Chronique locale.
Le Soir - Jubilé.
avec l'Etat libre du Congo. Ce rapport constate
que, dans toutes les sections, le projet a reçu
un accueil favorable. La grandeur de lentre-
prise du Congo, dit-il, n'a plus besoin d'être
démontrée. Elle éclate tous les yeux. Consi
dérée d'abord comme une tentative audacieuse
et pour quelques-uns téméraire, elle n'a plus
de détracteurs aujourd'hui. Peut-être a-1-elle
des jaloux! L'auteur est entré de son vivant
dans l'histoire et le fait dans les annales de
l'humanité. L Etat nouveau est constitué, il vit,
il prospère; il est reconnu et admis de toutes
les souverainetés du monde. Il existe et l'avenir
s'ouvre devant lui.
Le rapport répond ceux qui s'inquiètent
l'idée d un lien entre la Belgique, état neutre,
et le Congo. Ces inquiétudes ne sont pas fon
dées. Le Congo est aussi neutre que la Belgi-
ue elle-même. L article 10 de la conférence de
erlin ne laisse aucun doute cet égard.
Il résulte des communications du gouverne
ment que les craintes soulevées propos du
droit de préemption réservé la France ne sont
pas plus fondées ce droit ne pourrait être in
voqué que pour le cas où la Belgique, ayant
repris le Congo, serait amenée un jour, par
suite de circonstances imprévues, réaliser
cette possession.
Le rapport insiste sur la nécessité pour la
Belgique, menacée d etouffement dans ses étroi
tes limites, de s'assurer des débouchés par la
colonisation il donne des renseignements
statistiques sur le mouvement commercial et
les ressources du Congo, et enfin, il émet l'avis
que, dans les circonstances présentes, le testa
ment du Roi a un caractère absolument irré
vocable.
Le Conseil provincial de la Flandre occiden
tale, dans sa dernière séance, a, sur la proposi
tion du rapporteur de la Commission des
finances, voté un crédit de 50,000 fr. pour l'ac
quisition du palais de justice d'Ypres.
Moyennant cette somme, la Province devient
propriétaire du palais de justice, condition de
Sourvoir a l'installation de la justice de paix,
écharge de la ville.
La voilà donc résolue cette question, la sa
tisfaction des deux parties.
A partir de Dimanche 27 c4, le service de la
poste reprendra ses anciennes habitudes, sauf la
distribution du midi qui ne se fera pas.
Nous remercions l'administration d'avoir écou
té nos réclamations qui, du reste, n'étaient que
justes. Nous remercierions aussi nos représen
tants, s'ils y étaient pour quelque chose mais
comme de Choufieury, qui n'est jamais où il
doit être, ils imitent trop fidèlement l'exemple,
nous réservons nos compliments pour une oc
casion meilleure.
Les démarches auprès de certains libéraux
parles catholiques et leurs courtiers, pour pré
parer les élections communales, se poursuivent
sans relâche. On en est déjà offrir cent francs,
pour une voix. Comment le Journal d'Ypres
trouve-t-il cela, lui qui s'indigne si fort, la
vue du repavage d'un bout de rue.
D'après les nouvelles officielles, le nombre
d'hommes dirigés sur Ypres, du 29 Août au 2
Septembre, sera de près de 11000. L'autorité
militaire compte pouvoir en loger 3000 dans les
bâtiments militaires le reste devra être casé
dans les bâtiments civils, chez le particulier et
dans les environs de la ville.
Les bureaux de l'état-major seront établis
l'Hôtel-de-Ville. L'état-major sera logé la
Châtellenie.
>.olOP!«a
RÉPONSE AU JOURNAL D'YPRES.
Le Journal Y Ypres demande dans son n° du 19
Juillet, si les excursions quotidiennes faites
ries officiers des pompiers, en vue du festival
10 Août, sont payées par leurs propres de
niers, ou si la vieille douairière, Madame la
ville, paye les frais de route. Pour satisfaire la
curiosité de notre malveillant confrère, nous lui
apprendrons que, quand Messieurs les officiers
des pompiers voyagent, ils prélèvent les frais de
route, comme tous ceux afférents leur grade,
sur leurs plantureux appointements. Il est mêrqp
?[uestion, nous dit-on, d'augmenter de six cents
rancs le traitement de ces Messieurs l'initiative
en reviendrait M. Colaert qui ne manque au
cune occasion pour montrer combien le corps
des pompiers lui est cher
Il nous semble que le Journal des gentilshommes
d'Ypres devrait, comme nous, savoir gré Mes
sieurs les officiers des pompiers, d'aider, sans que
cela coûte un sou la vieille douairière (style de
Sénateur, quoi!), la réussite du festival qui
procurera aux Yprois un bénéfice énorme. Mais
nous savons de longue date que les très humbles
serviteurs de MM. les évêques ne s'occupent que
des caisses diocésaines; le commerce Yprois est
le moindre de leurs soucis. Bruxelles, passe en
core, mais Ypres pouah A ce qu'il paraît, le
festival du 10 Août, est le cauchemar de certains
cléricaux; la haine politique les aveugle telle
ment, qu'ils ne savent plus ce qu'ils disent ni
ce qu'ils écrivent. Pour amoindrir la jolie fête
qui se prépare et qui constituera le clou de la
Tuindag, les insinuations et les mordantes criti
ques ne les arrêtent guère. Nous ferons mieux
que le Journal d'Ypres Au nom de tous les bons
Yprois, nous remercions Messieurs les officiers
des pompiers et toute la commission du festival,
de leur dévouement et de leur désintéressement.
Les criailleries du Journal pour rire ne leur enlè
veront pas l'estime des honnêtes gens.
Nous pourrions aussi poser des questions au
bouffon du Journal, entre autres celle relative
certaines démarches peu avouables d'un ancien
professeur laïque du Collège Épiscopal, secré
taire communal in partibus A. M. G. infide-
liummais nous nous réservons pour plus tard.
Par arrêté royal du 15 Juillet 1890, la médaille
de 2e classe, pour acte de courage et de dévoue
ment, est décernée aux personnes habitant notre
ville, dont les noms suivent
MM. de Calonne-Beaufaict, lieutenant au 2e
régiment de lanciers Dutillœul, lieutenant au
3e régiment de lanciers Ligy, Albert, négociant
et De Meyer, Henri, messager l'Hôte 1-de-Ville.
Les Fêtes nationales ont été célébrées Ypres
par une revue des troupes de notre garnison,
qui a eu lieu Lundi matin, sur la Grand'Place.
A 11 heures un Te Deum a été chanté la
Cathédrale.
imurecsaeefcet''
AVIS.
Dimanche prôbhain, 27 Juillet, la musique des
Pompiers se fera entendre au Parc, de midi
une heure.
Beaucoup de ménagères savent que les vieux
journaux sont d'une utilité inappréciable pour
préserver les vêtements de l'atteinte des mites
qui redoutent l'encre d'imprimerie l'égal du
camphre ou du papier goudronné. Pour la même
raison, il est très utile d'en mettre sous les tapis
d'appartements. Mais le meilleur emploi qu on
puisse faire des papiers d'impression dans un
ménage consiste s en servir pour mettre cer
taines choses l'abri de l'air. Il est certain que
la glace, si on l'enveloppe dans des imprimés de
façon intercepter complètement l'air, restera
toute une nuit dans une place chaude en ne per
dant qu'une partie presque imperceptible de sa
masse. Ce fait peut être utilisé, plus souvent
Ïu'on a l'habitude, au profit des malades pen-
ant la nuit.
Pour faire des glaces la crème, quand la
glace est chère, remplissez le seau aux trois
quarts seulement de glace et de sel et mettez au-
dessus des journaux, et la différence avec le
résultat d'un seau rempli de glace et de sel sera
peine appréciable. Après qu'on a retiré le
sabot, bouchez-le et couvrez avec une masse de
vieux papiers au lieu d'employer encore de la
glace. Les vieux imprimés retiennent le froid
dans la crème glacée mieux qu'un entourage de
glace et de sel où l'air pénètre plus facilement.
Les vieux papiers imprimés ont encore une
autre propriété, c'est de maintenir la chaleur du
corps et de pouvoir tenir lieu de couvertures. On
peut en faire des édredons très légers et très
chauds pour les pauvres gens.
On peut se pr<
officiel des fêtes et
irocurer au bureau du Journal le
Programme
bliques qui auront lieu l'occasion
messe communale dite Tuindag.
>u-
er-
Le numéro spécial que le Soir publie l'oc
casion du LXe anniversaire de l'indépendance
nationale et du XXVe anniversaire du règne de
Léopold II dépassera tout ce qui a été fait jus
qu'ici dans ce genre.
Voici la nomenclature des matières et des gra
vures qu'il contiendra
Texte
I. LA BELGIQUE HISTORIQUE.
Les premiers temps. La conquête de César.
Les Francs et le Christianisme. Les Méro
vingiens et les Carlovingiens la Féodalité.
Les Croisades. Les Communes. Les ducs
de Bourgogne. La maison d'Autriche. Réu
nion de la Belgique la France. Réunion de
la Belgique la Hollande.
Les causes. Le National et Libri Bagnano.
Le pétitionnement le message du Roi aux
Etats-Généraux. Premiers mouvements popu
laires. Préliminaires des hostilités. Les
journées de Septembre. Progrès de la Révo
lution le gouvernement provisoire. Le Con
grès national. La Brabançonne (musique et
paroles de Rodenbach et Jenneval autogra
phe). La Régence; élection du prince Léopold
de Saxe-Cobourg.
Léopold Ier. Procès-verbal de l'inaugura
tion de Léopold Ier, avec signatures autographes
des membres du Congrès national. Nouvelles
hostilités avec la Hollande Léopold Ier dirige
les opérations le traité des XXIV articles et la
Convention des forteresses. Dernières hostili
tés siège d'Anvers ratification définitive des
XXIV articles en 1839. Le règne de Léopold
Ier; progrès et prospérité. Mort de Léopold
Ier; ses funérailles. Règne de Léopold II.
Tableau du mouvement ministériel de 1831
1890.
IL LES FÊTES POPULAIRES.
Les chansons des géants (Reuzen lieds)Le
Gayant de Douai et sa famille. Le grand Reus
de Dunkerque. La marche des Incas Valen-
ciennes. La Tarasque de Tarascon.
Fêtes d'inauguration de Léopold Ier. Fêtes
du XVIIIe anniversaire de Léopold Ier. Fêtes
l'occasion de la majorité du duede Brabant
(Léopold II). Fêtes de 1856 l'occasion du
XXVe anniversaire de Léopold Ier. Inaugura
tion de Léopold II. Cinquantenaire de l'indé-
Sendance nationale. Le cortège des chemins
e fer etc.
III. LA BELGIQUE INTELLECTUELLE.
Les arts. Les sciences. Les lettres.
IV. LES GRANDS TRAVAUX.
Les chemins de fer. Le port d'Anvers.
Les fortifications d'Anvers. L'ascenseur hy
draulique de La Louvière. Le barrage de la
Gileppe. La Senne; les nouveaux boulevards.
La Bourse de Commerce. Le Palais des
Beaux-Arts. Le Palais de Justice. Le
théâtre de la Monnaie. Les galeries S4-Hu-
bert. L'avenue Louise le Bois de la Cambre.
z»
voirie urbaine. Un arrêté royal approuve
une délibération du conseil communal d'Ypres,
décidant d'apporter certaines modifications au
tracé adopté par ce conseil et approuvé par ar
rêté royal du 12 Novembre 1889 pour les rues
créer sur l'emplacement de l'ancien bastion n° 2
et du fossé dit Boterpla3 en cette ville.
Utilisation des vieux papiers imprimés.
L Jusqu'à la Révolution de 1830.
2. La Révolution de 1830.
3. Depuis la Révolution de 1830.
I. L'Ommegang et les géants.
2. De 1830 1890.