BPS5W Quoiqu'il en soit, la question sera réexaminée et le Collège fera de nouvelles démarches auprès de la Députât ion. Adhésion. Listes des enfants indigents admis au bénéfice de l instruction gratuite. Ces listes comprennent, dit M. le Président, 376 noms pour l'ecole gratuite de garçons 240 l>our l'école gratuite de filles et 47 pour l'école payante de filles, ensemble 663 enfants. 11 est trop élevé. Il y a des abus. Certains pa rents pourraient payer et on a tort d'admettre leurs enfants gratuitement. Quant ceux auxquels leurs ressources ne permettraient pas ces sacrifices, ils devraient envoyer leurs enfants dans les écoles gratuites. L'honorable membre n'est pas partisan de ces admissions de faveur, qu'il critique longuement. Il revient sur les considérations qu'il a émises l'an dernier sur le même sujet. Il n'y a pas lieu, dit l'honorable président, de revenir sur le passé et de changer quoi que ce soit la situation actuelle, d'autant plus que la Députation permanente n'a pas soulevé de diffi cultés et a adopté purement et simplement les propositions de la ville. Après un nouvel échange d'observations entre MM. Colaert, Bossaert, Cornette et Vermeulen, les listes sont adoptées l'unanimité, sauf M. Colaert qui vote contre pour ce qui concerne l'école payante de filles. Propriétés communales location d'un terrain M. Creton-Feys. M. Creton-Feys demande louer,pour 18 ans, un des lots du Majoorgracht, d'une superficie de 25 ares 70 centiares, actuellement occupé par le sieur Saelens, lequel est disposé y renoncer. L'impétrant élèverait sur la parcelle en ques tion une petite construction. Il offre 75 fr. par an. Le Collège est d'avis que sa demande peut être accueillie. Aprè3 un échange d'observations entre divers membres et quelques explications complémen taires fournies par M. le Président, le Conseil autorise le Collège traiter. Le projet d'acte devra être soumis l'approbation au Conseil. Hospices ventes d'arbres. Approbation est donnée aux procès-verbaux de ventes d'arbres ci-après, tenues par le minis tère du notaire Titeca, Ypres Vente de taillis, plançons, bois de bouleau non soumis au régime forestiertenue au local des Hospices, le 5 Janvier 1889. Estimation fr. 4,303. Produitfr. 5,124-00. Etat des frais fr. 160-64. Vente de taillis, plançons et sapins se trouvant dans des bois Zillebeke et Wytschaete sou mis au régime forestierlenue au local des Hospices le 5 Janvier 1889. Estimation fr. 5,411-34. Produitfr. 6,132-00. Etat des frais fr. 132-03. Vente de sapins dans des bois situés Zillebeke [soumis au régime forestier) tenue le 11 Fé vrier 1889. Estimation fr. 1,607-00. Produitfr. 1,955-09, Etat des frais fr. 96-70. Vente d arbres 7.andvoorde soumis au régime forestierdu 20 Février 1889. Estimation fr. 3,037-00. Produitfr. 3,029-00. Etat des frais fr. 68-45. Vente d'arbres Zillebeke soumis au régime forestier) du 21 Février 1889. Estimation fr. 4,260-00. Produit fr. 4,419-00. Etat des frais fr. 70-20. Vente d'arbres Voormezeele [non soumis au régime forestier) du 25 Février 1889. Estimation fr. 4,623-00. Produit fr. 4,700. Etat des frais fr. 130-78. École moyenne de l'État. Nomination d'un 4* Instituteur. Le Bureau administratif de l'École moyenne demande que le personnel de cet établissement soit complété par la nomination d'un 4me insti tuteur dans la section préparatoire. Conformément aux règlements organiques des écoles moyennes, quand la population d'une classe dépasse depuis plusieurs années le chiffre de 40 élèves, cette classe peut être dédoublée. Le fait se présente ici pour la classe inférieure où sont réunis les élèves des deux premières années d'études. Ainsi elle renfermait en 1886- 1887, l'une 24 élèves i AR l'autre 22 I 4b en 1887-1888, l'une 30 i -0 l'autre 22 f Pendant l'année scolaire actuelle, il y en aurait eu au moins 60 mais, comme la salle n'est pas assez spacieuse pour un nombre d'élèves aussi considérable, on a été obligé, afin de soulager l'instituteur de laisser passer en 3e année (qui comme la 4e, compte également 40 élèves) un grand nombre d'enfants qui suivent difficilement les cours de cette classe et qui auraient été beau coup mieux leur place en 2e année. Il y a faire observer de plus que, malgré tout le zèle de l'instituteur, les progrès des élèves de ces deux classes (lre et 2me annee) sont très lents. En effet, étant chargé de deux divisions ou an nées d'études, il doit partager son temps et ses soins entre ce3 deux divisions, dont chacune ne reçoit ainsi qu'une demi-heure de leçon au lieu d'une heure entière. Dans d'autres établissements de même impor tance que celui-ci et même moins importants, il y a quatre et parfois cinq instituteurs. Le gouvernement, auquel la ville a fait connaî tre cette situation, invite le Bureau administratif et le Conseil communal prendre une délibéra tion dans ce sens. Le Bureau s'est prononcé aujourd'hui même. M. le Président invite le Conseil en faire autant. Adhésion. Prise d'eau au Boterplas. La Société nationale des chemins de fer vici naux demande pouvoir amener au moyen de conduites, l'eau du Boterplas, au dépôt du ma tériel sis près le pont dit Steenenbrugge. Le Collège s'autorisant d'un précédent (auto risation accordée en 1884 la firme Becuwe- Deceuninck) a cru que la demande de la Société nationale pouvait être accueillie. On a en con séquence commencé les travaux. L'autorisation actuelle, tout comme celle ac cordée précédemment la firme Becuwe- Deceuninck, est concédée titre absolument {>récaire, sans aucun engagement de la part de a ville. Le tout est aux risques et périls de la Société. Les conditions sont énumérées dans une note de M. l'Ingénieur Leboucq auquel l'affaire a été renvoyée pour examen et rapport, note dont M. le Président donne lecture. Le Conseil autorise le Collège aux fins ci- dessus. A propos du tramway vicinal M. Colaert de mande si la date de l'inauguration de cette nou velle voie de communication est connue. Il demande que la ville organise des festivités cette occasion. cessité de fêtes cette occasion II admet volon tiers que l'on fasse une inauguration solennelle pour une localité qui ne possède encore aucune voie ferrée. Mais tel n'est pas le cas Ypres qui, depuis de longues années, est dotée de plusieurs voies ferrées grande section. Il y a remar quer, au. surplus, qu'il n'est guère démontré encore que l'exploitation de la nouvelle ligne doive se faire dans des conditions satisfaisantes pour la caisse communale. En plus d'une occurrence semblable, il n'y a pas eu de fête. Là où des fêtes ont été données, on a été guidé par des motifs de différente nature. Parfois c'est un intérêt électoral qui a poussé la dépense. Cela fait de l'effet près des petits électeurs. Plusieurs membres objectent que cela coûte rait cher, très cher même, et font remarquer au surplus que la Fête Communale est très proche. Les ressources prévues au budget ne suffiraient pas. Neuf membres répondent non. Trois répondent oui (MM. Beaucourt Yan Eeckhout et Coiaert.) Deux s'abstiennent. Taxes communales. Le Conseil arrête provisoirement les rôles sup plétifs des taxes communales sur les chiens et sur les chevaux pour 1889. Vente et herbages Dickebusch. Le Conseil approuve le procès-verbal de la vente tenue ce jourmême,des herbages croissant dans les prés sis aux abords de l'étang de Dicke busch. Cette vente a produit fr. 674-00, soit la moitié du chiffre atteint l'an dernier. A ce propos, M. Brun/aut rappelle qu'il a si gnalé en 1888 certains faits de collusion qui se sont reproduits cette année. Certains fermiers, dont les terres joignent les propriétés de la ville, refusent aux acheteurs des herbages l'autorisa tion de traverser leurs fermes pour aller enlever leurs foins. Ils écartent ainsi les acheteurs sérieux et deviennent eux-mêmes acquéreurs des prix excessivement minimes. Il y a moyen de remédier cet état de choses, en établissant autour de l'étang un chemin d'ex ploitation. La dépense résulter de ce chef serait vite couverte par la plus value de la vente des herbages. Quoi qu'il en soit, le Collège, qui s'est d'ail leurs déjà occupé de cette question, l'examinera nouveau avec le désir d'arriver une prompte solution. tête Communale Programme. Leprogramne est adopté (1). (1) Nous le reproduirons ultérieurement. M. Colaert demande que l'on réduise le nombre d'enfants admises gratuitement dans l'école de M"e Vander Haegen. L'année dernière ce nom bre était de 35. Il est aujourd'hui de 47. M. le Président maintient les chiffres proposés. Il rappelle que, de tout temps, la gratuité abso lue a été la règle pour les écoles de la ville. Quant l'école de filles tenue par Mlle Vander Haegen, la plupart des enfants payent. Il n'y a que quelques admissions gratuites et il faut les maintenir. Il faut en effet accorder certaines fa veurs, certains encouragements. Les enfants y admises gratuitement sont des enfants de petits bourgeois, d'employés, de modestes fonction naires, pour lesquels le payement de la rétribu tion scolaire constituerait un sacrifice par trop lourd. Ces faveurs se justifient amplement. M. le Président répond que la date de l'inaugu ration est encore incertaine. Il conteste la né M. Colaert insiste. On pourrait, dit-il, inviter M. le Ministre des chemins de fer ainsi que le Conseil d'Administration de la Société des che mins de fer vicinaux, etc. Cela serait bien vu par le public. M. Colaert demande formellement que la ville prenne l'initiative des grandes fêtes organiser l'occasion de l'inauguration du chemin de fer vicinal et insiste pour que l'on vote sur sa pro position. M. Colaert appuie vivement les observations de M. Brunfaut et insiste pour que le Collège, se conformant d'ailleurs une décision prise l'an dernier par le Conseil, fasse exécuter le travail dont s'agit. M. Cornette croit que le produit peu satisfaisant de la vente est dû au niveau élevé de l'eau qui rend l'accès de certaines parcelles peu près impossible. Quant aux faits de collusion dont on vient de parler, ils sont exagérés les amateurs ont été prévenus au moment de la vente, que la ville prenait l'engagement de faire obtenir chacun d'eux le libre accès des lots dont ils se rendraient acquéreurs. M. le Président est d'avis que nul acheteur ne peut interdire un autre acheteur l'accès de la parcelle sur laquelle il doit faucher. En ca3 de contestation, il suffirait do s'adresser la ville, qui ferait respecter les droits de chacun. Mle Président donne lecture du programme arrêté provisoirement par la Commission spé ciale nommée cette fin.

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2