CHEMINS DE FER Avis important. État-Civil d'Ypres, Marché dYpres. Combien de temps les masques courent-ils Après le carnaval, le masque, cela se sup- porte-t-il Et le carnaval n'est-il pas fini Donc bas les masques et vive le libéralisme, ce franc compagnon de tous les jours et de tous les pays civilisés LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. Le commerce et l'industrie, pris en général, ne sont guère florissants Ypres. Le libéralis- n me en est la cause son étroitesse de vue, sa n soif de domination ont amené cette situation. Nous l'avons écrit cent fois et jamais on ne nous a réfuté. Ainsi radote le Journal d'Ypres, non pas pour la centième fois (il se fait du tort), mais pour la millième fois. Voilà vingt ans qu'il rabâche la même sottise chaque période triennale. Quand il ne sait que dire de raisonnable, il enfourche son vieux dada 4 l'Administration libérale de la ville ne fait rien pour le commerce et pour l'in dustrie. On appelle cela verba et voces, autrement dit de la blague, car nous défions le pieux Jour nal de donner une seule preuve l'appui de son affirmation. En quoi, en effet, l'Administration nuit-elle au commerce Ne vient-elle pas tout récemment de donner d'éclatantes preuves de sa sollicitude pour les commerçants Par quelles mesures pourrait-elle être plus utile au com merce qu'elle ne l'est Jamais on ne nous a réfuté, dit le Journal d'Y près. Il n'est guère possible de réfuter une absurdité, une accusation en l'air. Que le moni teur clérical précise et nous discuterons, nous ne reculons pas devant le débat. Sans doute la ville d'Ypres a perdu son an cienne splendeur, c'est-à-dire celle dès treizième et quatorzième siècles, mais elle n'a rien perdu depuis qu'une administration libérale gère ses affaires. Vers 1830, toutes les anciennes industries lan guissaient déjà, et ce fut précisément l'avène ment d'une administration cléricale qui fut le signal de leur chute A part la rubannerie, nos anciennes industries avaient d'ailleurs perdu de leur importance il n'y avait déjà plus de fabriques il n'y avait plus que par ci par là un artisan qui continuait par habitude son ancienne fabrication. Aujourd'hui nous avons au con traire plusieurs établissements industriels d'une grande importance. Que voulez-vous d'ailleurs que fasse l'Admi nistration communale? Encore une fois précisez, et alors nous discuterons. Comme on fait Courtrai et Roulers, direz-vous, mais il n'y a pas si longtemps que dans ces deux villes on frappait 20 centimes additionnels sur les paten tes, et que ces villes étaient magnifiquement dotéeschacune d'un million de dettes Nous savons qu'aux yeux de certaines gens, on n'est grand seigneur qu'à condition d'avoir des dettes, mais une ville n'a pas les ressources d'un grand seigneur; elle ne trouve pas, elle, redorer son blason il faut toujours, en fin de compte, qu'elle paie ses dettes et, en attendant, qu'elle en desserve les intérêts. A Courtrai et Roulers on bâtit sans cesse de nouvelles fabriques c'est possible et nous vou drions de tout cœur que l'on en fît autant Ypres. Mais est-ce la faute de l'Administration communale si l'INITIATIVE PRIVÉE, qui est ici seule en jeu, fait défaut Nous sommes toujours disposés discuter ces questions avec nos adversaires, mais il nous faut savoir en définitive par quelles mesures, en quoi nos amis seraient peu favorables l'industrie et au commerce On ne nous répondra pas, et pour cause. Aussi nous répétons au sujet du bavardage du Journal d'Ypres, ce que nous avons dit plus haut verba~et voces. Autant en emporte le vent Aux électeurs libéraux de 1890, rayés pour 1891, les cléricaux adressent une lettre pour leur an noncer qu'ils cessent d'être électeurs, espérant ainsi leur faire accroire qu'ils n'ont plus le droit de voter le 19. C'est une tromperie de plus ajouter tant d'autres. L'électeur ne doit pas s'y laisser pren dre. Tout électeur inscrit sur la liste de 1890 a droit de vote le 19 prochain. La radiation ne sort son effet qu'en 1891. LA PAILLE ET LA POUTRE. M. Surmont, en sa qualité de gentilhomme, a l'épiderme particulièrement chatouilleux. u Homme privé, dit-il, la gestion de mes affai res ne relève pas de vous. Je fais bâtir comme je l'entends et je prends tel entrepreneur que je veux, n Très bien, Monsieur le baron, mais alors pour quoi votre organe, le Journal d'Ypres,reprochait- il, il y a trois ans, M. le Colonel Parsy, alors candidat aux élections communales, de prendre son pain la campagne ou la boulangerie mili taire Ce qui vous est permis vous, ne nous est donc pas permis nous Vous avez donc seul le droit de nous attaquer et nous n'avons pas le droit de riposter Croyez-vous, par hasard, que nous devions vous traiter en enfant gâté Les catholiques sont stupéfiants, ma parole Ils se croient le droit de dénigrer, de mordre, de lancer les plus odieuses personnalités, et, sitôt qu'on se sert de leurs armes, ils crient l'injure et la calomnie. Ainsi, par exemple, nous lisons dans le der nier numéro du Journal d'Ypres Le Progrès a modéré quelque peu son système de dénigre ment.... n Ne renversez pas toujours les rôles, bon apôtre Bien souvent quand le Progrès s'est permis de décocher une flèche acérée l'un de vos hommes politiques, ce n'a été que parce que, excédé de vos vilenies et de vos méchancetés l'adresse de nos conseillers communaux, il a voulu vous faire subir la peine du talion. L'organe de MM. Surmont, Colaert et Cie ne houspille-t-il pas nos amis dans chacun de ses numéros Ne consacre-t-il pas notamment des colonnes entières vilipender M. Cornette Eh bien, l'honorable président de l'Association libé rale s'émeut-il de ces attaques 11 les dédaigne et est souvent le premier en rire. Nous engageons l'honorable M. Surmont avoir la même philosophie. H ne peut, en résu mé, nous forcer lui casser l'encensoir sur le nez. D'ailleurs, une fois pour toutes, nous ne nous sommes jamais incliné devant personne et ce n'est pas par des menaces qu'on nous impose ra silence. Sans doute, on pourrait faire usage du droit de réponse mais, grâce Dieu, ce droit existe pour tout le monde, et si nos amis voulaient l'exercer leur tour, ils pourraient remplir plus de vingt numéros du Journal d'Ypres. Nous avons sous ce rapport des points de bon, et nous pourrions très avantageusement rendre œil pour œil, dent pour dent, et ligne pour ligne. Demain Dimanche, entre 2 et 6 heures, le parc de M. Ferd. Merghelynck, hameau de la Potyze sera ouvert au public. Ou pourra se rendre de là au Wieltje, où il y a Kermesse. Nous attirons l'attention du public sur le con cours trimestriel de Mess. Lever Bros (Sunlight Savon) dont les conditions se trouvent la 4me page. Le Monde financier, paraissant deux fois par se maine, donne gratuitement ses abonnés des renseignements sur toutes les valeurs belges et étrangères. Abonnement 5 fr. par an. Direction, 26, Bou levard Bisschoffsheim, Bruxelles. Agent de vente pour Ypres et les environs, A. Vanderstuyft-Devos, an BOC, Grand'Place, Ypres. Décès SOCIÉTÉ ANONYME DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. L'Administration a lhonneur de prévenir MM. les Actionnaires que la 90e assemmée gé nérale semestrielle aura lieu au Siège de la Société Bruges, Marché du Vendredi D n* 12, LUNDI 3 NOVEMBRE prochain, onze heures et demie du matin, et qu'une assemblée préli minaire aura lieu dans les bureaux de la So ciété, 10, Moorgate Street, Londres, JEUDI 30 OCTOBRE prochain, deux heures de re levée. Les dépôts d'actions et de procurations pres crits par l'article 40 des statuts, pourront être faits, au Siège de la Société Bruges, au bu reau de la Société Londres, chez MM. RiifFer et fils, banquiers Londres, et chez MM. Baiser et C", banquiers Bruxelles. Bruges, le 8 Octobre 1890. ORDRE DU JOUR ~ts2t" r-im»aq9S>a9Q«ag-ir-— ~rszr Souvenez-vous que la Pastille Wallhéry guérit en 2 jours toux, oppression, maux de gorge 1 fr." Les sommités médicales recommandent les Perles Salvator, base d'huile de foie de morue et créosote de hêtre, souveraines contre l'anémie, chlorose, rachitisme, bronchite, laryngite, coqueluche, enrouement pneuno- raie, pleurésie, phtisie et généralement contre toutes les maladies de poitrine. Dépôt général pharmacie F. Ver- gauwen, 1, rue des Grands-Carmes, et dans toutes les bonnes pharmacies. Le flacon, 2 fr. Le RÉNOVATEUR, Uniment antiseptique, guérit radica lement toutes les blessures des animaux domestiques. Re pousse du poil dans les conditions absolument primitives. CERTIFICAT, N* 561. Je soussigné déclare par la présente avoir employé avec succès le Rénovateur De Myttenaere pour un cheval cou ronné. Je recommande ce Uniment pour les blessures en gé néral. Bruxelles, le V Octobre 1890. (Signé) Baron de NVYKERSLOOTH, Officier d'Ordonnance du Roi, Colonel Commandant le lr Guides. du 3 au 10 Octobre 1890. Naissances: Sexe masculin, 2, idem, féminin, 8. Mariages Albrecht, Hector, ébéniste, et Ver Eecke, Marie, tail- leuse. Vankemmel, Arthur, charpentier, et Becquaert, Hermine, servante. Claeys, Gustave, ferblantier, et Defer, Marie, dentellière. Letten, Marie, 85 ans, sans profession, veuve de Hou- waere, rue de la Boule Danse, Liévin, 54 ans, jour nalier, veuf de Mélanie Ghesquiere, rue de Menin. Gheskiere, Joseph, 79 ans, sans profession, veuf de Co lette Laroye, rue de Lille. Pauwels, Pierre, 55 ans, charpentier, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 0, id. fém. 3. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 11 Octobre 1890. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids m" de l'hecto litre. 77,300 22 00 80 3,000 15 75 73 700 15 50 44 200 23 00 80 Féveroles 300 19 00 Pommes de terre 10,000 5 50 Beurre 14,856 288 00 OEufs le quarteron 2 70 des Le Directeur-Gérant, A. W. CH ANTRELL. Comptes du lr semestre 1890. Confirmation de la nomination de Sir Polydore De Keyser en remplacement de M. Ernest Rùflfer, Adminis trateur démissionnaire. Nomination d'administrateurs en remplacement de MM. Thos. Rob1 Tufnell et J. A. Radcliffe, sortants et rééli- gibles. Tirage au sort de 77 obligations l'série.

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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 3