a
COURSES
La réforme électorale.
A Soudan.
Nouvelles locales.
Le roi Léopold II, qui a deux Etats con
duire, s'absorbe peut-être trop exclusivement
dans les a lia ires du Congo, et cela le force
négliger de temps en temps notre pays.
Dans ces moments d inattention, on voit le
parti clérical se mettre en branle et se livrer
a des besognes auxquelles il n'oserait penser si
le Roi n'était pas distrait.
Ainsi, on parle, depuis quelque temps, d'évé
nements affligeants qui se passent au Congo et
ui ont naturellement captivé toute l'attention
u chef de 1 Etat. Très malins, nos maîtres ont
profité de cela pour risquer leur loi électorale,
unedeces lois qui sont destinées assurer la
prépondérance d'un parti sur l'autre et qui, par
conséquent, conduisent tout droit la guerre
civile.
Le parti libéral n est pas si avachi qu'on
ledit. On a vu, lors de l'élection Janson, qu'il
est capable encore de s'enthousiasmer, et il
faut prendre garde h ne point approcher des
brandons enflammés de ce baril de poudre.
Or, rien ne dit qu'une émeute victorieuse,
comme celle de 1857, ne serait pas suivie de
conséquences plus graves et que le trône ne
serait pas ébranlé.
Le Roi, qui est intelligent, n'a pas eu, par
malheur, le loisir de lire le texte de la nouvelle
loi, sinon, il aurait saisi du premier coup d'œil
la situation qu'on veut lui faire, et il est possi
ble qu'il eût un peu négligé le Congo pour s'oc
cuper davantage de la Belgique.
Quelque chose nous dit que la nouvelle loi,
encore en gestation heureusement, ne portera
pas bonheur au parti clérical, et que la cause
de la revision constitutionnelle va rallier, du
coup, les derniers libéraux, les méfiants qui se
tenaient encore l'écart.
Parmi les dispositions de la nouvelle loi, il
en est d'absolument cocasses. Ainsi, des por
teurs de diplômes de degré supérieur vont se
faire examiner par des instituteurs, porteurs de
diplômes du degré inférieur.
Comment trouvez-vous cela
Comme nous l'écrit un correspondant, on
espère probablement que des premiers prix de
mathématiques supérieures auront oublié la
définition de l'addition et de la soustraction, et
qu'ils échoueront l'examen
Mais laissons faire les cléricaux ultramon-
tains, qui, c'est maintenant démontré, sont
attelés au fameux char de l'Etat.
Ils vont entasser imprudences sur impruden
ces, et ils ne manqueront pas de s'aliéner beau
coup de catholiques modérés, lesquels finiront
Êar comprendre, une fois pour toutes, que la
elgiquc, pour continuer exister, doit pro
gresser constamment.
La réaction, ce sera la ruine du pays, si on
ne l'enraye pas.
Et, de gré ou de force, elle sera enrayée.
Il est possible que bientôt on puisse le con
stater. Chronique
aicreîc-. «i
Un officier de la marine française, le capi
taine Péroz, qui a séjourné longtemps au
Sénégal et a dirigé, dans le Soudan occidental,
plusieurs expéditions contre un des rois des
peuplades sauvages de ce pays, nommé Samo-
ry, vient de publier un intéressant volume dans
lequel il raconte ses souvenirs de guerre et de
mission. C'est lui qui, après plusieurs combats
heureux, a été envoyé la cour de Samory et
est parvenu conclure avec ce chef puissant
et redouté le traité par lequel la France a
mainleuant la libre possession de la rive gauche
du Niger.
Le souverain africain la cour duquel l'offi
cier français a séjourné quelque temps, est,
paraît-il, un type achevé de barbarie et de
férocité. 11 n'a qu'un seul moyen de gouverne
ment la terreur. Chaque nuit, les abords de
son palais retentissent des gémissements de ses
victimes. Pour donner une idée de sa cruauté,
il faut reproduire une page des souvenirs du
capitaine Péroz
On lait comparaître les quatre enfants devant
le terrible souverain
Le ministre de 1 Intérieur, d'accord avec son
collègue de la guerre, vient d'adresser aux
communes une circulaire pour leur rappeler
les mesures prendre afin de faciliter aux
commandants de district la tenue des registres
de mobilisation.Leministre delà Guerre insiste
en outre sur les recommandations suivantes et
y attire tout particulièrement l'attention des
communes
Dimanche dernier nos Pompiers se sont rendus
Courtrai, aux fêtes qu'offrait l'Administration
communale en l'honneur de Palfyn et du Com
mandant des Pompiers M. Raikem, l'occasion
de son anniversaire de 25 ans de grade de Com
mandant. Comme toujours, nos Pompiers se sont
fait admirer par leur belle tenue et leur belle
prestance tous les mouvements ont été exécu
tés avec le plus grand ensemble. Quand ce corps
d'élite défilait devant les autorités Courtraisien-
nes, il a été applaudi. La ville d'Ypres peut être
fière de ses braves pompiers.
Par arrêté royal, la décoration spéciale de 2e
classe est accordée M. 1. Ducorney, trésorier
de la société de secours mutuels reconnue les
Anciens Elèves des écoles communales
Ypres.
Mardi, 3 Septembre 1889,
3 heures.
ENGAGEMENTS:
I. PRIX DES MEMBRES (Handicap).
2. id.
II. PRIX DE LA SOCIÉTÉ (Haies réclamer).
2000
3000
1000
1000
3000
1000
5000
2000
1000
3000
2000
III. PRIX DES DAMES (Course plate).
IV. PRIX DE LA MANDEL (Trot monté).
V. PRIX DE LA VILLE (Trot attelé).
Le mois a été chaud du lr au 13, moyenne
thermométrique, 19°2, et assez frais, moyenne,
du 14 au 31, 16°2.
Sur les vingt femmes de Samory, trois ont su captiver
sa faveur au point d'habiter le palais même. Une d'elles,
Mori-Niama, avait eu de l'émir deux mignonnes fillettes,
l'une de treize ans, l'autre de quatorze, rouges de peau,
de formes sculpturales, aux grands yeux voilés et au sou
rire un peu triste et résigné qu'ont dans ce pays toutes les
femmes.
Ces deux charmantes créatures coquetaient ingénument
avec deux pages de leur père quelques paroles tendres,
quelques serrements de mains furtifs, tel était leur crime.
Mais les pages n'étaient pas de la race des hommes libres.
La faute fut vite avouée, et, séance tenante, sur un geste
de Samory, on apporta un billot. Devant les pauvres mi
gnonnes, "se tordant de frayeur, le bourreau désarticula
les mains des pages qui avaient pressé celles des filles du
souverain et les suspendit, toutes sanglantes, la porte du
palais. Puis Falimata et Aïssa c'étaient les noms des
pauvrettes mises absolument nues, les mains attachées
derrière le dos, furent exposées au pilori du marché.
Le lendemain matin, le sabre avait fait expier jamais
aux deux pages leur bien légère faute leurs têtes étaient
jetées devant le pilori où les deux filles de l'émir haletaient
de home et de soif.
Le soir cinq heures, les brutes fanatiques qui gardent
Samory détachaient les deux malheureuses enfants et les
jetaient encore vivantes dans un cloaque, puis, ils les en
sevelissaient sous un amoncellement de cailloux ferrugi
neux couleur de sang recueillis dans le terrain voisin.
Toute la nuit, on entendit les plaintes étouffées des pe
tites martyres.
Le lendemain tout s'était tu ignorant ce drame horri
ble et passant auprès de cette ignoble sépulture, nous
vîmes, pris entre deux pierres énormes un petit poing
crispé et sanglant cerclé d'un bracelet d'or...
La distribution des ordres de rappel ne peut durer plus
que deux heures. Pour arriver ce résultat, il est indis
pensable que plusieurs personnes soient chargées de cette
distribution.
Dans les communes rurales, on emploiera un distribu
teur pour chaque agglomération, et, dans les villes, autant
que possible, un distributeur par rue. Dans les villes, tous
les agents de police, les facteurs des posles, les employés
communaux peuvent être requis pour cette besogne.
Dans les grandes villes, divisées en plusieurs sections
de police, les ordres de rappel seront envoyés directement
aux commissaires de police par les soins des commandants
de district. Ces documents seront immédiatement classés
par quartier et par rue, en se servant de l'adresse du des
tinataire inscrite au verso de chaque ordre.
Tout le personnel distributeur sera réuni la Maison
communale ou dans les commissariats de police si la
commune en comporte plus d'un, aussitôt que l'avis an
nonçant la mobilisation de l'armée sera parvenu au bourg
mestre. Les ordres' de rappel seront remis aux distribu-
leurs au fur et mesure de leur arrivée.
La remise des ordres domicile se fera immédiatement
sans interruption, et aussi bien la nuit que le jour.
cour militaire. M. Durutte, auditeur mi
litaire de la Flandre occidentale, est nommé
substitut de l'auditeur général près la cour
militaire, en remplacement de M. Massart, dé
missionnaire.
U 9 at
1. de Lichtervelde,
3. Baron van Loo,
4. Cap. Williams,
5. Baron E. Grenier,
6. Bauchau,
7. Sir Frank,
8. Tiberghein,
Maltais.
Polly.
lomna.
Petit Prodige.
Alida.
Amaiura.
Little Miss Wenlok.
Sunbury.
1. D. de Lophem,
2. de Lichtervelde,
3. Baron van Loo,
4. Cap. Williams,
5. G. de Maere,
6. id.
7. Baron van Loo,
8. Sir Frank,
9. Tiberghein,
10. Sir Frank,
11. Comte A. d'Hespel,
Loyale Amie.
Scales.
Emily.
Columbus.
Stanislas.
Nitrique.
Bourbonne.
Poubtful.
Robert Bruce.
Robertson.
Carlo.
1. Knockaert,
2. Dujardin,
3. Vanden Berghe,
4. Dupont,
5. id.
6. B. Mestdagh,
7. Hooghe,
8. Robert,
Ballon.
Bretonne.
Yoriminster.
L'Anguille.
Palestine.
Succès.
Juanita.
X....
1. Mestdagh,
2. Herbau et Boucquey,
3. Van Acker,
4. Dassonville,
5. Herchin,
6. Coddens,
7. Verkinderen,
8. Knudde,
9. Dupont,
10. Boulez,
La Mecque II.
Engineer.
Uriel.
La Bastille.
Emidoff.
Malinois.
Syra.
Almaviva.
Oscar.
Polka.
1. Poelman.
2. Sengier,
3. Dobbigies,
4. Van Acker,
5. Van Canneyt,
6. id.
7. Leclercq,
8. Herchin,
9. Herbau et Boucquey,
10. Dupont,
Le Secrétaire,
Jutes Messiaen.
Pulandy.
Odette.
Fernando.
Uriel.
Dalila.
Sally-glen.
Monarque.
Roméo.
Zoulou.
Oscar.
Le Président,
Va 1ère Van den Bogaerde.
Les Commissaires
Ameye-Verhoost.
Ma es-Van Dam me.
Emile Van de Moortele.
Albert Van de Walle.
Ciel et Terre passe en revue la climatologie de
Juillet.