Enseignement public.
Le général Boulanger.
Nouvelles locales.
Nécrologie.
Nouvelles diverses.
lui prendra bien encore un mois ou six semai
nes, au bas mol.
Après quoi, les chaleurs étant venues, on
expédiera en toute hâte quelques projets ur
gents de secondaire importance, et I on se sépa
rera pour de bon.
Les journaux officieux nous avaient annoncé
une session comme on n en avait jamais vu, une
session marquée par des réformes qui porte
raient une date dans nos annales et qui ferait
M. Beernaert, le grand ministre, une place hors
ligne dans notre histoire politique.
On voit ce qui en est de toutes ces flagorne
ries.
Le successeur du regrette M. Peeters, inspec
teur cantonal de Hasselt, est sur le point dètre
designé. Dans le Limbourg on considère la chose
comme faite. C'est un M. Hoebanxfdu collège
communal de Saint-Trond.
Ce personnage est, pensons-nous, diplômé
comme instituteur, maître de musique ou de
gymnastique l'école normale adoptée.
Pour le surplus, bon clérical, très protégé.
C'est plus qu'il n'en faut pour décider M. De-
volder signer la nomination.
La polémique continue, vive et tenace, entre
les journaux qui croient l'entrevue du général
Boulanger et du prince Victor, et ceux qui n'y
croient pas. Comme disait jadis, l'Université,
un éminent professeur de la faculté de droit,
lorsqu'il parlait des controverses sur le Code
civil Les uns disent oui les autres disent
non; et les troisièmes sont d'un avis contraire.
Nous sommes, nous, des troisièmes,, qui profes
sent l'avis contraire, autrement dit, qui ne pen
sent ni oui ni non.
Les démentis sont sujets caution, car on ne
s'est jamais gêné pour démentir des renseigne
ments exacts: il y a des exemples célèbres. Les
preuves de part et d'autre ne prouvent pas
grand'chose.
Qui vivra, saura. En attendant, bien que la
chose ne mérite guère tout ce bruit, nous conti
nuons marquer les points de cette lutte, qui
intéresse vivement tous les dilettanti du repor
tage.
L'Etoile prétend qu'il y a Trianon un chien
auquel on a donné le nom de Boulanger et que si
des employés de la maison ont signalé la pré
sence de Boulanger, ils ne parlaient pas du gé
néral, mais du toutou....
Dans une centaine d'années, de savants acadé
miciens parviendront peut-être éclaircir ce
point d'histoire; mais, pour le moment, il n'y a
qu'à jeter sa langue... au chien.
Nous avons enregistré hier le bruit, qui cou
rait Paris Lundi soir, et qui disait MM. La-
guerre, Laisant et Naquet partis pour la Bel
gique.
Ces Messieurs n'étaient pas Bruxelles hier
après-midi. M. le comte Dillon nous a déclaré
hier que les amis du général Boulanger ne lui
avaient pas annoncé leur venue. -
Des agents de la Sûreté générale sont arrivés
ici de Paris.
De notre correspondant de Mouscron, le 91
Nous avons eu ici, hier, des manifestations
boulangistes. Voici quel propos
Le bruit circulait que le général Boulanger
allait arriver Mouscron pour y voir l'ancien di
recteur d'un journal boulangiste. Ce bruit
s'était répandu Tourcoing, et foule de badauds
arrivaient chez nous pour *oir^e héros du jour.
Les trains étaient bondés^ et qne file de fiacres
venant de Tourcoing brûlaient le pavé condui-'-)
santici. y. -
Après avoir charmé les ennuis de l'attente
en buvant des chopes, les boulangistes voulurent
forcer tout le monde pousser des vivats en
l'honneur de leur idole. Il s'ensuivit des bouscu
lades que la police eut grand'peine faire
cesser.
Plus tard, des boulangistes arborèrent des
drapeaux français sur leurs voitures et voulu
rent charger la foule dans cet équipage. La po
lice dut intervenir de nouveau
Enfin, les derniers trains en partance emme
nèrent le plus grand nombre de ces manifestants
et le reste regagna ses foyers, les uns en carrosse,
les autres pied. Gazette).
A l'occasion du 54e anniversaire de la nais
sance de S. M. le Roi, le lieutenant-colonel
Huberty commandant la place d'Ypres a
passé, hier, la revue des troupes de la garnison
Programme du Concert qui sera donné la
Société des Chœurs, le Jeudi, 11 de ce mois, 8
heures.
1. Guillaume Tell, ouverture. Rossini.
2. Chansonnette dite par M. Dekem-
per.
3. Dernier sommeil de la Vierge. Massenet.
4. Joli Gilles, entr'acté. Poise.
5. Le Chant des Amis, chœur. A. Thomas.
1. Roman d'Arlequin a) Ouverture-
Gigue, b) entrée d'Arlequin, c)
rêverie de Colombine sa fenê
tre, d) sérénade d'Arlequin, e)
duo final. Massenet.
2. Chansonnette dite par M. Dekem-
per.
3. Sérénade. Pierné.
4. La petite mariée, valse. Ettling.
5. Chansonnette dite par M. Dekem-
per.
Nous apprenons que Dimanche prochain, 14
Avril, la troupe d'opéra de Tournai viendra
donner le Chaletopéra comique en un acte et
Galathée, opéra comique en deux actes.
Si nos renseignements sont exacts, les artistes
du Théâtre de Tournai se feront entendre cette
fois-ci devant une salle comble, car presque tou
tes les places sont prises.
Avis aux retardataires
ASSOCIATION AGRICOLE
(agréée par arrêté Royal du 28 Juin 1848).
Y près, le 8 Avril 1889.
A Messieurs les Membres de VAssociation Agricole.
Nous avons l'honneur de vous convoquer la
réunion générale de l'Association Agricole, qui
aura lieu au local ordinaire, le SAMEDI, 13 AVRIL
1889, dix heures et demie du matin.
Agréez, Messieurs, l'expression de nos senti
ments de parfaite considération.
E. DUSILLION.
F. MERGHELYNCK.
DE DEYNE.
1° Réception de nouveaux membres.
2° Compte de la Caisse de Dotation des
Ouvriers agricoles décorés. Année 1888.
3° Communications diverses.
N.B. OuJi^inbuera encore, en petites quantités
lues semences de légumes, aux Mem-
Te l'Association, qui n\ont pas obtenu de
ces semences.
Par arrêté royal du 8 Avril 1889, la démission
offerte par M. le duc d'Ursel, de ses fonctions de
gouverneur de la province du Hainaut, est ac
ceptée.
M le comte d'Ursel (Charles), conseiller de
légation, est nommé gouverneur de cette pro
vince.
Joyeusetés du Boulangisme.
La Bataillele journal de M. Lissagarav, qui
intitule son premienarticle Le sire de Fich-
ton-Kau se fait l'echo des lamentations de la
duchesse X...
Ecoutez
Où l'a-t-on mis Qu'en a-t-on fait
J'ai regardé dans mon buffet,
Ma table de nuit, ma commode,
J'ai trouvé du bœuf la mode,
Une vase nocturne, un complet.
Mais Lui je ne sais où le prendre.
Rendez-moi mon Ernest, s'il vous plaît,
Messieurs, voulez-vous me le rendre
Je m'informe un peu. L'on me dit
Il a quitté Paris Lundi,
v On l'a filé jusqu'à la gare,
Il fumait un très gros cigare.
Chincholle est venu, tout replet,
Soufflant. Il ne faut pas l'attendre
Rendez-moi mon Ernest, s'il vous plaît,
Messieurs, voulez-vous me le rendre
C'est donc pour ça qu'il demandait
A monter toujours mon bidet
C'est pas chic pour un militaire
De se sauver comme un notaire.
Il s'est, de son propre balai,
Balayé comme un tas de cendre.
Rendez-moi mon Ernest, s'il vous plaît,
Messieurs, voulez-vous me le rendre
Ayez donc un jour un pépin,
Ce lièvre me pose un lapin.
Il se sauve sans crier gare
Il me préfère un gros cigare.
Enlever Rochefort, ce vieux laid
Vrai, l'Afrique le rend trop tendre.
Rendez-moi mon Ernest, s'il vous plaît,
Messieurs, voulez-vous me le rendre
MORT D'UN SÉNATEUR.
M. Dumon, sénateur catholique pour Tournai,
est mort dans la nuit de Vendredi Samedi il
était âgé de 69 ans.
Après avoir succédé son père au conseil com
munal, et avoir pendant vingt ans présidé le
tribunal de commerce, M. Dumon avait été en
voyé au Sénat, aux élections générales de 1884.
Il était le frère d'Auguste Dumon, ancien re
présentant de Tournai et ancien ministre des
travaux publics son frère est mort président
du Sénat et bourgmestre de Tournai.
Indépendance maintientnaturellement.
Comme documents une lettre de Mme Bodinus,
née d'Hoff'schmidt de Testeigne, propriétaire du
Trianonet une lettre d'un ami du général, le
baron Verly, qui nient toutes deux.
-i
lre Partie.
2e Partie.
Théâtre.
de l'arrondissement d'ypres,
Messieurs,
i LES DÉLÉGUÉS DU COMITÉ,
Chev. G. de STUERS.
le secrétaire,
ordre dit. jour
La première grande foire aux chevaux, Bruxelles,
aura lieu le 4 Mai, aux Boulevards du Midi et de l'Abat
toir.
Les récompenses suivantes y seront attribuées, savoir
a) Au plus grand nombre de chevaux 1° une prime de
300 fr.; 2°id.200; 3" id. 400 4* une médaille en ver
meil; 5° id. en argent 6» id. en bronze.
b) Au plus beau lot de chevaux de gros trait f° une
prime de 250 fr.; 2° id. 150; 3° id. 100; 4° une médaille
en vermeil; 5° id. en argent; 6° id. en bronze.
c) Au plus beau lot de chevaux de trait léger 1° une
prime de 250 fr.; 2° id. 150; 3° id. 100; 4° une médaille
en vermeil; 5° id, en argent; 6° id. en bronze.
d) Au plus beau lot de chevaux de luxe 1° une prime
de 250 fr.; 2» id. 150; 3- id. 100; 4° une médaille en ver
meil; 5° id. en argent; 6° id. en bronze.
e) Au plus beau lot de poneys 1° une prime de 100 fr.;
2° id. 50 3° une médaille en vermeil 4° id. en argent
.5° id. en broflze.
Ces récompenses ne seront accordées qu'aux éleveurs,
marchands et producteurs, l'exclusion de tous autres et
des mesures sévères seront prises pour empêcher les frau
des sous tous les rapports.
La foire d'automne aura lieu le dernier Samedi du mois
d'Octobre.