'amélioration des eaux. Et comme on croit vo lontiers ce que l'on désire et que toutes les sympathies de M. Annoot sont pour les eaux de Zillebeke, (comme eaux alimentaires, bien en tendu), il se pourrait fort bien que lui aussi trou vât des avantages financiers dans sa combinaison favorite. Pour nous ces avantages sont plus que douteux. Tout au moins devraient-ils être plus amplement confirmés par une étude complète et définitive de la question. Ce qui pousse encore M. Annoot relier Zille beke la canalisation de la ville, c'est qu'il y trouve un moyen simple et efficace d'augmenter la pression dans les conduites. Tout ce que fait Zillebeke, Dickebusch ne doit plus le faire et le débit de la conduite du dernier étang est dimi nué d'autant. On comprend en effet, et cela est hors de toute conteste, que la pression est d'au tant plus forte pour une quantité déterminée qu'il y a moins fournir dans un temps donné. En principe M. Annoot raison. Mais malgré les savantes démonstrations de l'auteur, nous ne sommes pas convaincu que le raccordement de Zillebeke donnerait de meilleurs résultats, com me pression, que d'autres combinaisons qu'il expose avec la même lucidité et tendant au même but, notamment la reconstruction d'un réservoir où se viderait Dickebusch. Nous aurions été bien enchanté de voir auquel des deux systè mes il donne la préférence, au point de vue de la pression, ou au raccordement de Zillebeke pur et simple, ou la reconstruction du réservoir- Dickebusch sans raccordement de Zillebeke Car enfin cette question n'est pas tout-à-fait sans importance, puisque en admettant les chiffres de M. Annoot relativement la dépense,l'une com binaison comme l'autre aboutit la même som me, soit 50,000 fr. Mais on le voit bien, M. Annoot, moins que nous ne l'ayons pas com pris, semble ne pas avoir une confiance illimitée dans l'efficacité d'un réservoir et il exprime ses craintes sans détour, car, dit-il, nonobstant la construction d'un réservoir, il y aura une cer- n taine perte de charge et une perte sensible, avant l'entrée de l'eau en ville. Quoique beau- coup moindre que celle qui se produira plus tard dans le système actuel, elle sera encore trop forte pour que, augmentée de celle qui aura lieu dans le réseau intérieur, le fonction- nement de la distribution n'en soit pas sérieu- sement entravé, et même tout-à-fait empêché, surtout le Samedi après-midi, dans les quar- tiers hauts de la ville. Nous verrons plus loin que M. Annoot s'exa gère les causes de perte de charge dans le réseau intérieur charriant les eaux de Dickebusch, et occupons-nous d'abord du réservoir, La reconstruction de ce réservoir a déjà fait l'objet de plusieurs controverses. Faut-il le réédifier ou faut-il l'abandonner ses tristes débris, et le reconstruisant, faut-il le remettre sa plaêe actuelle ou le transporter la porte de Menin, par exemple? Autant de solutions avec leurs partisans. Selon quelques-uns l'emplacement de la porte de Menin offre quelques avantages, entr'autres une moindre dépense, 34,000 fiç. -*L Mais M. An noot fait remarquer avec beaucoup, de raison que ce déplacement du réservait' allongerait de près de 1,200 mètres la conduite d'alimentation, et que, sur ce parcours de 1,200 mètres, elle apu rait plus qu'un diamètre de 30 centimètres au lieu de 35, double cause de ralentissement dans la venue des eaux de l'étang. Pour M. Verstraeten, le réservoir n'est pas in dispensable par contre, les ingénieurs, qui ont fait l'enquête sur les causes de la rupture de l'ancien réservoir, démontrent mathématique ment la nécessité de reconstruire au plus vite cet ouvrage qu'ils considèrent comme un organe es sentiel, sans lequel la distribution d'eau ne sau rait jamais sortir tous ses effets. Noub tenons faire remarquer ceux qui tiennent en peu d'es time le réservoir, parce qu'il ne leur a pas donné ce qu'ils en attendaient, qu'il n'a jamais fonctionné sous la pression pour laquelle il avait été établi. Ce qui nous semble évident et logique pre mière vue, c'est que la nécessité d'un réservoir se justifie d'autant plus que la consommation augmente, et n'oublions pas que M. Annoot ne néglige jamais de rechercher les moyens propres faire face cette augmentation. Le réservoir est un de ces moyens. C'est ainsi que comme l'indique M. Annoot, lorsque la conduite de Dic kebusch doit débiter 40 litres par seconde (ce qui correspond une consommation de 100 litres par habitant et par jour, chiffre qui dépasse déjà de 1/3 le chiffre primitif, 70, pour lequel la distribution a été établie), la perte de charge de Dickebusch jusqu'à l'ancien réservoir est de 5m,08. Or, il est incontestable qu'un réservoir dont les dimensions seraient convenablement calculées pourrait au moins, si pas durant 12 heures, au moins pendant une grande partie de la journée, compenser cette perte de charge car, remarquons-le bien, pendant toute la pé riode de consommation maxima la conduite don nerait de l'eau pour combler partiellement le vide produit dans le réservoir, mais il suffirait d'un arrêt momentané dans la consommation maxima pour emmagasiner immédiatement l'ex cédent du volume d'eau amené sur le volume d'eau dépensé, ce qui augmenterait de nouveau la durée de la pression. Ainsi b'explique aisément l'importance d'une pression supplémentaire,ne fût,-elle que de quel ques mètres, dans une distribution d'eau où l'on ne dispose pas de grandes différences de niveau. M. Colaert, ainsi qu'il en avait fait la promes se, dans la dernière séance du Conseil communal, s'est entretenu la Chambre, le 22 de ce mois, de la reconstruction ou de l'agrandissement de notre gare. Nous donnons ci-après la réponse de M. le Ministre des chemins de fer, postes et télégra phes M. Struye. J'esp' tout ce qui est en son pot' compagnie est évident. M. Vaiidenpeereboom, postes e! télégraphes. La q?1 sont no£ moyens d'action et jusqu'où nous pouvons aller. C'est là un point étudier. Nous ne sommes pas toujours aussi fortement armés qu'on le suppose Voici le nombre des candidats inscrits, pour la ville, aux examens qui ont eu lieu Dimanche passé, matin et soir, et Lundi passé, au matin. YPRES. Français. 7 37 44 Flamand. 10 60 70 10 17 60 97 114 Le gouvernement, paraît-il, a été chiche de feuilles de papier. Au lieu d'envoyer, comme les autres années, des papiers spéciaux en abon dance, il n'avait envoyé que tout juste le nombre voulu. A la première session, l'un président en demandait l'autre. Il est cependant notoire que, si un candidat ne peut inscrire toutes ses réponses sur la feuille de papier que lui a remise le président, celui-ci peut en remettre une ou plusieurs autres. Qu'aurait-on fait, dans ce cas, en présence de cette parcimonie gouvernemen tale Heureusement, il y avait un ou deux ab sents. Nous ne saurions pas préciser si ce sont des récipiendaires de la ville ou des environs. Les instructions portent qu'au début des <opé- rations du jury d'examen, le président dépose sur le bureau un exemplaire du numéro du Mo niteur qui publie la liste des membres du jury du Royaume et de celui qui indique le tirage au sort des jurys correctoura. Le président du 1T canton, Dimanche passé, n'avait pas reçu de Moniteur. Nous avons appris, par nos témoins, que cer tains surveillants, de jeunes instituteurs libres, avaient montré des tendances sortir de leur rôle Leur rôle consiste veiller ce que les can didats n'aient aucune relation avec le dehors, ce qu'ils ne communiquent entr'eux, ce qu'ils ne fassent usage de livres, de documents ou écrits quelconques, de nature faciliter leur travail. Pour remplir convenablement ces fonc tions, les surveillants ont le droit de circuler partout, même entre les pupitres. Mais leur rôle ne consiste nullement s'arrêter devant un ré cipiendaire, lire son travail, et donner des marques d'approbation ou d'improbation, si peu perceptibles qu'elles puissent être. Ce sont des tentati ves pareilles (nous soulignons dessein le mot tentatives), que nos témoins ont observées, mais que leur vigilance a déjouées. Ces tentatives qui n'ont certes pas réussi, sonthautement blâmables. Au lieu de surveiller les candidats, les surveil lants doivent eux-mêmes être surveillés Et dire âu'à chaque session, le président donne lecture S e l'article de loi qui punit ceux qui, par des moyens frauduleux, auront, au cours de V examen, aidé un candidat le subir Nous appelons tout spécialement l'attention du public sur ces quel ques lignes, qui sont peut-être destinées être rappelées un jour. Nous, libéraux, nous n'avons pas besoin d'avertissement, car notre conduite, comme toujours a été absolument correcte. Mais, que le parti catholique fasse son profit de ce que nous venons de dire, et qu'il veille au grain On nous signale de toutes parts que les ou vriers du ch e min de fer vicinal ne sont maintenus dans leur travail que pour autant que leurs en fants fréquentent les écoles catholiques. Serait-ce bien possible, et ce serait donc là ce qui chaufferait si fort certains enthousiastes du tram Ypres Armentières (A continuer). L'honorable M. Colaert a parlé de la gare d'Ypres. Je reconnais et je réponds ici la pétition adressée la Chambre par quelques habitants d'Ypres, que mes ho norables collègues ont fait leur devoir: différentes repri ses, dans cette discussion et chez moi, ils sont venus insis ter vivement, et avec raison, pour obtenir des améliorations la gare d'Ypres. Je reconnais que les installations ac tuelles sont absolument insuffisantes et qu'il est grand temps de songer porter remède la situation. La Compagnie de la Flandre occidentale ne refuse pas d'amqjiorer les installations le désaccord entre le gou vernement et la compagnie porte uniquement sur la ques tion de savoir ce qu'il faut faire. Mais elle reconnaît, en "principe, et elle a déjà deux reprises soumis des plans au département des travaux publics et au département des chemins de fer, elle reconnaît que^■Majorations sont nécessaires. Je promets volontiei^^^^^^Bt vivement, pour que la question puisse bref délai et dans les condition^^^^^^^^^^ a la ville d'Ypres. Aipsi.un honorable membredisait hier que te gouver nement pourrait intervenir en ce $«i concerne le service télégraphique. Mais il avait perdu de vue que, aux termes du cahierdes charges,les installations télégraphiques sont la charge de la compagnie' et non pas de l'Etat. Dans ces conditions, je ne puis pas intervenir, puisqu'il s'agit d'une dépense qui incombe la compagnie elle- même. M. Struye. Nous ne sommes pas convaincus du tout, Monsieur le ministre, que le gouvernement ne puisse pas intervenir, par de larges subsides, pour nous procurer enfin une gare en rapport avec l'importance de la place. M. Vandenpeereboom, ministre des chemins de fer, •postes et télégraphes. Mon désir est d'aboutir et rien ne sera négligé dans ce but, j'en prends volontiers l'enga gement. Examens Électoraux. Langue. 1r Canton. 2e Canton. Total. Caveant consules

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2