Chemins de Fer
g
i
M. Raphaël Rens,
DÉFENSE NATIONALE
SOCIÉTÉ ANONYME
Met Woensdag, ln Mei
aanstaande zal de BANK
VAN KORTRIJK zijne
bureelen verplaatsen en
openen nummer 52> Boter-
straat.
A dater du Mercredi, lr
Mai prochain, les bureaux
de la BANQUE
DE GOURTRAI seront
transférés rue au Beurre,
n° 52.
3
O
LfJ
011
LU
Q
Hf
LU
0
O
CD
?l
lil
s s
s
HOUBLONS.
.Bruxelles, 3 Avril. Houblon d'Alost 1888,
fr. 22 28 id. Poperinghe-ville, fr. 35 45
id. Poperinghe-village, fr. 30 35.
Londres, 1er Avril. Les prix pour presque
toutes les sortes sont quelque peu en baisse. Af
faires restreintes et consommateurs générale
ment amplement pourvus.
Nuremberg, 31 Mars. - Il ne se fait rien pour
le moment pour l'exportation et comme il ne
règne que quelque demande pour les bons hou
blons verts lesquels sont rares les transac
tions ne sont pas importantes. Tendance passa
blement calme prix sans changement pour les
houblons verts convenables pour la brasserie et
fléchissants pour toutes les autres sortes.
Les affaires sont calmes, mais il s'en est traité
suffisamment pour maintenir une bonne tendance
et empêcher un recul des prix. Les bonnes qua
lités se font de plus en plus rares. Il ne s'en
trouve presque plus en culture, aussi les prix
pour ces sortes se maintiennent-ils très fermes,
et on peut leur prédire en toute assurance une
hausse ultérieure.
Il n'en est pas de même pour les qualités infé
rieures qui continuent peser et malgré les bas
prix auxquels elles seraient obtenables, elles
restent dédaignées.
On écrit d'Alost Les affaires en houblon
d'Alost 1888 n'ont pas présenté beaucoup d'ac
tivité depuis huit jours, mais les prix se soutien
nent avec une certaine fermeté et en-dessous de
fr. 28 30, il reste impossible de se procurer une
marchandise de premier choix. Au moindre
mouvement qui peut se produire d'un moment
l'autre, dans uu article comme le houblon, où
tout est imprévu, les acheteurs seront forcés de
majorer leur prix d'achat, car le stock en mar
chandise de première qualité et de belle couleur
est loin d'être important.
En houblon d'Alost de la prochaine récolte,
on continue d'offrir fr. 50 par 50 kil.mais les
vendeurs sur livraison sont toujours également
réservés.
A la demande du Cercle des Oapacitaire libé
raux et de la Section du Willems-Fonds,
Conseiller communal S1 Josse-ten-Noode, don
nera le Dimanche, 14 c1, 3 heures de l'après-
midi, dans la grande salle de la Tête d'Argent, rue
de Lille, une
CONFÉRENCE PUBLIQUE
FLANDRE OCCIDENTALE.
L'Administration a lhonneur de prévenir
MM. les Actionnaires que la quatre vingt sep
tième assemblée générale semestrielle aura lieu
au Siege de la Société Bruges, Marché du
Vendredi, D n° 12, Lundi 6 Mai prochain,
onze heures et demie du matin et qu'une as
semblée préliminaireaura lieu dans les bureaux
de la Société, 10, Moorgate Street, Londres,
Jeudi 2 Mai, deux heures de relevée.
Les dépôts d actions et de procurations pres
crits par l'article 40 des statuts, pourront être
faits, au Siège de la Société Hruges, au bu
reau de la Société Londres, chez MM. A. Biiffer
et fils, banquiers Londres et chez MM. Baiser
etC", banquiers Bruxelles.
Bruges, le 6 Avril 1889.
Comptes du 2* semestre 1888.
Tirage au sort de 211 obligations 2' série.
39 3e
c
H
S*
X i>
X -c 3
S
g -
'3
•tg
c
c
-
GO
es
LU
GO o
Combien de fois n'a-t-on pas récriminé contre l'habit
noir qui nous fait ressembler un maître d'hôtel ou un
croque mort, et combien de fois aussi n'a-t-on pas annoncé
la fin de ce vêlement tour tour appelé fracsifflet, queue-
de-morue, etc.
Cette fois, paraît-il, sa mort paraît bien résolue, et
voici dans quelles circonstances le comte et la comtesse
de Kersaint, née de Maillv-Nesle, de Paris, doivent don
ner un bal paré le Lundi de Pâques. Il avait été résolu
que les bommes viendraient en habit de couleur, leur
fantaisie, et que l'habit noir serait proscrit.
On en a beaucoup parlé, approuvant cette excellente
idée, et, peu peu, on en est venu se dire que celte me
sure devrait être généralisée et appliquée toutes les
soirées.
Plusieurs maîtresses de maison ont approuvé cette pe
tite révolution du costume.
11 eut pourtant ses beaux jours, cet habit importé d'An
gleterre par le duc d'Orléans, la cour de Louis XVI, où
il fit grand scandale.
11 était alors de drap marron. Les Incroyables l'adoptè
rent pendant la Révolution, et le portaient de drap dans
la rue, de soie dans les salons. Sous l'Empire, il fut un
peu délaissé, car tout le monde, ou peu s'en faut, portait
le costume militaire ou l'uniforme de quelque fonction.
Mais, sous la Restauration, le frac reprit ses droits,
avec un col haut et arrondi, des manches gigot et le
pantalon collant gris-perle. Cette mode persista, avec
quelques modifications, sous la monarchie de Juillet, et
l'on commença alors de porter l'habit bleu-barbeau,
boutons d'or, avec le gilet blanc.
C'était encore le grand genre, au commencement de
l'Empire, de se marier en habit bleu, mais le frac noir
était redevenu la mode, relié par une patte terminée par
deux boutons.
C'était fort laid on y renonça et l'habit, au contraire,
s'ouvrit de plus en plus devant le plastron de chemise,
jusqu'à ce que, il y a une douzaine d'années, on ne porta
plus que des gilets deux boutons.
Le gilet blanc a été très la mode depuis vingt ans,
mais l'habit noir, malgré cette correction et ses allures de
plus en plus étriquées, n'en paraissait pas moins triste.
A dire vrai, il n'était pas si démocratique qu'on voulait
bien le dire, et cette similitude de costume avec les maî
tres d'hôtel ne choquait que ceux au sujet desquels on
pouvait se tromper. L'homme de bonne compagnie se re
connaissait toujours, et l'habit lui allait mieux que tout
autre vêtement.
Maintenant on portera l'habit de drap bleu, ou vert, ou
rouge, ou cerise, ou fraise écrasée, voire cuisse de
nymphe émue, pour rappeler le vocabulaire du siècle
dernier. Il n'y a que l'habit jaune qui ait peu de chances
d'être porté.
On conservera la forme actuelle de l'habit, le gilet
blanc et le pantalon noir, avec escarpin ou le petit soulier
verni. Rien n'est changé que la couleur de l'habit, et cette
multiplicité des couleurs donnera, ma foi, une bien juste
idée de la multiplicité des opinions politiques qui divisent
actuellement la France.
Nous lisons dans la Gazette de Charleroi
Une affaire aussi délicate qu'édifiante est en ce mo
ment en cours d'instruction au parquet du -tribunal de
Charleroi. Elle a pour acteurs de pieux personnages, ce
qui ne l'empêche pas, a g contraire, d'appartenir quelque
peu l'ordre graveleux.
Il n'y a pas bien longtemps, une veuve, plus ou
moins sur le retour, filait encore le parfait amour avec un
jeune homme de cette ville. La veuve avait du foin... dans
ses bas et ne faisait pas mal de cadeaux de bijoux son
adoré, du moins au dire de celui-ci.
Mais le bien-aimé étant allé soupirer ailleurs, la
veuve fut mordue par la jalousie et on cessa de part et
d'autres les relations. L'Ariane délaissée réclama alors
une cassette qu'elle avait confiée la tante de son ex, et
prétendit qu'on en avait distrait un certain nombre de
bijoux. Ce sont ces bijoux que l'amoureux prétend lui
avoir été donnés au beau temps du (lirtage.
Ariane n'en porta pas moins plainte, de sorte que
l'infidèle et sa tante, qui avait reçu la cassette, sont au
jourd'hui en prévention. Il intervient comme témôihs,
dans l'affaire, un ou deux pères jésuites, qui ont reçu les
confidences des amoureux. Les débats, quand ils devien
dront publics, seront sans doute fort affriolants.
Orage en mer. Nous lisons dans la revue Ciel et
Terre
Le vaisseau Edouard, du port du Havre, revenait
d'Amérique avec un chargement de minerai de fer, lors
que, dans la nuit du 31 Octobre dernier, il fut surpris au
milieu de l'Atlantique par un orage excessivement violent
qui se déchaîna sur lui pendant plusieurs heures.
D'après le rapport du capitaine, le bâtiment était
continuellement enveloppé d'éclairs onze matelots furent
renversés sur le pont et restèrent privés de la vue pendant
près d'une demi-journée. Le second et le maître d'équi
page furent également sérieusement atteints par les dé
charges électriques, qui enlevèrent l'un d'eux l'usage de
la parole durant cinq heures. Trois boules de feu firent
explosion sur les agrès avec un bruit effrayant, projetant
des éclats enflammés sur le navire et plongeant dans
l'épouvante les hommes qui restaient sains et saufs sur le
gaillard d'avant. De 3 heures du matin 7 heures du soir,
le capitaine et .le pilote furent les seuls de tout l'équipage
pouvant faire une manœuvre, et c'est sur eux deux que re
tomba pendant tout ce temps la direction du bâtiment.
La violence de cet orage, qui, d'après les renseigne
ments précédents, a été tout fait extraordinaire, doit
être attribuée en partie la nature du chargement du na
vire, entièrement composé de minerai de fer.
sur la
par la
i l TMorn A HUÉE.
des
de la
Le Directeur-Gérant,
A. CHANTRELL.
ordre du jour
ua
us
us
O
-sfl
is-
DC
ce
-e
LU
f-
s
LU
G*
1-
et z
X g
7=^3
im w a
si, î3d aa
- S
J2
g -g
15
05 3 §-
fl m
a i
M
c
aï
m i
es
«a
_8
"5a
-s;
eô
e
s
sa
«a
8
sa
s/a
8
J3
CO
rf) 3
9
o
LD
£5 -
r- «- 30
9 Oa
ti»
o O C
O
ou C
WQ co
C
0 c
1 9
I C i) o
8
sa
83
S
<D
en
G
-c
s-
O
O
-c
G
(V
4
s o
«P. o
o 2
o SE
C
C
cm ou©
3
—-a r-
W
8-0 rr*
ce
O 2
oa ra
c
co
-"I
8 "S
sO
C- w
aO -
2
sa
1 tn
I—
-C; S
c
a
M C
06 O
bf.33
C
a
<*"3 0
U 2
N :J~,
s
bC C-
-00©
5 re
«a-
e
«o-
-y
8
e
«8
o o
<2 o
so o
zo f*
"8 -
eo
S
-o
O
G*
C
u
co
bn
g
-g
g
M Ses
CO
so
e
a 1
ee
Qcn
"c
C
<1? C
s-
G
6© *93
'ZI
-
-c Ci
1 <c'
I d 12
S* ^3 t
-s* 4
S re
N'a
«o
-se
8
e
o
o
o
ses
S
"sa
t.
«o
8 00
8
CS
8
«o
53
83
5-
O
O
to
co
2*
s
«s»
s
§-
8
sa
83
M
g
Ul
im
w
Te
S
rs
-w
s
çrz
P=3
CotH
o
o©
©O
PC
W
es g
UJ
es îm
c
n o
(O
z
o
<t
hr
_J
D
CO
z
O
O
en
tu
CO
"3
1
cd
T2
en
O
G
t-,
G
es
3
O
en
<D
th
G—
"G
eo
J3
-O
L,
oT
•*->
%m
en
u-ss
cd
0)
c.
J-J
en
a
15
£3
S
G
la
es
3
a
O
O
0.
G
ce
G
S?
O
O
C
-Q
0
60
.05
i
00
G
CO
(N
63
O
-2
a a.