iiw D'un second lot estimé fr. 1,961-75, vendu fr. 2,277-00. Le 9 Janvier la vente d'un lot d'arbres estimé fr. 2,562-00, vendu fr. 2,600-00. D'un autre lot estimé fr. 5,655-00, vendu fr. 6,146-00. Approuvé. 3° L'administration des Hospices demande vendre des sapins Woesten, hors croissance et dépérissant. Estimation fr. 2,481-00. Accordé. 4 'Académie. Ecole industrielle. Compte 1889. Pour l'Académie, les recettes s'élèvent fr. 4,341-71 Les dépenses id. 3,985,96 L'excédent est. fr. 355-75 Pour l'Ecole industrielle, les recettes s'élèvent fr. 6,102-75 Les dépenses id. 5,390-74 Excédent. fr. 712-01 5" Ecoles primairesd'adultes et gardiennes. Compte 889. A. Ecoles primaires. Recettes, fr. 40,578-72 Dépenses b) Id. payante p. tilles 11,400-74 c) Id. gratuite 12,810-39 40,110-81 Excédent 467-91 B. Ecoles d'adultes pour hommes. Recettes, fr. 2,525-08 Dépenses, 2,507-22 Excédent fr" 17-78 C. Ecole d'adultes pour femmes et Ecole ménagère. Recettes, fr. 4,750-00 Dépenses. 4,136-57 Excédent fr. 613-40 D. Ecoles gardiennes. Recettes, fr. 13,445-75 Dépenses c) id. id. r.desChiens4,771-92 12,346-02 Excédent fr. 1,099-72 6" Propriétés communales. Projet déchange de terrains avec l'Etat. Comme suite des propositions faites par le Collège des Bourgmestre et Echevins, l'Etat propose de céder le terrain, en forme de trian gle, hors la porte de Dixmude, situé entre les deux chaussées bifurquant la sortie de la ville, en échange d'une bande de terrain séparant le nou veau quartier de la gare et le chemin de fer vici nal, du côté de la ville, l'entrée de la route de la station vers l'estaminet le Boulevard. Le ter rain cédé par l'Etat a une contenance de ares 36,46, et la bande cédée par la ville est de ares 30,14. La ville n'a rien changer son plan. Le Conseil émet un avis favorable. M. de Stuers demande que la ville ne cède son terrain que moyennant la faculté, pour elle, d'y faire des plantations d'ornement. Approuvé. 7. Propriétés communales. Demande d'un locataire de terrain pour sous- louer. Renvoyé au huis-clos. 8. Abattoir. Délibérer sur le maintien de la taxe d'abattage. Par lettre du 30 Janvier 1890, M. le Gouver neur nous prie de lui faire parvenir une délibé ration du Conseil Communal indiquant tous les motifs qui militent en faveur du maintien du ta rif du règlement actuel. L'énumération des dépenses diverses de con struction de l'abattoir public donne un total de fr. 117,459-62. Si on ajoute ce chiffre les intérêts et l'amor tissement du capital (calculé sur le même pied de l'accord intervenu entre la ville et le Crédit Communal pour un capital de 75,000 fr.). il faut de plus porter en compte fr. 5,872-98. Si, en outre, on fait le relevé des frais d'entretien annuel, des frais d'administration, etc., on arrive une dépense annuelle de 10,112-08 Les recettes annuelles atteignent 13,989-55 Donc un excédent de fr. 3,877-47 Ce dernier excédent, portant sur les recettes annuelles, mis en regard de fr. 5,872-98 qui re présente les intérêts du capital 117,459-52 pour Irais de premier établissement, laisse, en réalité, un déficit annuel de 5,872-98 3,877-47 1,995-51. Il sera répondu dans ce sens M. le Gouver neur. Abattoir. Proposition de modification au règlement. Je dois déclarer qu'il n'y a pas précisément identité entre ces deux marques, mais on nous a fait observer, et l'explication paraît très admis sible, que la viande se rétractant ou se dilatant, l'empreinte y apposée doit suivre la même défor mation et par conséquent s'éloigner de son type normal. Le contrôle est donc difficile. En attendant que le règlement soit revisé, si on le revise, nous avons été obligés de verbaliser contre les délinquants, mais je pense qu'il y a lieu reviser cette partie du règlement. D'abord le mouton, faisant défaut dans nos environs, il faut bien le faire venir de là où on le trouve, et l'inconvénient disparaît, puisque d'après le di recteur de l'abattoir il est facile d'expertiser la viande de mouton, même dépecée, ce qui n'est pas vrai pour les autres viandes. Nous vous proposons donc d'admettre cette viande, sous de certaines conditions, et tout en lui imposant la taxe comme si elle avait été abat tue ici. Les bouchers ne se refusent pas ces condi tions. Si vous admettez cette exception pour la viande de mouton, voici le projet.... Voici le projet de réglementation nouveau que j'ai l'honneur de vous soumettre Par dérogation l'art. I du règlement de l'abattoir et le débit de la viande en date du 25 Novembre 1876, il sera permis de débiter de la viande de mouton non abattue l'abattoir public, la double condition que 1° cette viande porte l'estampille d'un autre abattoir h soumis règlement, 2°qu'elle ait été présentée, h examinée et estampillée l'abattoir de céans. Approuvé l'unanimité. Eoulets, dix lapins, c'est toujours la même taxe. e petit marchand paie autant que le grand. Or, il n'est pas juste que celui qui se retire du mar ché avec une somme réalisée, par sa vente, de 10 ou 15 francs, ne paie que comme celui qui n'a réalisé que le tiers ou le quart. Il faudrait faire payer les œufs par quarterons et le gibier et la volaille par tête. Renvoyé pour réglementation au Collège. 10. Revision du règlement sur le jeu d'orgues, etc. L'art. lr porte Il est défendu tous caba- retiers, débitants de boissons et tenanciers d'éta blissements publics de ce genre d'y établir ou d'y laisser établir, soit l'intérieur, soit l'ex térieur, un jeu d'orgues ou de tout autre instru ment, sans la permission du Bourgmestre. Depuis quelque temps les orgues pullulent vue d'oeil. En 1889 il y en avait 29. Vous savez le bruit qu'ils font. S'ils amusent certaines gens, ils en dérangent un plus grand nombre d'autres. Depuis peu, on a introduit le piano. Le règle ment s'applique aux pianos comme aux orgues et la police sévit contre les uns aussi bien que contre les autres. Mais il n'est pas toujours facile de verbaliser contre le piano. Quand la police entre dans un cabaret où l'on joue de cet instru ment aux heures non permises, on lui objecte que l'enfant ou la demoiselle prend une leçon de musique (Rires.) Je suis disposé une certaine tolérance pour ce dernier instrument. La balan ce doit être égale pour tous car le particulier aussi joue du piano. On dit qu'il dérange aussi ses voisins. Pas autant que le cabaretier qui ouvre portes et fenêtres pour attirer le client, et puis le particulier ne joue qu'à certaines heures, tandis que le cabaretier joue nuit et jour. On se plaint, et quelques conseillers sont du nombre, que le règlement est trop sévère. Je dois dire que je suis très large dans l'octroi des permissions qu'on me demande. Quand, dans un cabaret il y a une réunion ou une fête extra ordinaire, j'accorde la permission de jouer, jus qu'après l'heure réglementaire et en dehors des jours fériés, aussi bien pour les orgues que pour les pianos. Pour les orgues, qui sont le désespoir des voisins, je suis d'avis qu'il faut maintenir le règlement. Je fais une exception pour les pianos. Il ne faut pas ignorer que le Collège est saisi de plaintes nombreuses de la part des habitants que ces jeux dérangent, et il faut avoir demeuré dans ces voisinages pour en connaître tous les inconvénients. M. Vermeulen donne lecture de son projet de réglementation des instruments de musique dans les cabarets, conçu dans le sens d'une plus gran de tolérance. Voici ce projet Akt. I. 7) Il est défendu de jouer du piano, du violon, etc.,pour l'accompagnement du chant dans les caba rets, cafés et débits de boisson, savoir 7i Après onze heures du soir, les Dimanches et jours fériés. 7> Après dix heures du soir, les jours ordinai res. a) Ecole pour garçons 15,899-68 a) Ecole gard. r. St. Jean 3,947-58 b) id. id. r. de Lille 3,627-52 M. Bossaert, Echevin, fait savoir qu'à la suite d'une lettre du Collège des Bourgmestre et Echevins, en date du 3 Juillet 1889, M. le Mi nistre autorise la ville maintenir, pour 1890, le tarif de l'abattoir public en vigueur. M, Bossaert, Echevin. Selon le règlement du mois de Novembre 1876, on ne peut vendre en ville d'autre viande que celle abattue et exper tisée l'abattoir. Jusqu'ici cette mesure, conçue dans un intérêt d'hygiène, a toujours été obser vée, la satisfaction du public. Mais depuis quelque temps certains bouchers font venir leur viande de mouton de Bruxelles, estampillée Bruxelles. Quoique estampillée, cette viande offre-t-elle toutes les garanties désirables C'est ce que nous nous sommes demandé Nous avons demandé au directeur de l'abattoir de Bruxelles y qu'il voulût nous communiquer l'empreinte de son estampille. Il y a été fait droit et nous avons comparé le sceau de la capitale avec la marque imprimée sur la viande importée. M. de Stuers. Il y a la viande de mouton et la viande d'agneau. M. Bossaert, Echevin. Cela ne fait rien, il s'agit de la viande de mouton en général. M. VanDaele. Par motion j'appelle l'attention du Conseil sur une réforme que je voudrais voir introduire au marché aux œufs et au marché aux poulets. Le règlement sous ce rapport est défec tueux et incomplet. Maintenant la perception se fait autant le panier, ou autant le lot de gibier ou de volaille que ce panier contienne dix œufs ou cinquante œufs, un poulet, un lapin ou six M. de Stuers. Cela donnera lieu des contesta tions et des complications. M. Van Daele. Mais non. On peut facilement compter combien de lapins un marchand pré sente quant aux œufs, le collecteur, ayant l'habitude de la chose, verra bien vite s'il y a un quarteron d'œufs ou plus. M. Cornette, Echevin. Cette mesure ne serait que juste et serait d'une exécution facile. Il y a longtemps qu'on y a songé et l'on se proposait de le faire. M. Bossaert, Echevin. Le règlement sur la ma tière est du 28 Juin 1879. Il est très laconique. M. Vermeulen. Une troupe de chanteurs a été forcée, il y a plusieurs mois, de cesser ses mélo dies, et il n'était que dix heures du soir. C'était dans un estaminet de la Grand'Place. Il est dé fendu de jouer du violon, du piano, dans les estaminets après 10 heures du soir, hormis les jours de fête, la kermesse, le carnaval; il y a longtemps que j'ai réclamé contre cet état de choses j'ai même formulé un projet de règle ment que j'ai soumis dans le temps M. l'Eche- vin Cornette. M. Cornette, Echevin. En effet, il n'était pas mal, mais je ne l'ai pas ici. Vous en avez cer tainement conservé un double. M. Vermeulen. Oui, j'ai le brouillon ici. Si le Conseil le permet, j'en donnerai lecture.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 2