SURDITÉ D*Oslende. Nouvelles diverses. État-Civil d Ypres, Marché dYpres. DERNIÈRES RÉCOMPENSES OBTENUES POUR SA BONNE QUALITÉ. On peut se procurer au bureau du journal, le programme officiel de la Fête communale dite Tuindag. ^pop^I^HET le 19 Juillet 1889. Tout le monde sur la paille L'œuvre de la démolition de notre kermesse et de la ruine de tout ce qui doit vivre avec le commerce a fait cette année des progrès ef frayants. Aussi n'entend-on de la part de nos concitoyens que des lamentations et des malé dictions l'adresse de ceux qui, n'écoutant que les suggestions de quelques misérables tonsurés, aggravent tous les jours la malheureuse position de ceux auxquels, au moment des élections, ils avaient promis prospérité et bonheur. Afin d'ouvrir les yeux aux Poperinghois qui ignorent encore la position précaire dans laquelle se trouvent plongés leurs concitoyens patentés, nous citerons quelques faits qui les convaincront que bientôt, réduits aux abois, ces malheureux ne tarderont pas, comme nous venons de dire en commençant, C'est grâce l'ineptie et au sot entêtement de nos fameux édiles, le sire de Framboisie et le marchand de pilules, que la semaine de la ker messe qui, pour un grand nombre de commer çants, boutiquiers, hôteliers et cabaretiers était autrefois un moment de grande prospérité, a été cette année un vrai désastre. Nous connaissons des personnes, ayant débit la foire, dont les recettes n'ont pas pu couvrir les dépenses. Nous pourrions citer aussi un cabaretier, de la Grand'Place, qui le Mardi, jour de la grande foire, a constaté, ce jour, dans sa caisse 100 fr. de recette de moins que l'année dernière. Ajou tez ce déficit une augmentation de cent pour cent sur sa patente et la somme scandaleuse qu'on lui a fait payer pour les trottoirs, et on devra convenir que sa position et celle de3 per sonnes qui habitent cette partie de la ville et n'ont pas eu plus de chance que lui, est devenue intolérable. Les environs de la station n'ont pas été plus heureux. Un des hôteliers auquel, les autres an nées, la place manquait pour recevoir les nom breux voyageurs qui venaient dîner chez lui, n'a compté, le jour de la foire aux bestiaux, que quatre personnes sa table d'hôte. Cela ne doit cependant étonner personne. Car où trouver pendant tout le temps de la ker messe une fête ou une distraction offerte par la ville 3 Tout est mis en œuvre pour chasser les étran gers. A partir de minuit, défense formelle avait été faite aux cabaretiers, non seulement de laisser danser, mais encore de permettre qu'on chantât dans leurs établissements. Quant aux baraques qui autre fois animaient la Grand'Place et retenaient le soir le monde en ville, nos vigilants édiles ont si bien augmenté les prix du droit de place, que les forains ont renoncé se rendre Poperinghe. Aussi les campagnards, au lieu de passer une partie de la nuit en ville, se sont-ils empressés de retourner chez eux. Nous donnerons dans notre prochaine corres pondance des renseignements très exacts sur la façon dont les personnes qui fréquentent en core notre foire sont actuellement rançonnées. Nous avons dit par erreur qu'il n'y avait au cune baraque sur la Place. Il y en avait une et elle valait elle seule tout un champ de foire, car elle représentait LE TRIBUNAL DE L'IN QUISITION. Nous ne pouvons pas nous expliquer comment le clergé a toléré que pareil spectacle fut exposé aux yeux de ses féaux serviteurs. On prétend qp'à cette occasion de graves discussions ont eu lieu au collège échevinal et que le fanatique Félix a fait l'impossible pour empêcher cette exhibition notre Bourgmestre, toujours prati que, a voulu que les Poperinghois pussent se mire une idée de ce qui les attend, si pour leur malheur les Stoute Karels b parviennent asseoir d'une manière complèteîèur domination dans notre ville. Cela ne peut manquer d'arriver le jour où M. Berten, complètement écœuré par la manière d'agir de ses collègues, se retirera de la vie publique pour jouir, pendant le restant de ses jours, d'un repos qu'il a bien mérité. Alors s'accomplira la prophétie de l'homme noir et Félix, l'homme aux buses, deviendra le maître de la cité. ■■•»7m>ggr,<rcm Voilà décidément les vacances commencées. 11 n'y a pas dire, il faut cette date du 15 Juil let, époque traditionnelle, laquelle on tient religieusement. La Saison d'Ostende, journal de la colonie étrangère, porte le nombre d'étran gers au chiffre de 6,000. La Famille Royale,l'Archiduchesse Stéphanie arrivent cette semaine et comptent passer un assez long séjour dans cette cité balnéaire. La digue d'Ostende Mariakerke est embellie depuis l'an dernier trois reposoirs-abris en bois permettent de protéger contre les intempéries atmosphériques les couples amoureux qui co- toyent ces dunes, témoins de tant d'aventures galantes. L'alignement du prolongement de la digue vers Middelkerke est chose décidée, les travaux commenceront incessamment. On parle aussi d'installer un établissement de luxe, l'instar du Café Riche, Bruxelles, afin d'attirer la campagne toute la colonie étran gère. Quant aux installations la lumière électri que, ces projets sont toujours l'état latent. Allons-, vivent les trains de plaisir et en route pour la mer. Fédération des Aveugles belges. Le tirage de la tombola organisée au profit de cette œuvre se fera le Mercredi 31 Juillet cou rant, 5 heures, la FONTAINE, rue du Marquis, 3. Les primes seront délivrées de 2 5 heures, jusqu'au 30 Août, veille de ia vente publique des objets non réclamés, au local d'exposition, rue Sainte-Gudule, 23, Bruxelles, où les listes des numéros gagnants seront vendues au prix de 10 centimes On y débitera des billets j usqu'au moment du tirage, au prix de 25 centimes. Agent de vente pour Ypres et les environs, M. Vanderstuyft-Devos, an BOC, Grand'Place, Ypres. et bourdonnements dans la tête. DERBAIX a 1-60 et 2 FR. le l'2 k. garanti pur cacao, sucre et vanille. SE DÉFIER DES NOMBREUSES CONTREFAÇONS. Grand Concours Bruxelles 1888, premier diplôme. Exposition des Lauréats de France, Londres 1889, médaille d'or. Exposition de Tunis 1889, diplôme d'honneur. SE VEND CHEZ TOUS LES ÉPICIERS ET PATISSIERS DU PAYS. naturalisation. La naturalisation ordi naire est accordée au sieur Charlet, cultivateur Ploegsteert, né Houplines France. ^Cg'K-' (suite). se trouver sur la paille. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M"1* veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Nous lisons dans la Gazette Aux concours cantonaux qui ont eu lieu il y a quel ques jours, on a découvert un truc employé par les élèves des écoles libres pour permettre de reconnaître leurs travaux. A la première page de toutes les feuilles de papier Sue les concurrents reçoivent est attachée une enveloppe, r, les élèves des écoles catholiques n'ont commencé leurs travaux qu'à la seconde page, bans ces conditions, si ces travaux tombent entre les mains de jurés prévenus en faveur de l'enseignement clérical, le résultat des con cours pourra être faussé. Le fait a été aussitôt signalé l'autorité compétente. Est-ce que. dans le monde catholique, on n'ose se ris quer au jeu que muni de cartes biseautées Le RÉNOVATEUR, liniment antiseptique, guérit radica lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re pousse du poil dans ses conditions absolument primitives. CERTIFICAT, N" 223. Monsieur De Myttenaere, Pharmacien, Bruxelles. J'ai le plaisir de vous faire savoir que j'ai été on ne peut plus satisfait de votre remède, Le Rénovateur, qui a guéri en peu de temps, un cheval atteint de deux blessures pro fondes, au rein et la croupe. Le poil, qui commence repousser, est de la même couleur que la robe du cheval. J'ai employé précédemment d'autres remèdes qui n'ont donné aucun résultat satisfaisant et je regrette infiniment de n'avoir connu le vôtre plus tôt. Agréez, Monsieur, mes salutations. (Signé) G. de VLEESCHOUWER, Sous-Lieutenant nu 3' Régiment d'artillerie. Elterbeek, le 16 Septembre 1888. La manière de s'en guérir chez soi. Envoi d'une bro chure de 132 pages illustrées contre 0-30 c. S'adresser chez J. H. Nicholson, 4, rue Drouot, Paris. du 12 au 19 Juillet 1889. Naissances Sexe masculin, 6, idem, féminin, 4. Mariages Vandevyver, Henri, journalier, et Knockaert, Marie, servante. Derudder, Joseph, employé de banque, et Vanderghote, Marie, sans profession. Décès Parent, Elise, sans profession, 70 ans, veuve d'Augustin Bonduel, rue de la Boule. Grison, Adèle, ménagère, 61 ans, épouse d'Auguste Waeyenburgh, S' Jean extra. Gauquie, Désiré, ouvrier agricole, 48 ans, époux de Marie Lannoy, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans: sexe masc. 1, id. fém. 2. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 20 Juillet 1889. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilocr. poids MO" de l'hecto litre. 13,600 18 37 80 Seigle 700 13 88 73 600 17 00 44 000 0 80 80 Féveroles 100 18 50 80 Pommes de terre 1,300 6 00 Beurre 18,015 290 00 OEufs le quarteron 1 90 HOUBLONS. Londres, 15 Juillet. Le marché reste faible par suite des avis très favorables des plantations tant ici qu'à l'étranger. Si le temps reste propice tout promet d'avoir une récolte exceptionnelle ment bonne. Nuremberg, 17 Juillet. Les premières po chettes de houblons de la nouvelle récolte sont arrivées ces jours derniers du sud de Steirmark et ont eu prompteraent acheteurs 200 Rm le qtal. Le produit est en bonne maturité et est pleinement sec. LES AMATEURS DE BONS CHOCOLATS CONSOMMENT LE

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 3