Supplément au Journal Le Progrès du 11 Mai 1890
THÉ CHAMBARD
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VILLE BALNEAIRE DE HEYST-SUR-MER.
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POPERINGHE,
le 9 Mai 1890.
Le budget de 1890.
Afin que nos lecteurs puissent se faire une
idée exacte de la situation financière de notre
ville, nous avons cru qu'une analyse comparati
ve des différents budgets qui se sont succédés
depuis une trentaine d'années leur rendrait cette
étude facile et démontrerait l'évidence la façon
néfaste dont notre ville a été administrée depuis
cette époque et surtout pendant les dernières
années.
D'abord examinons le titre I du budget de
1857 et voyons les sommes qui figurent aux re
cettes extraordinaires, les comparant avec celles
âui sont portées aux mêmes articles dans les
ifférents budgets depuis cette époque jusqu'à
ce jour.
Le produit des centimes additionnels sur les
contributions directes, commencer de 1857
Oi'à 1868 inclus, n'a jamais dépassé le chif-
e
De 1869 1871, cette somme s'est élevée
■12,200 fr
et de 1872 1876
Ce n'est qu'à partir de 1886, qu'augmenté des
centimes additionnels sur le droit de patente
(qui n'avaient jamais existé jusqu'alors) cet im
pôt a atteint le chiffre de
et qu'on le voit figurer dans le budget de 1889
pour la somme effrayante de
70,000 fr.
Donc partir de 1886 jusqu'à l'année 1889,
c'est-à-dire dans l'espace de trois ans, il y a eu
unè augmentation de
Pour ce qui concerne les recettes ordinaires,
nous trouvons également que le montant des
centimes additionnels en 1857, comparé celui
perçu en 1889, a subi une notable augmentation.
La cotisation personnelle au rôle d'abonne
ments et le produit de l'octroi en 1854 ne figu
raient ensemble que pour la somme de
29,000 fr.
En 1860 ces impôts montaient
35,500 fr.
Puis, avec la suppression de ces charges vexa-
toires, due l'initiative du ministère libéral et
le remplacement de celles-ci par la création du
fonds communal, la ville, pour sa part, a touché
annuellement
laquelle somme, commencer de 1886, a été en
core majorée de
ce qui porte
La location du droit de place aux foires et
marchés, dont le revenu pour la ville en 1858,
1859 et 1860 s'élevait
ne produit plus la caisse communale que
Il y a donc ici une diminution de
1,660 fr.
Nous faisons des vœux, dans l'intérêt de nos
commerçants auxquels les marchands étrangers
font une si rude concurrence et dont les produits
inondent la place de Poperinghe, pour que cet
impôt soit au plustôt supprimé pour nos conci
toyens. La patente que ceux-ci ont payer pour
pouvoir exercer leur commerce, est déjà assez
élevée sans qu'elle soit augmentée encore d'un
droit de place.
Le paragraphe IV du chapitre II (recettes or
dinaires) nous fait encore connaître le total des
subsides accordés l'instruction primaire par
l'Etat et par la Province. Il s'élève la somme de
6,631 fr.
Dans le même paragraphe figure une somme de
1,000 fr.
provenant des rétributions scolaires, c'est-à-dire
de ce qui rentre dans la caisse communale du
chef des sacrifices imposés aux parents qui en
voient leurs enfants l'école de la ville.
Il y aurait d'après nous lieu de rayer ce chiffre
du budget et l'instruction dans les écoles devrait
se donner gratuitement tous. On se gardera
bien de prendre cette mesure dans la crainte de
déplaire aux curés qui préfèrent que les enfants
fréquentent le collège épiscopal et leur accor
dent la gratuité pour récompenser les services
électoraux de leurs parents.
10 Août 1890.
Malgré les entraves que les congréganistes
Vancompernolliens, sous le haut patronage de
notre municipalité, ont espéré mettre la fête
qui prochainement doit avoir lieu Ypres,
celle-ci promet d'être des plus brillantes.
A en juger par le programme, les édiles de
cette ville vont, comme d'habitude d'ailleurs,
faire grandement les choses et rien ne sera né
gligé pour attirer les étrangers dans la vieille
cité.
Les nombreuses sociétés de musique qui se
rendront au festival, le 10 Août prochain, auront
se partager, par la voie du sort, plusieurs mil
liers de francs de primes dont la principale s'é
lève 1,000 francs, la 2me 500 francs et ainsi de
suite.
Dans ces conditions et vu l'attrait tout parti
culier que les curiosités de la ville d'Ypres offre
aux étrangers qui la visitent, la réussite de la
fête est certaine.
Les cagotsPoperinghois ne l'ignorent pas mais
en fixant leur fête la même date, ils ont voulu
saisir cette occasion pour prouver qu'ils se fie....
de leurs bons voisins.
Une telle façon d'agir doit être désapprouvée
par toute personne raisonnable et fait seulement
ressortir 1 esprit mesquin dont sont animés nos
matadors cléricaux. En accordant leur patronage
des manifestations préjudiciables tout d'abord
leurs propres concitoyens, ils doivent fata
lement réveiller les anciennes inimitiés qui
régnaient autrefois entre les habitants des deux
localités.
Il eut été cependant bien facile d'éviter ces
difficultés.
La ville d'Ypres est dans l'habitude de donner,
tous les trois ans, époque fixe, une fête musi
cale l'occasion de sa Kermesse dite«Tuindag
et les congréganistes Poperinghois pouvaient,
sans le moindre inconvénientremettre leur
manifestation politique un autre Dimanche.
Mais alors leur véritable but n'eut pas été at
teint
Un curieux procès.
On nous annonce que le procès intenté par M.
Wertz, ancien chef de musique du K. K., contre
le sieur Van Merris-Beckers, prend une tour
nure sérieuse et que la victime de l'ex-châtelain
de Woluwe, a juré de ne pas se laisser platoni-
quement tordre le cou, sans faire connaître pu
bliquement devant le tribunal la manière scan
daleuse dont on a agi envers lui.
M. Wertz, ayant d'ailleurs remis la défense de
ses intérêts entre les mains d'un avocat des plus
distingués du barreau d'Ypres, nous attendrons
jusqu ce que la justice se soit prononcée, pour
émettre nos réflexions sur cette affaire qui prou
vera jusqu'à quel point le sire de Framboisie est
un triste personnage.
Saison de 1890. lr Mai-L Octobre.
Inauguration du chemin de fer vicinal
Bruges-l'Eclus6(Hollande)-Heyst.
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33,000 fr.
40,563 fr.
4,657 fr.
45,000 fr.
la quote-part de la ville.
2,710 fr.
1,050 fr.
i Le véritable Papier Antft«
catarrbal, celai qd* gwrf
1034 cas en 1889. dont beaaconp
par une seule boite 1 5 Fr„ est cela
du Docteur 9BOVZT, '-le
1 la Faculté de Médecine da Par».
Demander le prospectas et les nombreuses attestations an 0' OROUET,
Boula Hochechouart .112,Paris. Se méfier det Conlreftco/n.
M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M™* veuve Van Kemmel,
Grand'Place, S, Ypres, où il seraà consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
La Constipation, et les nombreux malaises qui
en découlent, Etourdissements, Migraines, Nausées,
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facilement supprimés par l'usage du
le plus naturel,
le plus agréable et le meilleur des Purgatifs.
Eus tontes les bonnes Pharmacies, fr. 25 I* botte.
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de chant d'ensemble. S,000 francs de primes et mé
dailles.
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cours de yachts, etc. Pour tous renseignements, s'adres
ser la commission des fêtes.
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
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