Il sera déposé, pendant quinze jours, au Secré tariat, où les intéressés pourront en prendre con naissance. Le journal portait en recettes fr. 110,127 71 En dépenses fr. 72,215-78 Excédant fr. 37,911-93 Constaté en caisse et représenté par des va leurs énumérées dans le procès-verbal Le Conseil prend acte du dépôt de ce docu ment. Le Conseil, sur la proposition du Collège, ac corde le subside demandé Le Conseil charge le Collège de soumettre l'approbation de la Députation Permanente avec un avis favorable, le procès-verbal de la vente d'arbres, tenue le 18 Février 1888, la re quête de la Commission des Hospices Civils, par M. le Notaire Reynaert. de résidence Oostvle- teren, sur des propriétés de la dite administra tion, sises Reninghe et Oostvleteren. Le prix d'estimation était de fr. 2,309-00. La vente, y compris les 10 a produit fr. 2,213-20. L'état des frais, également approuvé, s'élève fr. 136-80. Le Conseil, sur la proposition du Collège, dé cide l'unanimité, (sauf M. Vermeulen qui déclare s'abstenir raison de sa parenté avec l'impétrant,,) qu'il y a lieu de solliciter de la Dé putation Permanente, l'autorisation de louer main ferme, M. Vermeulen-Bonté, brasseur Yprès, pour un nouveau terme de 18 années, S rendre cours le lr Octobre 1889, deux parcelles e terre, sises Vlamertinghe, l'une de 2 ares 81 centiares, étant le fonds du cabaret het Vij- verhvis l'autre de 45 centiares, étant le fonds de l'écurie adossée au bâtiment ayant servi de demeure l'éclusier de l'étang de Dickebusch, les dites parcelles prendre respectivement sur les parcelles cadastrales figurant sous les nos 774bis et 775. Ce nouveau bail serait concédé moyennant les charges, clauses et conditions énumérées dans l'acte précédent. La redevance payer annuellement serait de fr. 32-60. L'ordre du jour appelle ensuite l'examen d'une demande de rétablissement de la seconde place de vicaire l'église S1 Nicolas. Par sa dépêche, en date du 21 Mars dernier, M. le Gouverneur de la province fait connaître que M8rl'Evêque de Bruges a demandé M. le Ministre de la Justice le rétablissement de cette seconde place Ce haut fonctionnaire prie le Collège de lui faire parvenir dans le plus bref délai possible, l'avis motivé du Conseil Commu nal ce sujet, sous forme de délibération, ainsi que l'avis de l'administration fabricienne. Celle-ci consultée d'urgence a adressé au Col lège un extrait en double de sa délibération. Considérant que déjà avant 1830 jusqu'en Juin 1884 l'église de S1 Nicolas a eu une deuxiè- me place de vicaire Que la population de la paroisse n'a pas di- minué depuis 1830, mais que par suite de l'é- blissement du chemin de fer et des quartiers Hynderick et du Commerce, elle a au con- traire augmenté Qu'elle augmentera encore la suite delà création de l'important quartier de la gare déjà décidée par le Conseil Communal et ap- prouvée par 1 autorité supérieure v Que la paroisse s'étend trois kilomètres du côté de Dickebusch et touche aux territoires des comnriunes de Voormézeele et de Vlamer- «-une distance de plus de deux kilomè- très de l'aggloméré -, Que la population entière s'élève plus de trois mille trois cents habitants Que pour ne pas laisser en souffrance le ser- vice et les besoins du culte, les fidèles ont été obligés de maintenir leurs frais la deuxième place de vicaire mais que par suite de la crise générale et surtout de la crise agricole, les res- sources ont diminué et sont devenues tout fait insuffisantes pour subvenir l'entretien de cette place Pour ces motifs le Conseil, après délibéra- tion, est unanimement d'avis qu il y a lieu de rétablir la deuxième place de vicaire l'église S1 Nicolas, M. le Président déclare la discussion ouverte. Nous ne sommes guère compétent, dit-il, pour émettre un avis en parfaite connaissance de cause. Le Conseil de fabrique lui,est mieux placé que nous pour apprécier les besoius du culte et se prononcer sur la question qui nous est sou mise. 8uels motifs on reviendrait sur un fait accompli n avis favorable du Conseil communal équi vaudrait un blâme adressé au ministère qui a décrété la suppression. Au surplus, ajoute l'honorable membre, on devrait laisser aux fidèles le soin de payer les ministres des cultes. Ce serait plus rationnel. D'autres membres semblent également d'avis que le Conseil ne doit pas se prononcer, ni dans un sens ni dans l'autre. D'ailleurs, dit-il, en thèse générale les vicai res sont nos adversaires politiques. Et plus on en nommera, plus nos adversaires seront forts et plus ils nous feront la guerre. Et ce point de vue encore, nous ne pouvons et nous ne devons contribuer augmenter leur nombre. Après un nouvel échange d'observations entre divers membres, la proposition formulée par M. le Président est mise aux voix et adoptée par onze voix contre deux abstentions (MM. Beau- court et Colaert). (La suite auprochainn n°). Ypres, le 24 Avril 1889. Tout coup, et sans crier gare, le Journal d'Ypres, dans son numéro du l i Avril, pous sait des cris de paon propos d'un brillant succès remporté par le parti catholique dans les examens électoraux. Le Progrèsétonné, répondit par un premier article, qu'il faisait ses réserves comme il en fait encore mainte nant) au sujet des chiffres cités par son pieux confrère, et, par un second, que, en admettant l'exactitude de ces chiffres, les conclusions qu'en tirait le Journal dYpres étaient menson gères et ridicules. Sur ce, Samedi passé, le loustic Journal embouche de nouveau sa trom pette et riposte.... par des bouffonneries. Lais sant de côté le fond de la question, il soutient que les deux articles du Progrès se contredi sent, il ergote sur le sens du mot ignorantisme, il va môme jusqu'à dire qu'on est ignorantin parce qu'on est libéral (1), il compare les cléri caux aux Chinois contemplant leur nombril, etc., etc... Le plus curieux, c'est qu'il trouve que le Progrès est dans une rage, mais dans une rage 11 aurait mieux fait de dire que le Progrès hausse tout simplement les épaules Mais, laissons-là ces niaiseries. Revenons surfcertaioo allirmation du Jour nal d'Y près. Les libéraux, dit-il, ne paient pas un rouge liard de leur poche pour leurs écoles, tandis que les catholiques entretiennent l'en seignement libre de leurs propres d niers. Nous empruntons ce sujet quelques/réflexions IEtode'.belge. Ce n'cstjpasjen faveur de l'en seignement public, c'est-à-dire de son propre enseignement, que le gouvernement se livre aujourd'hui d s prodigalités, mais en faveur de l'enseignement libre. Il est peu ou point d'écoles cléricales, de collèges épiscopaux et d'institutions religieuses qui n'émargent au jourd'hui au budget sous une forme quelcon que. Des établissements catholiques (ecoles primaires, ecoles normales, ecoles industrielles, écoles ménagères et autres) sont subsidièes directement par le trésor public. Des institu teurs catholiques reçoivent, sous des prétextes divers, des subsides du gouvernement. Des prêtres occupes comme professeurs dans les collèges épiscopaux et dans les institutions re ligieuses, sont en réalité payés par le gouver nement comme exerçant les fonctions de chapelain ou de desservant d'une chapelle érigée en succursale pour les besoins de la cause. Des prêtres (et ceci est d'une malhonnê teté toute cléricale) émargent au budget de l'Etat comme vicaires de paroisses, dans les quelles ils n'ont jamais résidé et qu'ils ne con naissent que de nom, alors qu'en réalite ils sont occupes comme professeurs dans les éta blissements cléricaux. Cette vieille rubrique, les gaspillages scolaires, dont les cléricaux ont tant abusé, pourrait donc maintenant être re tournée contre eux avec infiniment plus de raison. Impudence malavisée. Un journal catholique raconte (va-t'en voir si c'est exact) que les candidats l'electorat ca- pacitaire sortant des officines cléricales obtien nent leur diplôme bien plus aisément que ceux qui ont été préparés par les libéraux. La pro portion des réussites est tout l'avantage des premiers, disent-ils. Et ils demandent ironique ment M. Bara s'il y a aussi des trucs dans ces succès. Pourquoi n'y en aurait-il pas? Le dol et la fraude caractérisent l'intervention cléricale en toutes choses. Il serait bien étonnant que les calotins ne trouvassent pas le moyen de favori ser leurs créatures l'examen électoral comme en toute autre circonstance. On se rappelle les jolies manœuvres imagi nées par les instituteurs catholiques pour don ner leurs écoles, aux concours, une fausse apparence de supériorité. La fin ne justifie—t—elle pas les moyens? Une fois que la conscience est accommodée la sauce jésuitique, elle est et reste oblitérée. La dernière lettre de l'évèque de Gand propos des exploits du vicaire Bonner donne la mesure exacte de celle morale épiscopale qui approuve toute espèce de malpropreté dès qu'elle se fait ad majorem Ecclesiœ gloriam. P.-S La Flandre libérale publie une cor respondance de Wolverthem, dans laquelle il est dit que des irrégularités graves ont été commises l'examen électoral qui a eu lieu dans Cette commune le24 mars Ona constaté des actes de partialité. Des fraudes ont été signalées. Et ces faits ont été dénoncés l'au torité compétente. Voilà, ce nous semble, une réponse qui ne se fait par attendre au journal qui a cru devoir interpeller ironiquement M. Bara sur les suc cès cléricaux. (Chronique). M. l'Echevin Cornette donne lecture du procès- verbal de vérification de la caisse communale, vérification faite le 3 Avril courant. M. le Président donne lecture d'une lettre en date du 8 courant, par laquelle la commission du Sport Hippique sollicite un subside de 500 fr. en vue des courses qu'elle organise pour le Di manche 2 Juin prochain. M. le Président expose que le traitement aflecté par l'Etat la place dont s'agit a été supprimé par arrêté royal du 20 Avril 1883. Mle Président donne lecture de ce document dont voici les passages essentiels M. Colaert déclare vouloir s'abstenir en sa qualité de président de l'administration fabri cienne intéressée. AI. le Président se demande pourquoi le Con seil est saisi de la demande de rétablissement de la place de vicaire tandis que son avis n'a pas été demandé lorsqu'il s'est agi de la suppression. M. Vermeulen est d'avis que le Conseil ne doit pas intervenir dans cette question. Si on a sup primé la place en 1883, c est qu'il y avait de bonnes raisons pour le faire. Il ne voit pas pour M. Colaert insiste pour que le Conseil, s'il se prononce, n'émette pas un avis défavorable. M. le Présiilent propose de s'en référer pure ment et simplement la décision du gouverne ment. Cela n'est ni favorable, ni hostile. M. l'Echevin Cornette partage cette manière de voir. Quelqu'il soit, dit-il, notre vote est sans portée et ne pèsera pour rien sur la décision du gouvernement. Nous n'avons pas nous prêter une discussion qui n'est qu'un prétexte pour nous faire faire ici en public notre examen de conscience. Nous n'avons pas intervenir dans les affaires du culte. Cela n'est pas de nôtre compétence. PO P

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2