Nouvelles locales. Conseil communal d'Ypres. Acta Sanctorum. dans nos environs. On dira que cette disposi tion est introduite pour engager le petit s'in téresser Tordre public, en devenant proprié taire plaisanterie que tout cela. Au fond c'est lignorance qu'on exploite au détriment des capables qu on écarte. Mais l'examen électoral est là, répondra- t-on oui, il est là, l'examen mais cela se passe un certain âge, et je voudrais bien voir un ministrenon diplômé ou non censitaire, se présenter devant un M. Desaegher pour prouver qu'il sait comment on va par eau d Ypres Huy, ou pour démontrer par écrit qu'il eonnalt les attributions de la Dèputation permanente, après avoir fait une dictée de sept lignes sans faute On dit que l enfer est pavé de bonnes inten tions, nos maîtres et les membres de leur majo rité doivent y aller souvent s'y chauffer les pieds, car toujours les portefeuilles des minis tres, sont bourrés de ces bonnes intentions rarement traduites en faits, ou qui, ayant acquis force de loi ne produisent aucun effet. C'est ainsi que depuis la mise en vigueur de la Loi- Wetil y a plus d'alcoolisés que jamais, la Bel gique ayant détrôné la Pologne, qui tenait depuis un temps immémorial le sceptre de Bacchus. Il est vrai que nos législateurs ont fait plus que d'oublier d'allumer la lanterne qui devait éclairer les intelligences noyées dans l'alcool ils ont soufflé dessus et l'ont éteinte. C'était donc refaire. Nos honorables se sont aussi occupés des femmes et des enfants. La lutte a été vive entre les partisans de la liberté du travail et ceux qui trouvent que cette liberté ne peut être poussée jusqu'à l'excès et abâtardir la race. La légalité nous tue» disait un des orateurs de la Hestauralion, quant nous, nous trouvons que la loi sans être parfaite, remédiera quel- Sjues abus et qu'il vaut mieux assurer la eqime la possession du foyer que de la faire descendre dans la fosse et réclamer pour elle des droits politiques. Quant aux enfants, ils ne subiront plus un labeur au-dessus de leurs forces, mais qu'en fera-t-on jusqu'à l'âge où le travail leur sera permis? Les habitations ouvrières sont très peuplees, les enfants seront-ils envoyés dans la rue, mais alors ils sont exposés des accidents et tous les dangers de l'ignorance et du vaga bondage la loi qui réglemente le travail, devait avoir pour préface l'instruction obliga toire, et l'école devait remplacer pour l'enfant l'atelier. L'école et le livre seraient pour la génération nouvelle les plus puissants préservatifs de l'al coolisme. L'on sait que le très catholique gouverneur de la province d'Anvers, M. le baron Osy de Zeegwaert, a suspendu trois employés pour avoir osé assister aux funérailles de M. Aile— waert, échevin de la ville d'Anvers. Il est utile de rappeler cette occasion la fameuse déclaration du 25 Juin 1884 contre signée par tous les ministres cléricaux y compris M. Jacobs, d'Anvers, et dans la quelle il était dit Aucune pression, aucun abus d influence ne peut être exercé sur eux (les fonction- naires publics), et leurs opinions personnel- les ne sont ni un titre d injustes faveurs ni une cause de défaveur. On voit de quelle manière nos maîtres res pectent leurs engagements les plus solennels. Sciences, arts, littérature, intérêts moraux, intérêts matériels, tout est relégué au second plan, la préoccupation primordiale c'est celle d'être même d'envoyer ses voisins le plus grand nombre de projectiles et dans les condi tions les plus meurtrières possibles. Voici maintenant qu'on pourra s'exterminer sans tapage. Deux grands Etals même da vantagepourront se faire la guerre, voire s'entre-délruire sans que les voisins soient in commodés par le grondement du canon. La poudre sans fumée et sans bruit, c'est le nec. plus ultra dans l'art de la guerre. La poudre ne parlera plus Le salpêtre sera tout mystère El le canon sera sans voix. Soldats et chevaux ne se griseront plus de l'odeur enivrante qu'elle dégage. Finie l'épopée chauvine plus de fusillade crépitante, plus rien du tonnerre et du fracas des batailles de jadis une guerre de sourds et de muets la balle traîtresse, l'obus meurtrier entameront, réduiront en miettes hommes et édifices sans que rien ne décèle la présence d'un ennemi N'est-ce pas l'idéal Et dans la vie privée, quels avantages ne retirera-t-on pas de la nouvelle invention. Plus de ces détonations qui mettent en émoi les quartiers paisibles, on pourra assassiner sans arracher personne sa quiétude habituel le. Les propriétaires exigeront de leurs locatai res qu'ils n'aient ni chiens, ni enfants, et qu'ils n'usent pour leurconsommationpersonnelle que de poudre sans détonation, cette poudre bien faisante qui donne la mort sans... phrases et sans fracas. On est en train de remiser le kiosque. Éole avait donné le signal, les ouvriers de la ville font le reste. Mademoiselle, Laure TEDESCO, ancienne élève de notre École communale supérieure de Demoiselles dirigée par MUe Vander Haegen, vient de passer, avec grande distinction, l'exa men pour l'obtention du diplôme de régente devant le jury de Bruxelles. Mademoiselle Julia TEDESCO,ancienne élève de la même école, a passé, avec distinction, l'examen pour l'obtention du brevet de capacité, aux cours dirigés par Mlle Gatti de Gamond, Bruxelles. Avec nos chaleureuses félicitations nous adres sons ces jeunes Demoiselles nos meilleurs souhaits pour l'avenir. Nous apprenons avec plaisir que M. Henri Souxdorf, ancien élève du Collège communal de cette ville, volontaire l'école régimentaire du 3e de ligne, vient de passer, avec distinction, son examen d'admission l'école militaire de Bruxel les. Nos sincères félicitations au jeune caporal. Samedi matin, vers neuf heures, deux femmes au type bohémien, rentraient dans l'estaminet Y Eperon d'urgent, rue des Chiens. Après avoir pris une consommation elles de mandèrent la patronne si elle n'avait pas des pièces de monnaie en cuivre de 1863 pour en faire des bague3, lui promettant un bénéfice sur chaque pièce. La femme, sans défiance, alla chercher toute sa monnaie et les bohémiennes fouillèrent dans le tas et en retirèrent quelques pièces de 1863. Elles lui demandèrent ensuite pour avoir des pièces françaises en argent avec la couronne im périale. La même manœuvre se produisit. Après leur départ, la patronne de l'estaminet s'aperçut qu'elle avait été dupe de deux voleuses car elle constata que sa bourse était allégée de 35 francs. La police prévenue immédiatement s'est mise en campagne mais les recherches ont été infruc tueuses. •Le même jour, vers midi, une querelle a eu lieu entre François Trêve et son beau-frère. Au cours de la dispute, Trêve porta un coup de couteau son beau-frère. Ce dernier blessé la tête a reçu les premiers soins du docteur Dal- motte. Trêve a été arrêté et conduit au bureau de police où procès-verbal a été dressé sa char ge. Il a été ensuite mis en liberté. Lundi, après midi, vers 41/2 heures, un indi vidu profitant de l'absence de la femme de l'es taminet het Smiske, qui était allée la cave chercher du genièvre, a allégé son tiroir de 80 centimes. Procès-verbal a été dressé charge de ce filou. Présents: MM. Bossaert, Échevin ff. de Bourg mestre-Président Cornette, Échevin Chev. de Stuers, Soenen, Beaucourt, Gravet, Yermeulen, Poupart, Verschaeve, Van Daele, Van Eeckhout, Colaert, conseillers; Gaimant, conseiller ff. de secrétaire. La séance est ouverte 5 heures et quelques minutes et le public est admis dans la salle. Pris pour notification. 2° Une lettre par laquelle M. Veys, brasseur Vlamertinghe, demande acheter le terrain sur lequel se trouve son cabaret het Hemelrijh. Renvoi pour examen la section compétente. 3° Une lettre par laquelle M. Kilsdonk infor me le Conseil qu'il vient, pour motif de santé, d'adresser au gouvernement sa démission de professeur au Collège communal et l'Ecole moyenne de l'Etat. Le Conseil vote des remercîments M. Kils donk pour les longs, loyaux et excellents services qu'il a rendus pendant une carrière de plus de 35 années. Sour l'exercice 1888, qui se clôture par un excé- ant de recettes de fr. 40,165-80. Renvoi la section de comptabilité pour exa men et rapport. Êour 1888 des quatre fabriques d'églises, et le onseil prononce également le renvoi la section compétente. Le Conseil donne son approbation au procès- verbal de la location du droit de chasse sur les étangs de la ville ainsi que le long du canal de Boesinghe. Cette location a produit 356 francs. La séance publique est levée 5 1/2 heures. Le père Fidler, ex-supérieur de l'Institution Saint-Médard, Soissons, en fuite, accusé de nombreux attentats la pudeur sur des enfants de l'établissement, vient d'être condamné par la cour d'assises de l'Aisne vingt ans de travaux forcés. Un autre frère du même établissement, le nommé Lamy, également en fuite, a été condam né dix ans de travaux forcés, pour attentats la pudeur. (Musique d'Henrion). Le concierge d'un couvent do capucins, le nommé François Moulin, se disant employé au couvent du Saint-Sacrement, chaussée de Wavre, Bruxelles, a été condamné Lundi, aune année de prison pour avoir été pris en flagrant délit au moment où il renouvelait, dans un établissement de la place Sainte-Gudule, les exploits d'un autre catholique célèbre, le comte de Germiny. Le complice de ce Moulin, un certain Henri Laout, a été condamné la même peine. [tlandre libérale Si vis pacem, para bellum! Telle est la maxime fondamentale sur laquelle repose toute l'activité de nos gouvernements modernes. J2SL. Séance du 17 Août 1889. M. le Président communique au Conseil 1° une lettre de Mlle Louise De Hem, par laquelle cette artiste informe le Conseil qu'elle vient de faire don, au Musée de la ville, de son tableau Cuivres et Poissons. M. le Président dépose le compte de la ville M. le Président dépose également les comptes Et sous l'œil des deux, ils vont deux par deux...

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Le Progrès (1841-1914) | 1889 | | pagina 2