y Acta Sanctorum. Chronique judiciaire. SURDITE Met Woensdag, ln Mei aanstaande zal de BANK VAN KORTRIJK zijne bureelen verplaatsen en openen nummer 52, Boter- straat. A dater du Mercredi, lr Mai prochain, les bureaux de la BANQUE DE GOURTRAI seront transférés rue au Beurre, n° 52. État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. travail dont la rédaction ambiguë a fait suer sang et eau nos édiles. Pour pouvoir se rendre compte de cette élu- cubration administrativo-machiavélique, il faut lire entre les lignes et se livrer un vrai travail de Bénédictin. Néanmoins, comptant sur l'indulgence de nos lecteurs, nous tâcherons, aussi exactement que le permettent les documents que nous avons pu réunir, de les renseigner, le plus tôt possible, sur l'exacte et déplorable situation financière de la ville. En intitulant notre dernier article sur les fêtes de Bienfaisance un mot pour la fin nous croyions bien définitivement ne plus devoir re venir sur cette question. Malheureusement nos tonsurés n'ont pas été de cet avis et Dimanche {lassé, l'un d'entre eux a réouvert le feu en par ant de nouveau de la fameuse tranche de jam bon offerte par la main coupable d'un boucher ultra-catholique, et mangée innocemment par quelques-uns des Ecossais figurant dans la Ca valcade. Il a, cette occasion, remaudit les fêtes du Carnaval et voué de nouveau aux flammes éternelles tous ceux qui d'une manière quelcon que ont commis le crime d'y contribuer. Mais, puisque le grand Lama de la chrétienté Poperingnoise se plaît tant reparler de ce fait auquel il paraît attacher une bien grande impor tance, nous nous permettrons de demander notre doux et charitable pasteur pourquoi il ne saisit pas cette occasion pour blâmer celui de ses subalternes qui, le Mercredi des'Cendres, comme nous l'avons relaté, a fait la noce depuis midi jusqu'à 6 heures du soir, et cela malgré les lois de 1 église qui, en temps de carême, défendent aux fidèles de prolonger, au delà de deux heu res, les plaisirs de la table. Il nous semble que cette infraction la disci pline ecclésiastique est autrement grave, car la préméditation est évidente et le mauvais exem ple vient de haut. Quel vantard que ce prêtre qui a déclaré, du haut de la chaire de vérité, que s'il eut su, qua torze jours plus tôt, qu'une fête de Bienfaisance allait s'organiser I'operinghe, il aurait bien empêché cette monstruosité de se produire dans sa ville Mais aussi quel maladroit per sonnage Il reconnaît, le doux pasteur, que, malgré toute sa puissance, trois mois n'out pu suffire lui et ses aides-camp, les Stoute Karel et autres tonsurés ejusdem farinœpour faire avor ter les projets qu'ont pu concevoir ses paroissiens et qu'ils se sont permis d'exécuter sans y être préalablement autorisés par ceux qui se croient tout jamais les maîtres de la ville. Il lui fallait encore quatorze jours, pas un de plus ni un de moins nous allons être généreux et pour lui éviter l'avenir de nouvelles décep tions, nous le prévenons charitablement que ceux, réussi qui, dans deux années de suite, ont si bien leur œuvre philanthropique, sont bien décidés recommencer, malgré les malé dictions que leur réservent les disciples du Christ. Qu'il prenne donc ses précautions, co charita ble prêtre, et qu'il ne perde pas de vue que ses ouailles veulent encore, l'année prochaine, venir au secours des malheureux. Franche cordialité qui règne dans la musique du K.k. Dans la répétition du Mardi, 26 Mars dernier, un honorable citoyen de notre ville, qui, il y a quelque temps, avait mis généreusement la disposition du comité de la musique du K.K. un instrument neuf de premier choix, manifesta le désir de rentrer en possession de sa propriété. Félix, au lieu de remercier M. Vde ce qu'il avait bien voulu mettre cet objet la dis position de ses artistes et de rendre l'objet récla mé, ne voulut rien entendre et envoya le récla mant aux cent mille diables. Indigné de ce refus, M. Yinsista plus vivement et, en termes des plus énergiques, il somma l'avocat manqué de lui donner satisfac tion. Voyant que les choses prenaient une tournure sérieuse et se trouvant dans l'impossibilité de rendre l'instrument demandé, Félix prit peur et déclara qu'il ignorait ce que cet instrument était devenu, qu'il croyait que peut-être on en faisait usage au collège bref qu il allait faire des re cherches pour le découvrir. Mais M. Yne se payant pas de promes ses, voulut l'instant même entrer en possession de sa propriété. Le pauvre Félix lui présenta alors un instrument tout bosselé et qui semblait avoir assisté la manifestation du 7 Septembre. M. Vle refusa avec enthousiasme et menaça le sieur Félix de le poursuivre en justice pour le cas où il ne serait pas fait droit sa demande. Pour évitef l'esclandre, le pauvre Félix dut se résigner recourir un avocat qu'il chargea de présenter ses excuses M. Y.en même temps qu'il lui promettait une pleine et entière satisfaction. Ainsi se termina cette affaire qui prouve une fois de plus l'aménité de celui qui est destiné devenir le Bourgmestre de la ville de Poperinghe. Programme du Concert que la Société Phil harmonique donnera, Dimanche prochain, 14 courant, 11 heures du matin, sur la Petite- Place, l'occasion de la fête patronale de son Président. MATINÉE MUSICALE DU 14 AVRIL 1889. 1. Les Chasseurs Verts, marche militaire, avec clairons et tambours. E. Van Elslande. 2. Ouverture de la Meunière. Roosenboom. 3. Caprice concertant pour 2 clarinettes. Schreiner. 4. Jérusalem Fantaisie bril lante. Verdi. 5. Vie d'Artiste, valse. Strauss. Nous invitons d'une manière spéciale M. Majeur et son officier d'ordonnance, M. Mineur, venir assister cette Matinée Musicale, afin de pouvoir, comme l'année passée, honorer M. Van Elslande et ses artistes de leurs intelligentes critiques. Nous apprenons, qu'en cas de mauvais temps, le Concert sera remis au Dimanche suivant, la même heure. L'abbé Dupas, l'ancien vicaire de Mauves, dont on a raconté la curieuse odyssée avec Mlle X et l'arrestation au Havre, vient d'arriver au Havre entre deux gendarmes et a été écroué la prison La Fayette. 11 comparaîtra devant la justice sous l'incul pation de vol par recel. Le procès donnera lieu de curieuses révélations. Dans l'une des malles des fugitifs, on a trouvé divers ustensiles, entre autres... deux irrigateurs. LE TESTAMENT D'HANE-STEENHUYZE. Le tribunal de Bruxelles a prononcé hier dans cette cause le jugement donne gain de cause Mme Verbrugghen, pour laquelle avait plaidé Me Bara. Les enquêtes, dit ce jugement, ont formé la conviction que le testament a bien été écrit par le comte d'Hane et remis par lui Mme Verbrugghen. En conséquence,ce testament sortira ses pleins et entiers effets. UN BOURGMESTRE PIEUX. Le tribunal correctionnel de Namur a eu s'occuper, Samedi dernier, du cas de M. Gustinf1 bourgmestre d'Hingeon. M. Gustin qui", paraît-il, doit sa nomination au gouverneur, le très clérical M. de Montpel lier, était prévenu d'avoir outragé ses collègues du conseil en leur prodiguant les doux noms de lâches et de crapuleux et en disant, entre autres aménités, que la place de l'un d'eux était non pas au conseil communal, mais au bagne. Il résulte de l'instruction que la grande co lère de M. Gustin avait été provoquée par l'in terpellation d'un honorable conseiller au sujet de la disparition d'une pièce administrative. Circonstance atténuante ou aggravante, com me on veut, M. le bourgmestre était ivre comme toute la Pologne. Le tribunal l'a condamné 50 fr. d'amende, aux frais du procès et 100 fr. de dommages- intérêts envers le conseiller Dieudonné. Pour un disciple de la grande école du res pect, ce n'est vraiment pas trop mal. et bourdonnements dans la tête. l'hecto litre. HOUBLONS. Alost, 8 Avril. La demande pour la con sommation est devenue un peu plus active, mais les prix du houblon d'Alost 1888, tout en se sou tenait, avec une certaine fermeté, n'éprouvent encore aucune amélioration appréciable et les cours continuent varier sur notre place de 22 30 fr. par 50kil-, selon qualité et marque. Par contre, les acheteurs er^houblon belge de la pro chaine récolte offrent résolument de 50 55 fr., selon les conditions de vente et époque de livrai son, mais il ne se présente guère de vendeurs. Les premiers travaux dans leslioublonnières sont en retard sur les années précédentes, par suite du mauvais temps et des pluies persistantes. - programme Capsules Guyot, 19, rue Jacob, Paris, bronchites chro niques, asthmes., catarrhe, rhumes opiniâtres. Prix 2 fr. 50 le flacon. Les capsules sont blanches, et sur cha cune est écrit le nom Guyot. Dans toutes les pharmacies. En 2 jours, guérison garantie de la toux, la plus an cienne et la plus pénible par la PASTILLE VVALTHÉRY qui se vend UN FRANC LA BOITE dans toutes les pharmacies. - La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. du 5 au 12 Avril 1889. Naissances: Sexe masculin, 5; id. féminin, 5. Décès Soret, Louis, gymnasiarque, 31 ans, époux de Maria Paillet, Grand'Place. Odent, Louis, tonnelier, 45 ans, époux de Thérèse Dejaegher, rue S1 Jean. Panne- koucke, Cécile, sans profession, 64 ans, veuve de Pierre Laçante, rue du Lombard. Grau, Angélique, religieuse, 75 ans, rue S'Jacques.—Reynaert, Jean, sans profession, 81 ans, célibataire, rue Longue de Thourout. Lamote, Marie, dentellière, 81 ans, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masc. 6 id. fem. 5. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 13 Avril 1889. NATURE des GRAINS ET DENRÉES kilogrammes quantités vendues prix moyen PAR cent k1l0gr. poids mo de Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron 16,600 800 400 700 2,900 4,000 12,756 19 50 15 50 16 00 19 00 18 50 8 50 290 00 1 60 80 73 44 80 80

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3