POPERINGHE. Société Philharmonique, Nouvelles diverses. Programme des morceaux qui seront exécutés par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers, sous la direction de M. J.Wittebroodt, au Jardin de la Concorde, Dimanche, 16 Juin 1889, 5 h. du soir 1. Marche militaire, E. Van Elslande. 2. Fest-Ouverture, Lortzing. 3. Mosaïque sur Robert-le-Diable, Meyerbeer. 4. La Caravane, marche orientale, G. Asch. 5. Excelsior, air de ballet, Marengo. 6. L'amour mouillé, valse, Levasseur. Denier des Écoles Laïques. Les Philharmonistes Calais. Nous lisons dans le Patriote de Calais JOURNÉE DU DIMANCHE 2 JUIN 1889. La Société de Poperinghe. Dès 8 heures, un public nombreux se diri geait du côté du Front Sud pour assister au magnifique concert que donnait la Société Philharmonique de Poperinghe. Quelle bonne fortune pour les vrais musiciens d'avoir pu en tendre cette phalange artistique que dirige si habilement un chef de grand talent, M. Van Elslande. Us sont soixante-dix exécutants et tous de première force. Le programme était parfaitement composé. Nous ne trouvons pas de langage assez élevé pour décrire l'enthousiasme du public après avoir entendu l'ouverture de Guillaume Tell rendue d'une façon tout fait magistrale. Les nuances sont rigoureusement observées et les effets rendus avec une puissance vraiment rare. En un mot, c'est d'une exécution parfaite. Le public était enthousiasmé, aussi, c'est par des applaudissements longuement répétés qu'il a acclamé la Société de Poperinghe pendant toute la soirée et surtout lorsque MM. Paclotet Cuvelier ont offert M. Van Merris, le sympa thique et dévoué président de cette Société ainsi qu'à M. Elslande deux magnifiques bou quets. Le concert a commencé et s'est terminé par la Marseillaise et la Brabançonne que le public a redemandé grands cris. Détail intéressant tous les membres exécutants ou non de cette grande Société portaient attachées leur poi trine les couleurs de la France. Et maintenant au nom de la population calaisienne, au nom des enfants de nos écoles, pour lesquels ce con cert a été donne, merci la Société Philharmo nique de Poperinghe de sa participation nos fêtes. On évalue près de 8,000 le nombre des personnes qui étaient Dimanche soir au jardin de Richelieu. JOURNÉE DU LUNDI 3 JUIN Inauguration <lu Port. AI h. 45 la flotiile se dirige vers le nouveau bassin, au passage des écluses, la musique Mu nicipale joue la Marseillaise arrivé la forme de radoub où tout le monde descend nous trou vons encore là l'excellente musique de Pope ringhe qui salue le chef de l'Etat et les invités par la Marseillaise. En passant devant eux M. Carnot se décou vre et crie: Vive la Belgique! auquel répond celui de Vive la France. Visite aux fabriques. L'inauguration du Port terminé, le président et sa suite se mettent en roule en voiture pour aller visiter les fabriques de tulle. La première fabrique qui a reçu la visite de M. Carnot, est celle ae M. Hénon les ouvriers ont exécuté en sa présence une petite pièce de Valenciennes de quelques centimètres carrés, au centre de laquelle se trouvait l'inscription Vive Carnot. Les ouvrières ont offert au prési dent un magnifique bouquet pendaht que l'ex cellente musique de Poperinghe jouait la Mar seillaise. Pendant la visite, elle a exécuté aux applau dissements d'un nombreux public plusieurs jolis morceaux de son répertoire. Nous vou drions être plus compétent pour détailler toutes les beautés accumulées dans la salle d'exposition de la fabrique de M. Henon, mais c'est au-dessus de nos forces disons cependant que les honneurs de ce charmant petit coin de la fabrique ont été faits pàtMmeflénon entourée de ses enfants, d'une façon excessivement ai mable. Lorsque le cortège est parti, la Société Philharmonique de Poperinghe a visité son tour la fabrique. Son président, M. Van Merris, a remis aux ouvriers une somme de 100 fr. Voici comment s'exprime Le Petit Calai- sien au sujet de la fête La musique de Poperinghe. Aux derniers les bons, dit le proverbe, et le proverbe a raison, l'excellente musique de Po peringhe a donc droit cette place. Ainsi que nous l'avons dit, il y a quelques semaines en annonçant sa venue aux fêtes, cette magnifique Société avait refusé de pren dre part au festival. Elle a, hier au soir, exécuté au milieu des acclamations d'un public énorme accouru pour l'entendre au jardin Richelieu, les différents morceaux du programme que nous avons pu blié hier. A l'issue de ce superbe concert, M. Wintre- bert a chaleureusement remercié son président M. Van Merris, auquel un superbe bouquet a été ensuite offert. C'est au milieu d'un véritable cortège triom phal que la musique de Poperinghe est rentrée l'hôtel Meurice où elle est descendue. La foule criait vive Poperinghe Vive la Belgique! et ne se lassait pas de pousser les vi vats les plus chaleureux. La Philharmonique de Poperinghe. Nous lisons dans l'A venir de Calais, propos du Concert donne par la Société philharmoni que de Poperinghe, lors des fêtes de l'inaugu ration du nouveau port Le soir, le concert donné par la grande société Philharmonique de Poperinghe réunis sait au jardin Richelieu tout ce que Calais compte de dilettanti. Nous avons déjà parlé de cette belle société et de son digne président, M. Van Merris, un philanthrope dans toute l'acception du mot. La Philharmonique de Po peringhe est venue Calais sans qu'il en coûte un sou la ville, M. Van Merris prenant tous les frais sa charge, et condition que le con cert soit donné au profit d'une bonne œuvre municipale. D'un commun accord, on a choisi la caisse des écoles et c'est cette institution qu'à été affecte le produit des plateaux. Nous ne détaillerons pas par le menu le magnifique concert que nous a donné cette Shalange artistique sous l'habile direction de Van Elslande, un savant chef d'orchestre doublé d'un virtuose accompli ce n'a été pen dant toute la durée du concert que bravos, applaudissements et sympathiques ovations faites tant aux musiciens qu'à leur chef et leur philanthrope président. Vers dix heures, le concert était terminé et la Philharmonie quittait le jardin Richelieu {>ourse rendre l'hôtel Meurice aux cris mille ois répétés de a Vive la Belgique Vive Pope ringhe Nous sommes persuadé d'être l'interprète de tous nos concitoyens en adressant M. Van Merris et ses musiciens nos remerciements et nos sincères félicitations. La ville de Calais a contracté envers eux une dette d'honneur qu'elle saura payer royalement si jamais l'occasion s'en présente. vratCSHc-. VILLE DE POPERINGHE. LE 16 JUIN 1889, l'occasion de son Jubilé de Cinquante Ans comme Membre Exécutant. Programme Programme Le Cinquantenaire, Marche Militaire dédiée, au Jubilaire, par M. Van Elslande. Ouverture de Tanhauser, F. Suppé. Bouquet de Mélodies sur Carmen, G. Bizet. "Wienerblut, grande Valse, Strauss. Messieurs les Membres souscripteurs, précédés de laMusique, se rendront chezMonsieur LEBBE pour le conduire au Local de la Philharmoûie. Illumination Générale de la Façade du Local. REMISE duCADEAU OFFERT au JUBILAIRE. N. B. MM. les Membres de la Société Phil harmonique sont priés de bien vouloir, le jour de la Fête Jubilaire, arborer le Drapeau National. A mm n o Liste précédente, fr. 60,275-25 Reliquat de la souscription pour la couronne offerte notre regretté président, M. Henri Thiebault, par ses nombreux amis, 10-50 Boîte de la Société des Arbalétriers, 13-50 Boîte du Saumon, 13-43 Total fr. 60,312-68 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 57,418-36 Reste en caisse fr. 2,894-32 - nf - offertes par les Membres de la (Ancienne musique des Sapeurs-Pompiers,) leur bien aimé Confrère Monsieur FIDÈLE LEBBE, A 10 1/3 heures du matin, Réunion générale au Local de la Société. A II heures, SÉRÉNADE. A 4 heures de relevée, Réunion générale au Local. A 4 1/2 heures, A 6 heuresBANQCET. A 8 heures du soir, A 9 heures, M. MEÎER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mme veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. PLUS DE CHEVAUX COURONNÉS PLUS DE TRACES DE BLESSURES Le RÉNOVATEUR, liniment antiseptique, guérit radi calement toutes les blessures des animaux domestiques. 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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3