Nouvelles locales.
Les Courses.
Beaux-Arts.
Nécrologie.
Conseil communal d'Ypres.
Si c'est vrai, c'est un tort. Dussions-nous être
seul de notre avis, nous le répétons c'est un
tort 1 En donnant leur démission, ces honora
bles officiers doivent songer qu'ils feront un
vide difficile h combler. Ils doivent se convain
cre qu'ils feront le jeu de ceux qui ont organisé
la cabale contre laquelle nous prolestons. On
nous dira peut-être il n'est pas de la dignité
de M. Fraipont de servir sous les ordres de
l'individu qui l'a supplanté. Qu'importe ce
Monsieur 1 La dignité de M. Fraipont est bien
au-dessus de cela Les souffrances d'amour-
propre que le lieutenant pourra ressentir seront
amplement compensées par l'accueil que lui
feront toujours ses camarades. Cordialité pour
le lieutenant, dédain pour le capitaine 1 De
quoi le lieutenant se plaindrait-il
N'oublions pas, en parlant des élections de
Dimanche, de féliciter la 3* compagnie qui a
élu comme sous-lieutenant M. Alfred Dumon.
A la bonne heure 1 Nous applaudissons de tout
cœur cette nomination.
Le Journal d'Ypres noua provoque sur la ques
tion du tram Ypres-Armentières.
Imprudent Il ne sera jamais appris. Il nous a
aussi provoqués sur la question des 14. Quand on
le met au pied du mur, il crie la scie répé
tition.
Il pourrait bien y avoir aussi une scie répé
tition pour le tram. Attendez.
A propos du concert donné au Parc par la
musique des Sapeurs-Pompiers le 12 Mai passé,
le petit roquet qui a nom Journal d'Ypres
s'est plaint de ce qu'on ne lui avait rien commu
nique. Nous avons répondu que sa réclamation
était peu loyale, attendu que, quand on lui en
voyait des communiqués de l'espèce il ne les
insérait pas, ou bien qu'il ne les insérait que si
bon lui semblait. Tenant peu compte de ce rai
sonnement fort logique, le petit Monsieur
revient dans son numéro du 29 Mai sur sa pré
cédente réclamation. 11 faudrait donc, d'après
lui, que le corps des Sapeurs-Pompiers se ran
geât ses caprices On devrait lui envoyer
régulièrement des annonces de concerts ou des
programmes en lui abandonnant le soin de les
insérer ou de les passer sous silence, selon son
appréciation du moment. Ce serait un peu fort
Quant sa distinction entre lgs fêtes données au
profit d'œuvres libérales et les concerts donnés
pour l'agrément du public, elle est entièrement
controuvée. Jugez-en En 1884, un premier
programme envoyé au Journal d'Ypres ne fut pas
inséré. Nous crûmes un oubli. Mais il en Tut
de même pour un second programme de lamême
année. Dans ces deux programmes figuraient des
motifs d'une opérette en vogue, François les
bas bleus. Le petit Monsieur y aura-t-il trouvé
une allusion aux blauwe koussen C'est possi
ble. Mais alors, si un concert donné par les
Pompiers annonçait des motifs du Barbier de
Séville, le même petit Monsieur pourrait y voir
une allusion Basile et refuserait de nouveau
l'insertion
A partir du 24 Août 1884, voyant de la mau
vaise volonté dans ces refus d'insertion, on a
cessé d'envoyer le programme au Journal d'Ypres.
Le 8 Mars 1887, on écrivit cependant l'éditeur
clérical pour lui demander 1 insertion gratuite
du programme du concert donné le 13 Mars au
profit des victimes de la catastrophe de Quare-
gnon. Nouveau refus. Le mauvais vouloir du
roquet est évident. De quoi se plaint-il dans son
dernier article
Prendrait-il, par hasard, ses lecteurs pour des
idiots
Le clérical roquet d'Ypres est décidément d'une
malice rare. Le Progrès, imprime-t-il, se l'est
tenu pour dit il ne souffle plus un traître mot
du tram Ypres-Armentières. Eh bien et notre
article du 26 Mai, 2a page Ie colonne, auquel
nous attendons toujours réponse Parbleu, M.
Colaert doit bien souvent s apercevoir que
Quant la petite leçon qu'il croit nous avoir
donnée, nous lui répondrons tout simplement
qu'il ne lui sied guère de donner des leçons
qui que ce soit et que la plupart du temps il
ferait bien de retourner l'école pour en rece
voir des leçons de politesse entr'autres.
Favorisées par un temps superbe, les Courses
organisées par le Sport Hippique de notre
ville, ont réussi en tous points.
Cette fête a été un vrai succès et pour les or
ganisateurs et pour ceux qui y ont pris part
commencée vers 3 heures, elle ne s'est terminée
qu'à 5 1/2 heures.
Yoici les résultats de la journée
1. Lanterne, M. A. Yerstraete, en 5m 05
2. Laura, M.. J. Decock, en 5m 28.
3. Pegriotte, M. Soenen, en 5m 56.
2e Course. Prix de la ville, 600fr.
(Course plate réclamer) 1,600 mètres environ.
2. Little Miss WenlochM. Franck.
3. Lully, M. de Lichtervelde, tombé.
Course internationale au trot monté 800 fr.
3,000 mètres minimum.
1. Engineer, MM. Herbau et Boucquey.
2. Uriël, M. Van Ackere.
3. Varvar, M. Dilliés.
4. Malinois, M. Coddens.
1. Tabatière, M. le Baron Van Loo.
2. N. de Truth, M. Franck, dérobée.
1. Engineer, MM. Herbau et Boucquey,
2. Pas de Chance II, M. Lambert.
3. Navette, M. Callaert.
Les journaux de Paris nous apportent le nom
de Mlle L. De Hem, la suite des mentions honora
bles obtenues au Salon de Paris.
Nos plus sincères félicitations la jeune
artiste.
Une des familles les plus honorables et
les plus estimées de notre ville, vient d'être
cruellement éprouvée.
M. Henri Thiebault, Président du Denier
des Ecoles Laïques, est mort inopinément
Mardi dernier, l'âge de 60 ans.
Le temps et l'espace nous font défaut
pour faire l'éloge du regretté défunt qu'il
nous suffise aujourd'hui de dire qu'il était
de ces libéraux ardents et convaincus dont
on ressent profondément et longtemps la
perte.
Ses Funérailles auront lieu Jeudi, 6 Juin
1889, 3 heures, l'église S1 Pierre.
Nous offrons sa famille éplorée l'hom
mage de nos profondes sympathies.
Séance du 1' Juin 1889.
Sont présents MM. Bossaert, Echevin fl°M
de Bourgmestre-Président Cornette, Echevin
Soenen, Brunfaut, Beaucourt, Gaimant, Ver-
meulen, Poupart, Verschaeve, Van Daele, Van
Eeckhout, Colaert, Conseillers Gorrissen, Se
crétaire.
La séance est ouverte 5 1/2 h.
Communications.
adoptant un nouveau plan pour l'aménagement
des terrains provenant de la démolition du
bastion n° 2 et du comblement du fossé dit Bo-
terplas.
La même dépêche porte que le cahier des
charges, clauses et conditions pour la mise en
vente des dits terrains a été approuvé.
Pris pour notification.
A cette fin, il a dénoncé le bail en vertu du
quel l'Administration des postes est installée
dans cet édifice et a, mis celle-ci en demeure de
chercher un local en ville. Deux maisons ont été
indiquées comme répondant cette destination.
Ce sont 1° la maison de feu M. Sartel, président
honoraire du tribunal, rue du Verger, et celle
de feu M. Spillebout, Grand'Place.
M. le Directeur provincial des postes a répon
du ainsi qu'il suit, sous la date du 31 Mai dr
En vous remerciant des renseignements que
vous avez bien voulu me fournir par vos let-
très du 17 Avril dernier, n° 2070 et du 27 cou-
rant, n° 4118, j'ai l'honneur de vous faire
connaître que les deux maisons que vous
m'avez signalées sonfrà vendre et non louer.
Or, il n'entre pas dans les intentions de
n l'Administration des Postes d'acheter un local
Ypres. J'ai donc invité le Percepteur re-
chercher s'il ne serait "pas possible de trouver
un particulier ou un entrepreneur qui consen-
tirait construire, d'après un plan fournir
et moyennant un loyer déterminer, une mai-
son pouvant convenir pour l'instaUation du
bureau et pour le logement du titulaire.
Si, dans cet ordre d'idées, vous connaissiez
quelqu'un qui serait disposé entrer en négo-
ciations avec mon administration, je vous
n serais très obligé de me le faire savoir.
Veuillez agréer, etc.
c) M. le Président rappelle que, pâr arrêté en
date du 20 Avril 1889,1a Députation Permanente
du Conseil Provincial avait nommé en qualité
de membres de la commission administrative de
l'Académie des Beaux-Arts et de l'Ecole Indus
trielle, MM. le Chevalier de Stuers et Ferdinand
Van Daele, proposés par le Conseil Communal
comme seconds candidats, de préférence MM.
Oscar Poupart, Conseiller Communal, et Jules
Boedt, receveur des Hospices, proposés comme
premiers candidats.
Le Collège n'a pas dissimulé la Députation
Permanente tout l'étonnement causé par une
semblable mesure, que rien ne semblait justicier.
Il a été tenu compte de ces représentations,
faites d'ailleurs en termes très modérés.
La Députation a rapporté son arrêté du 2
Avril et a nommé membres de la commission
dont s'agit MM. Poupart et Boedt.
Taxes communales.
Le Conseil arrête définitivement a) 545 fr.,
répartis sur 24 chevaux de luxe et 61 chevaux
mixtes le rôle de la taxe communale en 1889.
Les dits rôles arrêtés provisoirement par le
Conseil en séance du 20 Avril dernier ont été
déposés au Secrétariat pendant le délai prescrit.
Aucune observation ou réclamation n'a été
faite par les contribuables.
Hospices location d'immeubles.
Le Conseil approuve le cahier des charges,
clauses et conditions proposé par la commission
des Hospices Civils pour la location d'un certain
nombre de biens ruraux pour un terme de neuf
années, prendre cours le lr Octobre prochain.
Le fermage actuel est de fr. 18,450-47.
La soumission par laquelle M. le notaire
Titeca s'engage procéder la dite location,
moyennant la somme de fr. 117 titre d'hono
raires, y compris tous les frais, est également
approuvée.
Rien n'est si dangereux qu'un maladroit ami.
Ie Course. Prix de l'Agriculture, 190 fr.
2,600 mètres environ. Trot attelé.
1. Lomna, M. le Baron Van Loo.
3e Course. Prix de VYperlée.
4e Course. Prix des Membres Protecteurs.
(Welter Handicap), 600 fr. 1,200 mètres.
5e Course. Prix de la Plaine, 800 fr.
International au trot attelé, 4,000 mètres
minimum.
a) M. le Président donne lecture d'une dépê
che en date du 17 Mai dernier, 2ma Direction, 3me
Division, n° 79105, par laquelle M. le Gouver
neur de la province fait connaître que la Dépu-
tation permanente a émis un avis favorable au
sujet d'une délibération du Conseil communal
b) En présence de l'insuffisance tous les jours
plus évidente de l'emplacement réservé au petit
marché au beurre (partie du rez-de-chaussée des
Halles comprise entre le bureau de police et le
Nieuwwerk,») le Collège croit devoir poursui
vre l'incorporation dans le dit marché des locaux
actuellement occupés par la police locale et par
le bureau des postes.
Ordre du jour.
b) A fr. 1,564-50 répartis sur 17 chiens de
chasse et 1,009 chiens ordinaires le rôle de la
taxe communale pour 1889.