Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
le monument du bonheur et de la liberté du
7i peuple Liégois. Et tous répétèrent Nous
n le jurons. (Bravos.)
Aujourd'hui que nous célébrons le centenaire
de cette grande journée, nous avons parmi nous
les successeurs des représentants de ces bonnes
villes; nous avons même davantage nous avons
les représentants du pays libéral tout entier, et
nous avons derrière nous le pays libéral qui at
tend, bien résolu sauvegarder les institutions
que nous avons conquises, celles que nos ancê
tres ont désirées et que nous avons obtenues.
Eh bien! Messieurs, jurons notre tour d'é
loigner les discordes qui ont permis une réac
tion fanatique de s'emparer du pouvoir et de s'y
maintenir. En laissant chacun ses croyances,
ses convictions sur des points réservés, jurons
constante de faire régner, dans la loi, Injustice,
la justice surtout au profit des pauvres, au pro
fit des déshérités, de ceux qui sont les plus mal
heureux et dont nous devons nous préoccuper
sans cesse. (Bravos.)
Jurons de ne jamais compromettre au profit
d'un despotisme iutellectuel qui a été brisé les
droits inaltérables et imprescriptibles de la rai
son et de la conscience humaine (Acclamations
prolongées.)
Les membres de l'Association Libérale et
Constitutionnelle de l'arrondissement d'Ypres se
sont réunis en assemblée générale Dimanche
passé, 20 Octobre, 8 heures du soir.
L'assemblée était extrêmement nombreuse. La
salle était pleine comme aux grands jours de
lutte. Le Journal d'Ypres racontera probable
ment, comme il l'a encore fait, que les assistants
étaient douze bien comptés Peu importe S'il
ne sait pas bien compter, il sait très bien mentir
C'est connu
Le premier objet l'ordre du jour était le re
nouvellement partiel des memores du Comité.
Tous les membres sortants ont été réélus.
M. le Président a ensuite pris la parole en fla
mand et a exposé la situation faite au parti libé
ral par l'odieux projet de loi sur la suppression
des capacitaires de droit. Son chaleureux dis
cours a été vivement applaudi. Tout le monde
sentait qu'il était dans le vrai en faisant la guerre
cet incroyable coup de parti médité et préparé
sans vergogne par le cléricalisme triomphant.
Les idées développées par l'honorable Président
étaient bien l'expression du sentiment intime de
chacun des membres.
Voici le texte de la protestation dont Monsieur
le Président a donné lecture
A MM. les Président et Membres de la Cham
bre des Représentants.
Le projet de réforme électorale soulève
dans le pays un mouvement dont il serait impru
dent de ne pas tenir compte. Cela s'explique.
La loi du 24 Août 1883, pour donner satis
faction des besoins sociaux nouveaux, a élargi
le cadre du corps électoral. Son premier soin a
été, tout d'abord, d'appeler l'électorat les per
sonnes qui, sans payer le cens, par leur position,
leur intelligence, leur travail, les services ren
dus, étaient le mieux même d'y apporter des
idées de progrès, d'ordre et de stabilité pour nos
institutions. D'où les capacitaires de droit.
Le législateur, estimant que ce renfort était
insuffisant, adjoignit ces derniers, une seconde
catégorie qui, en dehors de tout cens et de tout
autre titre, donnerait des preuves d'une certaine
instruction. D'où les capacitaires par examen.»
Il n'entre pas dans nos intentions d'amoin
drir là valeur de cette seconde catégorie, mais
nous n'hésitons pas déclarer que c'est aller
l'encontre de l'esprit qui a inspiré la loi de 1883,
que de supprimer les capacitaires de droit; c'est
de plus une insulte gratuite une nombreuse
catégorie de citoyens qui, loin d'avoir démérité,
ont droit tous nos égards; enfin, c'est un véri
table déni de justice envers des personnes qui
sont pour le pays une garantie d'ordre et l'un
des éléments les plus respectables du corps élec
toral.
En somme, le projet de loi, en sacrifiant ceux
qui se sont signales par leurs services, commet
une insultante injustice, ce qui est d'une noire
ingratitude en supprimant les autres, ceux que
la loi de 1883 avait investis du droit de vote,
en raison de leur intelligence ou de leur travail,
il abaisse le niveau général du corps électoral, ce
qui est d'une suprême imprudence.
L'Association Libérale et Constitutionnelle
d'Ypres et de l'arrondissement se refuse croire
que le Gouvernement, mieux avisé, maintienne
son projet de loi qui n'est au fond qu'un scanda
leux coup de parti. En tout cas, Elle fait un ap
pel pressant votre patriotisme, espérant que
vous rejetterez en bloc ce projet dont l'adoption
ne saurait faire honneur la législature ni le
bonheur du pays.
En sus, et comme complément logique du
vœu émis ci-dessus, Elle exprime l'espoir de
voir étendre le principe de «la capacité aux
élections tous les degrés.
Agréez, etc.
Cette protestation n'a pas été votée, elle a été
adoptée par acclamations
La Patrie de Bruges et son obséquieux servant,
le petit Journal d'Ypres, trouvent que la ville
d'Ypres est un foyer de doctrinarisme suranné.
Ils en sont très satisfaits. Naturellement! Ils ont
découvert que la ville d'Ypres sera sacrée ville-
lumière (dans le genre de Bruges probablement
en lieu et place de Bruxelles, la révisionniste.
Mais non ma mie Patrie, vous prenez vos désirs
pour des réalités Si la ville d'Ypres s'assagit, ce
n'est pas dans le sens que vous pensez.Il est bien
sûr que la décision prise par l'Association Libé
rale n'obtiendra pas tous ces coups d'encensoir
Tant mieux, du reste Foin de votre approba
tion
La dernière réunion de l'Association d'Ypres
prouve que les libéraux Yprois veulent le triom
phe de leur parti, que les iniquités du Gouverne
ment clérical lés révoltent, qu'ils approuvent
les eflorts faits pour consolider l'Union entre li
béraux, qu'ils sont révisionnistes parce qu'ils ne
veulent pas reculer au lieu d'avancer, enfin
qu'ils ont pleine confiance dans l'énergie et le
vigoureux esprit libéral qui animent leur ex
cellent Comité et son Président.
Société -de Gardes Civiques d'Ypres.
Boedt, Léon,
20
25
25
25
25
120
Ligy, Albert,
25
20
25
25
20
115
Mailliard, Gustave,
25
25
20
25
20
115
Swekels, Léon,
20
25
25
15
25
110
Butaye, Arthur,
25
20
20
25
20
110
Bogaert, Alphonse,
20
20
20
20
25
105
Froidure, Eugène,
20
20
25
20
20
105
Vermeulen, Henri,
20
25
20
20
20
105
L'Œuvre des Soirées Populaires de Verviers,
fondée il y a 23 ans pour favoriser le développe
ment intellectuel et matériel du prolétariat et
de la petite bourgeoisie, publie le journal depuis
18 ans. Voulant donner cette entreprise une
plus grande extension, cette Société vient de
décidé que son organe Les Soirées Populaires su
birait une transformation complète. Un certain
nombre de rédacteurs nouveaux se proposent de
donner ce journal un caractère artistique et
littéraire, en même temps que scientifique et
amusant. Leur but est de créer une publication
dont le prix modique (i francs par an) et le con
tenu conviennent tous. Aussi espèrent-ils que
celle-ci sera favorablement accueillie par toutes
les classes de la société.
Nous avons sous les yeux le premier numéro
du journal transformé et nous ne pouvons qu'ap
plaudir aux efforts tentés.
-«si-
Sommaire du numéro du 5 Octobre 1889.
REVUE UNIVERSELLE
DES INVENTIONS NOUVELLES.
On écrit de Poperinghe, 17 Octobre Les mar
chands de houblon dans nos contrées sont trè3
affairés, ils espèrent se défaire bien vite de la
marchandise récoltée, car les acheteurs abon
dent. Les marchés allemands mettent une grande
activité leurs achats. 11 est vrai que ce sont les
qualités inférieures qui sont le plus abondam
ment offerte, de sorte que pour celle-ci les prix
restent très bas. Les bonne qualités, au contrai
re, sont plus demandées qu'offertes, avec une
tendance accentuée vers la hausse. Le marché
de Nuremberg s'est sensiblement raffermi. Les
cours ont haussé de 5 7 fr. Pourtant on a des
craintes sur la culture qui pourrait bien, comme
l'an dernier et comme en Angleterre diminuer
encore dans nos Flandres le rapport de la pro
duction ne donnant plus les bénéfices énormes
auxquels nos cultivateurs étaient habitués. Au
marché de Londres, on offre surtout les qualités
inférieures qui trouvent difficilement acheteurs,
même des prix incroyables de bon marché;
les bonnes qualités se soutiennent et ont même
une tendance la hausse. En Bourgogne les
belles qualités sont toujours recherchées et main
tiennent les hauts prix. On trouve acheteurs
75 et 80 fr. les 50 kilos pour les premiers choix,
garantis par la marque et le plomb du syndicat
des houblons de Bourgogne.
Association Libérale et Constitutionnelle d'Ypres.
Timeo Danaos et dona ferentes.
Tir du Jeudi 17
Octobre 1889.
«T—
M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez Mine veuve Van Kemmel,
Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same
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Signé A. MARCOTTE, rue de Spa, 5.
Bruxelles, le 22 Octobre 1886.
Agent do vente pour Ypres et les environs, A.
Vanderstuyft-Devos, au BOC, Grand'Place, Ypres.
ra*2bjs>«55
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