M. Raphaël Rens,
DÉFENSE NATIONALE
^drdÎTÉ
Met Woensdag, ln Mei
aanstaande zal de BANK
VAN KORTRIJK zijne
bureelen verplaatsen en
openen nummer 52, Boter-
straat.
A dater du Mercredi, lr
Mai prochain, les bureaux
Chronique judiciaire.
de la BANQUE
DE COURTRAI seront
transférés rue au Beurre,
n° 52.
État-Civil (TYpres,
-, Marché d'Ypres.
que d'aller écouter les insanités débitées auK.K.
et qui font rougir de honte les Dames qui les en
tendent; refusez de laisser faire la première
Communion aux enfants dont le seul crime est
d'avoir accompagné leurs parents, pour voir la
fête de Bienfaisance; et là, où les fils n'ont pas
voulu se courber devant votre arrogance, punis
sez leurs auteurs et enlevez leur la clientèle des
couvents et autres établissements cléricaux de la
ville, ou faites les déshériter.
Par ces moyens odieux vous pourrez peut-
être prolonger encore votre domination maté
rielle sur les hommes, mais quant votre
influence morale, vous devez,les premiers, sentir
qu'elle baisse tous les jours et que la foi et la
religion, par votre malheureuse attitude, tend
de plus en plus s'affaiblir.
Mais, en présence de cette conduite, que con
damne la religion du Christ, toute d'amour et de
charité, que vont faire les persécutés
Repoussés par les ministres du Dieu, en qui
ils croient, qui, par la douceur et la persuasion
devaient les conduire dans la voie du salut, ils
seront obligés de s'adresser directement celui
qui sonde le cœur de V homme et examine ses inten
tions, alors que Vhomme ne voit que Vextérieur et ne
considère que les actions. (Imit. L. I. Ch. XII. 1.)
Voilà l'extrémité laquelle seront réduits
ceux qui tiennent encore sérieusement conser
ver une religion.
Qu'après cela on vienne encore injurier les
Philharmonistes et les traiter d'esclaves, parce
qu'ils se soumettent au règlement qu'ils ont voté
et dont l'observation est la garantie de l'ordre
le plus parfait qui règne dans leur société, alors
qu au K. K., depuis l'organisation de sa musi
que, la discorde a toujours régné sans partage.
C'est sous la bannière autocratique d'un Félix
qu'il faut chercher si on veut trouver des escla
ves. C'est parmi les jeunes gens, la plupart en
régimentés malgré eux et pour lesquels le silence
est obligatoire, qu'ils se trouvent.
Ce qui le prouve, c'est le cas de ce musicien
catholique qui non seulement, malgré son vif
désir, n a pas pu faire partie du cortège de cha
rité, mais auquel un prêtre, il y a quelques se
maines, défendit de se rendre Neuve-Eglise où
il était invité jouer dans un concert et où il
aurait pu gagner, par son talent, de quoi subve
nir aux besoins de sa famille.
La Société Philharmonique vient de clôturer
dignement, Dimanche dernier, la série déjà si
brillante de ses concerts.
Mlle Dejaegher, professeur de chant et M.
Poelvoorde, tous deux lrs prix du Conseavatoire
de Gand ainsi que M. Dekemper prêtaient leur
concours la fête.
Mile Dejaegher n'était pas une étrangère pour
nous, car déjà l'année dernière nous avions pu
applaudir son talent. Elle nous est reveuue cette
année et le charme de son talent, la pureté de
ses vocalises et surtout le naturel et la justesse
de sa diction ont séduit une fois de plus le pu
blic et lui ont valu un nouveau triomphe. Elle a
prouvé qu'avec de simples romances chantées
pour faire droit aux bis du public, une artiste de
sa valeur peut se faire applaudir toutautant qu'en
déployant une grande virtuosité dans des grands
airs roulades.
M. Poelvoorde, doué d'une admirable voix de
baryton, a eu sa part du succès et cet excellent
artiste a été très applaudi dans le grand air
d'Hérodiade dont il a fait ressortir toute la déli
cieuse mélodie.
M. Dekemper, que depuis quinze ans nous
avons le plaisir de revoir aux concerts de la Mi-
Carême, a, comme c'est son habitude, commu
niqué au public la gaieté dont il est un des
grands dispensateurs. Entrainé pai sa verve
communicative, tout le monde a pris part
l'exécution d'une de ses chansonnettes et le suc
cès du chanteur a été complet.
Le programme annonçait aussi le concours ar
tistique de notre excellent chef M. Yan EIslande
ainsi que celui de nos jeunes artistes musiciens
MM. Werqmn, Lambrecht et Duflou, et cette
partie du programme, au point de vue de la
Philharmonie, n'a pas été la moins intéressante
du concert; car, elle nous a révélé, pour l'avenir
de notre phalange musicale, des instrumentistes
remarquables.
MM. Yan Elslande et Werquin dans un duo
concertant pour flûte et saxophone et MM. Lam
brecht et Duflou dans un caprice pour deux cla
rinettes ont été très acclamés. C'était justice,
car ces deux morceaux ont été enleves avec
beaucoup de brio et de sentiment.
Dans les divers morceaux, exécutés par la
Philharmonie, et dans lesquels ceux-ci ont mon
tré les brillantes qualités que tous les amateurs
admirent, nous avons remarqué deux morceaux
joués pour la première fois. \J Ouverture de la
Meunièrearrangée par M. Van Elslande, nous a
donné l'occasion, après avoir applaudi l'artiste,
de constater que notre vaillant Directeur connaît
fond les ressources que lui offre sa phalange
musicaleIl obtient dans cette ouverture des ef
fets d'orchestre réellement charmants.
On voit par ces quelques lignes qui rendent
bien incomplètement les agréables sensations
que nous a fait éprouver la belle musique que
nous avons entendue, que le concert de la Mi-
Carême de 1889 est un de ceux dont la Société
peut, juste titre, être fière.
Un bal, très animé et qui s'est prolongé jus
qu'à 1 1/2 heure de la nuit, a suivi la fête musi'-
cale.
Nous avons vu avec plaisir qu'un de nos mu
siciens, M. Duflou René, dont nous avons déjà
fait l'éloge comme solistea voulu s'essayer
comme compositeur. Il a arrangé pour petit or
chestre quelques danses et nous sommes heureux
de constater qu'il a réussi dans cette première
tentative laquelle nous applaudissons de tout
cœur.
A la demande du Cercle des Capacitaires libé
raux et de la Section du Willems-Fonds,
Conseiller communal S1 Josse-ten-Noode, don
nera le Dimanche, 14 c1, 8 heures de l'après-
midi, dans la grande salle de la Tête d'Argent, rue
de Lille, une
CONFÉRENCE PUBLIQUE
Y/1 TMO AMtUÉE.
et bourdonnements dans la tête.
Dans notre prochaine correspondance nous
parlerons longuement des nouveaux impôts
dont, grâce l'initiative de MM. Vanden Berghe
et Félix Van Merris, viennent d'être gratifiés les
bons habitants de la ville de Poperinghe nous
dirons ensuite un mot des scènes peu amicales
Ïui se sont passées entre le gracieux Seigneur
élix, autocrate de la musique du K. K. et M.
Vun des plus honorables citoyens delà
ville et ancien membre de cette Société.
Voici le rôle des affaires juger par la Cour
d'Assises de la Flandre Occidentale pendant la
2e session de la présente année sous la présidence
de M. le conseiller de Meulenaere.
Lundi 8 et Mardi 9 Avril Van Overschelde,
Honoré, accusé d'assassinat. Ministère public
M. le substitut Duwelz. Avocat Me Claeys
(Courtrai).
2vlercredi 10, Jeudi 11 et Vendredi 12 Hout-
hoofd VictorHouthoofd AlbéricTermote
Pierre, Termote Constant, accusés de destruc
tion de propriétés mobilières. Ministère public
Le même. Avocats Mes Muuls, De Schryver,
Dullaert, Schepens.
Samedi 13: Hennebois Gustave, vol qualifié.
Ministère public Le même. (Affaire contuma-
ciale).
Lundi 15, Mardi 16, Mercredi 17 Peers Gus
tave, assassinat et" tentative d'assassinat. Minis
tère public M. Herman, procureur du Roi,
AvocatMe Verriest, (Courtrai).
Jeudi, 18 Van Beselaere Alphonse Cloet
Marie, épouse Van Beselaere, le 1er de banque
route frauduleuse ét faux en écriture, la 2de de
complicité. Ministère public M. le substitut
Duwelz. (Affaire contumaciale).
Décès
U Ouverture de Jeanne d'Arc, de Verdi, est fort
belle et la Fantaisie sur Eèrodiade, d'une très
grande difficulté et d'un effet superbe, a été ma
gistralement enlevée.
SUE LA
PAE LA
La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro
chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser
chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris.
Merveilleux. Une seule boîte de PASTILLES
WALTHERY, suffit toujours pour guérir les Rhumes,
Bronchites, Maux de gorge, Oppression, etc. Un franc
partout.
Cour d'Assises de la Flandre Occidentale.
Les Capsules Guyot, si efficaces contre la toux et les
rhumes anciens ou négligés, ne ressemblent en rien aux
autres capsules de goudron. Elles sont blanches et sur
chacune est écrit le nom Guyot. Prix 2 fr. 50 le fla
con. Maison L. Frere, 19, rue Jacob, Paris.
du 29 Mars au 5 Avril 1889.
Naissances Sexe masculin, 6 id. féminin, 4.
Mariages
Depoorter Edouard, boulanger, et Bartier, Mathilde,
couturière.
Duhameeuw, Jean, sans profession, 73 ans, veuf de
Marie Dumoulin, rue de Lille. Angillis, Lucie, sans
profession, 68 ans, épouse d'Henri Fiers, rue des Chiens.
Wettelynck, Philomène, dentellière, 48 ans, célibataire,
rue S' Jacques. Verhack, Pélagie, cabaretière, 72 ans,
veuve de Ghislain Wulleman, Grand'Place. Bryxis,
Floris, journalier, 62 ans, célibataire, rue de Menin.
Weuten, Aimé, sans profession, 46 ans, époux de Marie
Dufoir, rue des Veuves.Spruytte, Barbe, particulière, 67
ans, veuve de Jean Pecceu, rue S1 Jacques. Peigneur,
Charles, gendarme, 23 ans, célibataire, rue des Bouchers.
Blieck, Marie, 17 ans, sans profession, célibataire, rue
de Dixmude.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 1 id. fem. 0.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
6 Avril 1889.
NATURE
quantités
prix moyen
poids mo®®
vendues
PAR
de
des
cent
l'hecto
GRAINS ET DENRÉES
kilogrammes
kilogr.
litre.
12,400
19 50
80
1,800
15 50
73
800
15 50
44
Pois
900
20 00
80
Févéroles
3,500
18 88
80
Pommes de terre
3,000
8 50
Beurre
12,300
290 00
OEufs le quarteron
1 70