SURDITÉ Bibliographie. Chronique judiciaire. Nouvelles diverses. État-Civil d'Ypres, Marché dYpres. la Philharmonie, les voisins de M. Lebbe avaient brillamment illuminé la rue du Nord. La façade de la Société ainsi que le jardin avaient été illuminés également et jusque minuit une foule compacte ne cessa pas de témoigner la part qu'elle prenait la manifestation orga nisée par la Philharmonie. Le souvenir de cette journée restera vivace dans l'esprit de tous ceux qui y ont assisté. Pour le digne jubilaire M. Lebbe, il lui dira combien vives sont les sympathies qui l'entou rent et pour les organisateurs de la fête il sera un témoignage qu ils ont accompli, une œuvre de reconnaissance l'égard de celui qui, pen dant cinquante ans et malgré toutes les vicissi tudes par lesquelles a passé la Philharmonie, n'a pas cessé de rester fidèle son drapeau. Nous lisons dans le Journal du Limbourg Dernièrement nous avons recommandé nos lecteurs une étude ethnologique sur S4 Nicolas et S4 Martin par M. Yerkest. L'auteur semble s'être fait un reproche de ne pas avoir débuté par son estimable patron. C'est là-dessus que l'auteur s'emballe avec ses deux saints, les présente au lecteur sous toutes les faces historique et ethnologique et ne les lâche que quand il n'y a plus rien dire sur leur compte. La partie la plus gaie et la plus origi nale est la dernière où le sérieux est banni pour la zmanze et la fantaisie, et où la plu me s'abandonne l'inspiration du moment et du caprice». Il s'excuse d'avance des anachronis- mes et des hérésies historiques qu'li va commet tre. Entre autres il nous présente S4 Médard et S4 Barnabé, respectivement marchands de para pluies tous deux habitent rue de la Jalousie de, Métier et sont ennemis jurés Leurs habitudes, leur manière d'être au foyer domestique, leurs travers et leurs petites misères tant au ciel que sur terre tout cela est raconté avec humour et nous fait rire de bon cœur. Nous espérons que M. Verkest continuera ses recherches dans ce genre d'étude et qu'après les saints il nous fera connaître des saintes; peut- être nous permettra-t-il de répéter en chœur En Sinte Cecilia die slaat er de maat.... G. G. Huyghebaert, propriétaire, Bruges. C. De Busschere, notaire, id. C. Doutreligne, cons. comm., Waereghem. P. Vandewoude, cultivateur, Caeskerke. A. Defoere, conseiller comm., Ste-Croix Van Canneyt-Vandenberghe, nég., Roulers. P. Liebaert, médecin, Ypres. P. Laigniel, marchand, Courtrai. J. Onraet, brasseur, Poperinghe. 3. Van Glabbeke, négociant, Ostende. R. Van de Venne, notaire, Sweveghem. F. Depuydt-Sabbe, march., Lichtervelde. E. Delanghe, négociant, Ostende. A. Nys, fabricant, Courtrai. J. -Van de Casteele, étainîer, Bruges. G, Sioen, rentier, id. A. Vandersyp, art. peintre. Blankenberghe. Dejonckheere-Van lsacker, rent., Hooglede. D. Camerlynck, négociant, Proven. J. Dugardin, id., Bruges. H. Vuylsteke, bourgmestre, Gheluwe. A. Vandeputte, fabricant, St-Michel. D. Van de Kerckhove, rentier, Bruges. V. Biebuyck, id., Courtrai. A. van de Walle, propriétaire, Bruges. H. Dumon, receveur comm., Oostcamp. J. Degryse, restaurateur, Courtrai. A. Tant, propriétaire, Staden. A. Berlemont, tapissier, Courtrai, D. Petyt, conseiller communal, Watou. A. Moulaert, brasseur, Bruges. A. Van Neste, id., id. J. Van Nieuwenhuyze, sculpteur, id. A. Verstraete, négociant, id. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mme veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. et bourdonnements dans la tête. Agent de vente pour Ypres et les environs, M. Vanderstuyft-Devos, au BOC, Grand'Place, Ypres. LA TOUR EIFFEL. HOUBLONS. Bruxelles, 19 Juin. Houblon d'Alost 1889, fr. 30 35; id. Poperinghe-ville, 30 38; id. Poperinghe-village, 40 45. Londres, 17 Juin. Les avis des plantations étant plus favorables, les prix sont quelques peu en baisse, avec peu d'acheteurs. La demande pour vieux houblon est également très restrein te, avec affaires par continuation languissantes. Saint Médard Li fameû pichard et l'occasion du grand jour de ce saint il a publié la librairie Deweerdt, Ypres, une nouvelle étude folkloristique, prenant pour leitmotiv le dicton populaire S'il pleut le jour de la Saint Médard Il pleuvra quarante jours plus tard, A moins que Saint Barnabe Ne vienne lui couper le pied. Cour d'Assises de la Flandre Occidentale. LISTE de MM. les Jurés qui seront appelés juger les affaires soumises la cour d'assises de la Flan dre Occidentale dans la 4e série de la 3e session de Vannée 1889, sous la présidence de M. Yander Haeghen, conseiller la Cour d'appel de Gand, qui s'ouvrira Bruges, le lundi 8 Juillet prochain. jurés titulaires. jurés supplémentaires. La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. Le RÉNOVATEUR, liniment antiseptique, guérit radi calement les blessures des animaux domestiques. Re pousse du poil dans ses conditions absolument primitives. CERTIFICAT, N° 226. Monsieur De Myttenaere, pharmacien, Bruxelles, J'ai employé en diverses circonstances votre liniment antiseptique, le Rénovateur, et je suis heureux de pouvoir déclarer que toujours j'en ai obtenu les meilleurs effets pour une prompte cicatrisation. Agréez, Monsieur, l'assurance de ma parfaite considé ration. (Signé) Baron LUNDEN, Colonel du 2e Régiment de Guides. Bruxelles, le 18 Septembre 1888. La Tour Eiffel, qui par l'audace da sa construction in téresse le monde entier, attire l'exposition les regards étonnés de tous les visiteurs par les teintes absolument différentes qu'elle prend suivant l'inclinaison des rayons solaires. Les uns l'ont vue blanche comme nickelée, les autres bronzée, d'autres rouge, etc. etc., sans pouvoir définir au juste quelle est sa véritable couleur. Elle en a cinq du pied la première plate forme elle est peinte en couleur ton bronze Barbedienne foncé tirant un peu sur le rouge. De cette première plate forme la seconde, même teinte, mais plus claire, et de là jusqu'au sommet trois teintes graduées de moins en moins foncées de façon ce que la coupole soit presque jaune fi'or. Mais d'où viennent alors ces reflets différents qui ne se produisent jamais avec les peintures ordinaires cela lient la composition spéciale du produit adopté par Monsieur Eiffel. Le savant ingénieur s'était depuis longtemps pré occupé de trouver pour appliquer sur la tour de 300 mè tres, un produit nouveau et orignal offrant en même temps toutes les garanties possibles de solidité et de durée. Les premiers fers peine montés, des essais divers de peintures et enduits avaient été faits, et suivant les résul tats obtenus après près de deux ans d'application, le choix définitif s'est porté sans conteste sur la peinture vernissée de la Société des Gommes nouvelles et Vernis. Cette peinture vernissée, qui devait donner la tour sa tonalité définitive, n'a été appliquée qu'en dernière couche. Les fers l'usine ont été recouverts, avant tout, d'une couche minium et, au fur et mesure que la tour mon tait, successivement deux couches de peinture l'huile spécialement fabriquée ont été appliquées par les soins de la Société. La peinture vernissée offre au bout de très peu de temps une dureté et un poli imitant s'y méprendre l'émail, ce qui explique les différents reflets dont nous parlions plus haut la poussière s'y attache difficilement, sans jamais pouvoir y adhérer, et la pluie du ciel suffit pour remettre la tour absolument neuf. Nous croyons que les quelques aperçus statistiques et techniques qui suivent peuvent intéresser un certain nom bre de nos lecteurs si on développait la tour elle repré senterait comme surface environ 123,000 mètres carrés on peut se figurer qpelle armée d'ouvriers a été nécessaire pour peindre trois couches cette masse de fer, chaque couche ayant absorbé plus de 10,000 kos de peinture. La Société des Gommes nouvelles et Vernis a confié l'application de ces peintures M. Nourisson, entrepre neur d'échafaudages, et, grâce aux précautions prises, aucun accident n'est survenu dans le nombreux personnel de peintres employés et, pourtant, malgré les hauteurs vertigineuses, auxquelles on travaillait, l'habitude famili arisant les ouvriers avec le danger, on voyait quelquefois en dépit des défenses formelles des contre-maîtres des hommes courir le long des fers 200 ou 230 mètres de hauteur. Les peintures de la Société des Gommes et Vernis sont adoptées par presque tous les chemins de fer, les ministè res, les hôpitaux, lycées et écoles, hôtels, etc., etc. La peinture vernissée s'applique comme du vernis sur fer, plâtre ou bois c'est une peinture de dernière couche. Après les rebouchages ou enduisages ordinaires et l'appli cation de la couche dite d'impression, on peut n'appliquer qu'une seule couche de ce produit qui remplace ainsi soit 2 couches peinture l'huile, soit une couche de cette peinture et une couche de vernis. Dans les deux cas l'éco nomie sur les produits ordinaires est fort sensible et le résultat obtenu est bien supérieur. Le prix de la couche de peinture vernissée tel qu'il sera porté la série est de 0,64 c. par mètre carré. Dans le cas de travaux très soignés deux couches de peinture vernissée sont indiquées, il est bon alors de pon cer la première le travail ainsi fait donne une imitation parfaite de l'émail ou de la laque. Pour les travaux de décoration (marbres, faux-bois, imitations céramiques, etc.) la peinture vernissée permet, les fonds étant préparés comme d'habitude, de n'appliquer qu'une seule couche unie du produit, sur laquelle les décors sont faits d'une seule venue. La peinture vernissée dans ce cas sert la fois de glacis et de vernis. Les imitations céramiques faites avec les produits de la Société sont réellement étonnantes, et, l'œil le plus expé rimenté s'y trompe. La peinture de la tour a consacré définitivement le suc cès des peintures vernissées qui va toujours en grandis sant. Le ventre de Paris. Il y a Paris, en ce moment, une population flottante considérable il nons a paru intéressant de donner une idée de l'augmentation de la consommation voici les chiffres du bureau des halles et marchés pour le 11 Juin nous plaçons en regard les chif fres de la journée correspondante en 1888 11 Juin 1888 11 Juin 1889 Viande de boucherie Volailles Poissons Légumes kilos 109,000 29,912 23,938 423,450 kilos 158,816 38,000 37,194 1,051,650 «ii~ du 14 au 21 Juin 1889. Naissances Sexe masculin, 7, idem, féminin, 4. Décès Boudry, Pierresans profession89 ansveuf de Marie Van Isaac, rue de Dixmude. Demeyer, Rosalie, ménagère, 55 ans, épouse de Louis Marquette, rue des Boudeurs. Gillioen, Eveline, écolière, 17 ans, céliba taire, rue S' Nicolas. Slembrouck, Eulalie, dentellière, 23 ans, épouse de Désiré Leroy, rue de Menin. De- waeghenaere, Alphonse, garnisseur de bottines, 36 ans, célibataire, rue Courte du Marais. Enfants au-dessous de 7 ans: sexe masc. 1, id. fém. 1. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 22 Juin 1889. NATURE quantites vendues des GRAINSETDENRÉES kilogrammes prix moyen poids mo"° par de cent l'hecto- kilogr. ntre. Fromenti 17,200 18 37 80 Seigle3,300 14 00 73 Avoine000 00 00 44 Pois400 00 00 80 Féveroles 700 18 50 80 Pommes de terre '6,000 6 50 Beurre21,300 280 00 i OEufs le quarteron 2 10 1

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3