Variétés.
SANTÉ A
REVALENTA ARABICA
Jeudi 7, Vendredi 8 et Samedi 9 Novembre.
Vermeulen, Romanie, infanticide, faux en
écriture privée et usage de faux. Def. M®
Standaert.
Lundi 11, Mardi 12, Mercredi 13 et Jeudi 14
id. Leclair, Honoré-Charles, assassinat. Déf.
M® Thévelin.
Vendredi 15 id. Taveirne, Ernent, meurtre.
Déf. M® Depooter.
Samedi 16 id. Taveirne, Stanislas, coups et
blessures volontaires ayant occasionné une ma
ladie et une incapacité de travail personnel, Déf.
M® Schepens.
Pour cette session, le siège du ministère pu
blic sera occupé par M. du Welz, substitut du
procureur du roi.
EUE MAISON DE BOIS.
On écrit d'Alost La situation ne se modifie
pas sensiblement, et les achats en culture conti
nuent d'avoir une grande importance des
prix sans variation, soit de 18 22 fr. et excep
tionnellement 25 fr. par 50 kil. 1er coût.
Les cours du houblon de 1889, dans les diffé
rentes contrées de l'Allemagne sont en hausse,
surtout pour la marchandise classée, qui est
l'objet d une vive demande, tant pour la con
sommation de la brasserie que pour l'exporta
tion.
A la suite de ces deux ou trois dernières mal
heureuses années pour notre pays houblonnier,
nos planteurs se trouvent dans une très fâcheuse
position, et ils commencent résolument pro
céder l'arrachage des plantes de houblon. On
croit assez généralement que cette culture qui
est devenue tout-à-fait ruineuse en Belgique,
diminuera l'année prochaine, dans la contrée
d'Alost, de 30 40 0/0 et il en sera vraisembla
blement de même, Poperinghe et dans d'autres
pays de production.
v crya
il.
Justement Ypres même il est curieux de constater
l'inutilité des dispendieuses restaurations effectuées
grands frais l'église S-Martin et aussi aux Halles.
Les clochetons qui ornent le portail de l'église, re
construit il y a trente ans, sont devenus frustes comme
s'ils dateient du xve siècle. Ceci parce que la pierre
employée ne convenait ni au climat ni la nature du
travail.
Les réparations effectuées aux Halles ne sont guère
plus efficaces. Au lieu de recourir la plomberie on a
notamment reconstruit en pierre la crête monumentale
surmontant l'échiné de la toiture; aussi les débris de
vingt trente kilogrammes et plus pleuvent-ils aux
moindres gelées et pleuveront-ils jusqu'à ce que ce
disgracieux et absurde ornement ait entièrement dis
paru! Cela parce que l'on a substitué la pierre au mé
tal
Les pans de bois ont eu la vie plus dure.
Ce qui le prouve c'est que jusque dans ces dernières
années, les édilités de plusieurs villes maintenaient ri
goureusement les édits de proscription du temps passé
et parfois payaient des primes aux propriétaires de fa
çades charpentées, qui consentaient jeter bas celles-
ci. Comme il était interdit de restaurer ou de peindre
les malheureux pans de bois, leur aspect négligé et dé
crépit étant de nature choquer tms les instincts de
propreté des ménagères flamandes et seules des maisons
situées l'écart dans les quartiers les plus déshérités
de la ville purent échapper cette croisado entreprise
au nom de la symétrie au moins autant que de la sécu
rité publique (i).
Une fois l'élan imprimé aux démolitions, il fut établi
que l'on ne pouvait habiter une maison de bois sans
passer pour un pauvre homme ou un original étranger
toute délicatesse. Les beaux quartiers furent promp-
tement lavés de cet opprobre, mais, au commencement
de ce siècle encore, la plupart des villes flamandes,
celles de rang secondaire surtout, conservaient des rues
entières de maisons de bois. Il y a trente ans, Anvers,
aux abords de l'Hôtel-de-Ville, de la place de Sainte
Walburge et du Steen, offrait un véritable régal aux
amateurs de pittoresque et il a fallu les gigantesques
travaux de rectification des quais pour faire tomber ces
gracieuses et solides charpentes qui tenaient bon en
dépit des malédictions des rénovateurs, depuis quatre
ou cinq siècles.
Je me souviens avoir vu jeter bas Dînant dans le
quartier des tanneries, il y a cinq ou six ans, une mai
son de bois datant du xm® siècle, le chêne des poteaux
cormiers, des lambourdes et des sablières étant de
meuré dur comme fer et certes nulle construction de
pierre n'eût présenté semblable durée.
Revenons la maison de la rue de Lille: j'en ai
trouvé l'autre jour les volets clos, la porte cadenassée
et un voisin a bien voulu me dire que les démolisseurs
allaient la jeter bas. Je dois dire que le brave homme
s'en félicitait modérément; il trouvait la vieille masure
son gré en sa qualité de flamand et déclara que pour
lui les vieilles maisons d'Ypres lui paraissaient de loin
les plus spacieuses, les plus commodes et les plus sai
nes. Il n'eut aucune peine me faire partager son avis
et cette constatation faite par un homme sans préjugés
(i) 11 est évident que ces pans de bois, simple revête
ment adapté des constructions de briques couvertes de
combles en pierre maçonnée, ne pouvaient présenter de
dangers bien redoutables et que l'on songeait autre chose
qu'aux actualités d'incendie en assimilant les maisons de
bois aux huttes de chaume que visent les voorgeboden du
xive siècle.
d'école je suppose, ni manie archéologique, recomman
de peut-être le mieux la vieille maison de la rue de
Lille et les constructions similaires l'attention des
pouvoirs publics, qui ont autorité pour la conservation
de nos monuments et intérêt les sauvegarder.
L'on m'a assuré que la valeur de celte construction
ne dépasse pas cinq mille francs. Serait-ce trop atten
dre de l'esprit d'initiative de l'administration commu
nale d'Ypres que de compter sur elle pour effectuer
cet achat de façon conserver une des plus curieuses
partialités d'une ville où les touristes, il faut bien le
dire, rencontrent plus d'une déception grâce aux res
taurations qui ont dénaturé la plupart des monuments
yprois
Les naturalistes se plaignent de voir graduellement
disparaître des séries entières d'espèces animales. Les
trappeurs américains ont détruit les bisons qui se pro
menaient par milliers, il y a quarante ans dans les
prairies du Far West et de l'Australie. L'éléphant de
vient un mythe en Afrique et justement le gouverne
ment de l'état libre du Congo Vient de prendre un
arrêté interdisant nos frères oongolans leur petit
commerce d'ivoire. On leur défend de massacrer les
éléphants, comme on subordonne chez nous d'infinies
formalités, le droit de tuer un lapin ou un perdreau.
Ces précautions ont leur raison d'être.
Il serait fâcheux que la génération prochaine n'eut
plus d'autres billes de billard que celles en celluloïde et
que les Galeries Saint-Hubert reprenant, dans cin
quante ans, le Tour du Mondefussent obligées de se
contenter d'un éléphant en carton. Il serait plus fâ
cheux ensuite que, gastronomes-archéologues, nos ar
rières petits-fils, pour faire la connaissance d'un
perdreau fussent obligés de se contenter d'une visite
quelque galerie d'histoire naturelle riche en bocaux et
en bêtes empaillées.
Mais ces précautions, que des jurisconsultes sensi
bles ou gourmets étendent toute la nature, ne pour
raient-elles être appliquées aux choses d'art
On aura beau faire, il y aura longtemps encore des
esprits moroses auxquels la contemplation de la tour
Eiffel et des précieux cartonnages qui l'entourent ne
suffira point. Quelques-uns continueront croire que
les créations du temps jadis ouvrent l'esprit un champ
d'exploration plus vaste.
D'après ceux-là, les vieilles demeures, les plus hum
bles aussi bien que les somptueuses cathédrales et les
hôtels-de-ville luxueux appartiennent l'histoire, la
commentent et l'expliquent avec cette éloquence fami
lière qui frappent les plus illettrés. La maison de l'ar
tisan ou du bourgeois du moyen-âge fait comprendre
ceux qui se préoccupent d'histoire la vie intime de ces
cités, dont la vie publique eut une si puissante expan
sion. Il est utile de parcourir ces logis archaïques et
de s'y arrêter un peu, si l'on veut comprendre la géné
ration de cet art profondément vrai des maîtres fla
mands et hollandais, qui formeut une nombreuse pléia
de de Rembrandt Pieter de Hoghe, de Jan Steen
Teniers, de Crasbeeke Brauwer.
La maison de la rue de Lille est un de ces acces
soires dont l'art et l'histoire ont besoin. Je ne doute
pas que l'administration communale d'Ypres ne le
comprenne. Ce qui prouve que de ce côté rien n'est
désespéré c'est l'initiative prise par la ville d'Ypres de
sauver deux façades en bois de maisons récemment
démolies, en les remisant dans une des travées des
Halles.
La mesure est excellente, mais une façade démontée
et remisée sous abri ne donne pas plus l'idée vraie et
complète d'une habitation, qu'un moulage après décès
ne ressemble un portrait de maître. La façade, en
effet, ne garde pas l'aspect intérieur, la distribution
et l'agencement des pièces d'une habitation, ces mar
ques d'usure, cette personnalité que l'homme imprime
aux lieux où il a longtemps peiné et vécu.
Des maisons placées dans un musée font penser
l'Iguanodon dans sa vitrine. Les naturalistes se conten
teraient-ils de ce squelette maquillé, s'ils avaient l'oc
casion d'étudier en chair et en os un Iguanodon bon
dissant sur les plateaux de la Hesbaye et révélant tous
les secrets de son anatomie, de ses penchants et de ses
mœurs
Soyons pitoyables aux vieilles maisons qui ne gê
nent personne et ont bien des choses nous apprendre.
Ne les traitons pas au nom de l'alignement, comme les
américains ont au nom de la civilisation traité les
Peaux-rouges.
L'esprit de clocher qui est la menue monnaie du
patriotisme est fait pour une bonne part de souvenirs
matériels et tangibles et il est dangereux de laisser
perdre aucune occasion d'initier le public une sensa
tion d'art. Comment, en effet, un artiste trouvera-t-il
de l'écho dans une foule béotienne, et comment celle-ci
!S-5—-!!S!-ÉÏ!SI!M5HS
mériterait-elle qu'un artiste lui sacrifie son temps et
ses efforts.
Si nous n'avons pas en Belgique une littérature
équivalente celle de pays voisins moins peuplés, la
Hollande notamment, si notre art vit le plus souvent
de traductions ou dissimulées ou avouées n'est-ce pas
parce que l'on s'est pendant plus d'un siècle attaché
détruire les traditions nationales qui ont fait notre
pays grand et respecté, mais qui sont pour la plupart
devenues indifférentes l'immense majorité du public.
Qui coupe beaucoup d'arbres non seulement détruit
l'ombre mais produit la sécheresse alternant avec de
désastreuses inondations.
C'est une vérité sur laquelle les ingénieurs forestiers
et les artistes ont le devoir d'appuyer parfois.
CommuniquéHerman van Duyse.
ii l lapo I
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
Q-oG^So-c-
HOUBLONS.
délicieuse farine de santé Du Barry de l.ondres, dite
Quarante ans d'un invariable succès, en guérissant les constipa-
lions dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaires
vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
vomissements, constipation, diarrhée, dyssenlerie. coliques,
phtisie, toux, asthme, étouffemenls, étourdissements, oppressions,
congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement,
anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine,
voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane,
muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence
qui seul réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 100.000
cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas;
de Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Casl-
lestuart, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Bréban,
lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur
Roulh etc etc.
Cure N» 65, 476: M. le curé Compare!, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs
nocturnes.
Cure N» 90,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenta Du
Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'énouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller avec
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta
m'en a sauvé complètement. Bo>rkl, née Carbonnettey, rue du
Balai, 11
Cure N° 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit, mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta.
i ioH Pktclkt, instituteur, Eynanças (Haute-Vienne)
M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perle
d'appétit, catarrhe, bronchite.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une iritxtion pulmonaise
avec crachement de sang et toux opiniâtre.
Rapport du docteur Routh, médecin en chef de l'hôpital Samari
tain des femmes et des enfants, l.ondres u Naturellement riche
en éléments indispensables au sang pour développer et entretenir
le cerveau, les nerfs, les chairs et les os la Revalenta est la nour
riture par excellence qui, seule, suffit pour assurer la prospérité
des enfants et des malades de tout âge. Beaucoup de femmes et
d'enfants, dépérissant d'atrophie et de faiblesse très prononcées,
ont été parfaitement guéris par la Revalenta. Aux patients phtbisi-
ques, étiqueset racbiliques elle convient mieix que l'huile de foie
de morue.
Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 1/4
kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 1;2kil.,l6 fr.;
6 kil., 36 fr 12 kil., 70 fr. Les biscuits de Revalenta, en boites
de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée- 1/2 livre, fr. 2-25 1 livre,
4 fr. 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco. Dépôt
partout, chez les pharmaciens et épiciers. Do Omar et Cix, limi-
ted Agent général pour la Belgique. M. Emile TIMMERMANS,
rue Rouppe, 4, Bruxelles.
Dépôt MOORSLEDE, Ch. Bostyn. boulanger.
VPRES, Stassin, pharmacien.
Debouck, pharmacien.
A. Delhaizeet C°.