Supplément au Progrès d'Ypres, du 13 Juillet 1890. POPERINGHE, VILLE BALNEAIRE DE HEYST-SUR-MER. SANTÉ A fÔUS;»^r:.td,r.",'"î.' REVALENTA ARABICA le 11 Juillet 1890. Nous apprenons que le nombre d'adhésions au prochain festival d'Ypres augmente tous les jours et que près de quatre-vingt Sociétés se sont déjà fait inscrire. On nous rapporte aussi qu'un grand nombre de Poperingnois se proposent de profiter du train prix réduit, qui sera, dit-on, organisé le 10 du mois d'Août prochain, et iront protester par leur présence contre l'inqualifiable conduite des cagots Poperinghois l'égard de leurs voi sins d'Ypres. En attendant, Félix et ses amis continuent avec acharnement leurs démarches et s'effor cent faire, au profit de leur entreprise, tout le tort possible la fête d'Ypres. Ils en sont venus actuellement, non seulement offrir de l'argent aux Sociétés qui consentent venir leur festi val, mais encore ils en promettent celles qui s'engagent ne pas se rendre chez ceux qu ils appellent leurs adversaires. Depuis plusieurs semaines, l'ex-châtelain de Woluwe, escorté, la plupart des fois, par MM. G. L...., J. Yet d'autres personnes du mê me acabit, vont de village en village implorer la protection des curés et des vicaires, les suppliant A. M. D.G. d'user de tout leur pouvoir pour dis suader les Sociétés, sur lesquelles ils exercent une influence quelconque, de se rendre au festi val d'Ypres et pour les engager au contraire, dans l'intérêt de la bonne cause venir en masse assister la fête de Poperinghe. On nous rapporte que même notre Bourgmes tre, animé d'une ardeur toute juvénile, vient aussi de se jeter dans la mêlée. Tout essoufflé et hors d'haleine,on l'a rencontré dernièrement, au moment où il franchissait la frontière avec son successeur" éventuel pour aller faire un appel désespéré en faveur du festival organisé par ses amis. Malheureusement le voyage de notre maieur n'a pas eu grand succès et Saint-Omer, comme déjà cela était arrivé ailleurs, il a été très poli ment éconduit. Nos lecteurs n'ignorent pas que, depuis quel ques semaines, on a fait de nos musiciens muni cipaux des véritables commis-voyageurs en fêtes. Toutes les semaines, on les fait promener dans les villages des environs, où ils promettent monts et merveilles, afin d'engager les Sociétés répondre leur appel. C'est ainsi, comme nous l'avons déjà dit, que pour attirer Poperinghe la musique de...Voor- mezeele, l'harmonie du K. K., accompagnée de la chorale, sont allés passer une journée dans ce port de mer. Les mêmes artistes, après s'être fait entendre le 29 Juin Comines (France), se proposent de se mettre de nouveau en route le 20 Juillet, dans l'espoir d'obtenir le concours de la musique de Steenvoorde. Les musiciens du K. K.se trouvant dans l'im possibilité de faire, eux seuls, cette besogne, on a dû réquisitionner les pompiers qui, de leur côté, se mettront en route pour aller prêcher la guerre sainte. A cette fin, le 13 Juillet, le corps commandé par M. Baeckeroot, se rendra Wer- vicq. Malheureusement, pour eux, leurs démarches ne sont pas toujours couronnées de succès et on nous informe l'instant que, suivant l'exemple de la ville de Saint-Omer, la municipalité de Bergues vient de décider que sa musique ne par ticiperait pas la fête de Poperinghe. De son côté, la grande phalange musicale de Comines (France) se rendra probablement Ypres, où elle a tou jours reçu le plus gracieux accueil. Quelques mots sur le voyage «le la musique du K. K. Comines. Quelques jours avant la fête de Comines, les matadors du Cercle, comprenant qu'il n'était ni raisonnable ni humain de traiter leurs artistes Comines comme ils les avaient traités Voor- mezeele, se réunirent au K. K. afin de prendre des mesures pour leur faire faire un voyag6 plus confortable. A l'ouverture de la séance, un des plus malins de la bande, déclara qu'en présence des sacrifices de toute espèce que les membres de la commis sion avaient déjà été obligés de faire, ceux-ci étaient décidés ne plus rien donner, mais que l'on aurait pu faire usage, porfr le besoin de la cause, des fonds souscrits par les curés et les bé guines (Dedecker et d'autres) pour pourvoir l'entretien de ceux qui devaient procurer des adhérents leur festival. L'orateur proposa donc de voter cette fin une somme ae 2 fr. par homme pour servir leur payer un dîner. L'ex-châtelain de Woluwe, en sa qualité d'of ficier de musique (qui signe prétentieusement comme président alors que ce titre revient notre maïeur), prit la parole et objecta que cette somme était trop forte et qu'à son avis et d'après l'expérience qu'il avait acquise, il suffisait de fixer 1 fr. 50 le prix du repas. Cette proposition fut rejetée l'unanimité moins une voix, et il fut décidé de maintenir le premier chiffre. Arrivés Comines, l'officier de musique, con naissant la modération de ses hommes, fut très contrarié en apprenant que le sort leur avait dé signé une heure tardive pour exécuter leurs morceaux. Il considérait cette exécution tardive comme très dangereuse pour le succès artistique de sa phalange. Pour remédier cette mauvaise chance, Félix se mit parcourir les rues pour trouver quel qu'un qui il put faire part de ses inquiétudes. Le premier, auquel il s'adressa, l'envoya pro mener, lui donnant pour toute réponse que la chose ne le concernait pas et qu'il n'avait qu'à s'adresser au commissaire chargé de le piloter. Tout déconfit par ce premier échec, il crut d'abord se fâcher, quand un de ses copains de Bailleul lui promit ses bons offices pour arran ger l'affaire. Lors de la réception la Mairie, la musique Poperinghoise fut complimentée, de la manière la plus gracieuse, par l'honorable Maire de Co mines (France). Tout le monde s'attendait une réponse de la part du soi-disant président, mais celui-ci se contenta de faire une profonde révérence et n'eut rien de plus pressé que de détaler au plus vite, laissant le premier magistrat, tout décon certé par ce départ précipité. Le soir, après l'exécution, les officiers Pope ringhois et Bailleulois firent bombance l'hôtel Ste Anne et flutèrent ravir de nombreuses bou teilles de Champagne pendant que leurs infortu nés subalternes devaient se contenter de quel ques petits pains arrosés de deux verres de bière dont l'un était offert par le soi-disant président l'autre par M. G. Lebbe. Le dîner, d'après le dire des musiciens Pope ringhois, était composé d'un modeste morceau de bœuf. Les hommes étaient très désappointés de ce que le généreux Félix avait, par distrac tion, oublié d'ajouter la demie bouteille tradi-» tionnelle et l'avait fait remplacer économique ment parunverre de brune. Tout cela n'a pas empêché les musiciens du K. K. de s'amuser divinement. Au grand ébahissemont des braves Cominois, on leur a permis de se livrer, sous la direction d'un de leurs chefs, une danse des plus éche- velées. A défaut d'espace, nous nous trouvons obli gés de remettre le compte-rendu du brillant concert champêtre que la Société Philharmo nique a donné Lundi passé. Agent de vente pour Ypres et les environs, A. Vanderstuyft-Devos, au BOC, Grand'Plase, Ypres. Saison de 1890. lr Mai-lr Octobre. Inauguration du chemin de fer vicinal Bruges-l'Ecluse(Hollande)-Heyst. Le RÉNOVATEUR, Uniment antiseptique, guérit radica lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re pousse du poil dans les conditions absolument primitives. CERTIFICAT, N° 226. M. De Myttenaere, Pharmacien, Bruxelles, J'ai employé en diverses circonstances votre Uniment antiseptique, le Rénovateur, et je suis heureux de pouvoir vous déclarer que toujours j'ai obtenu les meilleurs effets pour une prompte cicatrisation. Agréez, Monsieur, l'assurance de ma parfaite considé ration. (Signé) Baron LUNDEN, Colonel au 2' Régiment de Guides. Bruxelles, le 18 Septembre 1888. 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Bosrel, née Carbonnettey, rue du Balai, 11 La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonais, avec crachement de sang et toux opiniâtre. Rapport du docteur Routb, médecin en chef de l'hôpital ^mauha- tain des femmes et des enfants, Londres «Naturellement riche en éléments indispensables au sang pour développer et entretenir le cerveau, les nerfs, les chairs et les os la Revalenta est la nour riture par excellence qui, seule, suffit pour assurer la prospérité dies enfants et des malades de tout âge. Beaucoup de femmes et d'enfants, dépérissant d'atrophie et de faiblesse très prononcées, ont été parfaitement guéris par la Revalenta. Aux patients phthisi- ques, étiques et racbiliques elle convient mieux que l'huile de foie de morue.' Cure N« 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du coeur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta. i bon Petcikt, instituteur, Eynanças (Haute-Vienne) M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 14- kil., fr. 2-25; 1/2 kil.. 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 2 1/2kil.,10 frs. 6 kil., 36 fr 12 kil., 70 fr. Les biscuits de Revalenta, en boite; de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée 1/2 livre, fr. 2-25 1 livre, 4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers Do Barrt et Cis. lirai- ted.Agent général pour la Belgique. M. Eiiile TIMMERMANiS, rue Rouppe, 4. Bruxelles. Dépôt MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger. YPRES, Stassin, pharmacien. Dehouck. pharmacien. A. Delhaize et C«.

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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 5