THECH Chronique judiciaire. Bibliographie. Nouvelles diverses. État-Civil dYpres, Marché d'Ypres. La panique était grande l'Ecole. Un grand nombre d'elèves déjà couchés se sont levés en toute hâte et, ignorant le peu d'importance de l'incendie, se sont mis déménager leurs vête ments et les objets qui leur appartenaient. Des détachements de chasseurs pied, venus de la caserne d'Etterbeek, sont arrivés 11 h. au pas de course, mais on n'a pas eu besoin d'u tiliser leurs services.. Les télégraphistes de cam pagne qui, comme on sait, logent la Cambre, sont restés la porte, empêchant les curieux d'entrer. A minuit et quart, alors que l'on était maître du feu, que la pluie avait chassé le public, une quarantaine de gendarmes pied sont arrivés de la caserne du boulevard de Waterloo. En somme, rien que des dégâts matériels, et moins importants qu'on n'eût pu le craindre. C'est M. Gondry, conseiller la Cour d'Appel de Gand, qui présidera les assises de la Flandre Occidentale, pour le lr trimestre de 1891, dont l'ouverture est fixée Bruges, le Lundi 17 Jan vier prochain. L'Orient n'avait point connu les luttes et les rivalités des classes sous un maître unique, religieux ou profane (et d'ordinaire les deux caractères s'unissaient ensemble), sous des collè- f;e8 de sacerdotes et de guerriers travaillait, souf rait et dormait le peuple. Lorsqu'un jour il s'est réveillé, dans l'ingénieuse et spirituelle Athènes, il a tout emporté c'est Rome, au Forum, qu'a commencé le grand combat il a illustré et souillé toute l'histoire jusqu'au jour où, dans les espaces indéfinis de la libre Amérique, il a fini faute de combattants. Il suffisait au prolé taire de se lancer quelque peu en avant pour trouver un sol sans maître et se l'attribuer, de venir propriétaire. Dans le second et le troisième acte plus particulièrement, mais dans toute la tragédie que j'étudie, éclate, décrite en traits de feu et portée pour la première fois au théâtre, la lutte des patriciens et des plébéiens. A Douchy, c'est un jeune homme, nommé Audegond, qui a tué d'un coup de couteau une jeune fille, Léontine Allard celle-ci avait été recherchée par Audegond et l'avait congédié cause de sa mauvaise conduite. L'amant écon- duit avait juré de se venger. Dimanche soir, il y avait bal Douchy. Léon tine y était allée avec plusieurs compagnes. Au moment de partir, elle pria trois de celles-ci de l'accompagner jusque chez elle, car les menaces le son amant étaient parvenues jusqu'à elle. Les quatre jeunes filles firent la route ensemble. Au moment où Léontine arrivait devant sa porte, elle dit ses compagnes Allons, il ne me tuera toujours pas cette fois-ci. Au même in stant, Audegond sortait de la cachette où il s'était tapi, dans l'ombre de la cour, et il frap pait Léontine d'un coup de couteau au-dessus du sein gauche. La pauvre fille tomba dans les bras d'une de ses compagnes, et ne tarda pas expirer. Pendant ce temps, Audegond était rentré chez lui, et montrant sa mère son couteau ensan glanté, il lui disait tranquillement Je viens ae tuer ma maîtresse. Il a été arrêté le lende main. Mis en présence du cadavre de sa victime, il n'a pas témoigné le moindre regret. Voici maintenant des détails sur le crime de Steenwerck DepuiB quelques jours on n'avait plus vu, dans la commune, un vieillard nommé Louis Bailleul, âgé de 70 ans, qui habitait une petite ferme iso lée. On en prévint le garde-champêtre. Ayant frappé en vain la porte fermée clef, le garde brisa un carreau et pénétra par la fe nêtre dans l'habitation. Le vieillard gisait inanimé au milieu de la chambre. Il avait été étranglé. Le crime a dû être commis pendant la journée, car on a retrouvé près du cadavre des légumes que le sieur Bailleul avait épluchés pour faire sa soupe et un sac avec lequel il avait coutume d'aller chercher son pain. Son forfait accompli, l'assassin a fermé la porte derrière lui et en a emporté la clef. Un épouvantable drame de misère vient de se passer Oderen (Alsace). Le nommé Arnold, journalier, n'avait pour entretenir sa famille, composée de sept personnes, qûé son salaire, qui était de 2 fr. 25 par jour. La misère était grande. Elle fut portée son comble lorsque le chef de la famille reçut l'ordre d'aller faire dix jours de service militaire. Pendant son absence un créan cier sans pitié fit saisir les hardes des pauvres Sens. La semaine dernière, la mère fut accusée 'un vol de bois insignifiant. Un gendarme chargé de faire une perquisition domiciliaire, menaça la femme Arnold de poursuites judi ciaires. La femme, affolée, résolut de mettre fin cette situation, et, en l'absence de son mari, elle coupa la gorge successivement ses cinq enfants avec un rasoir. Puis elle se tua elle- même par le même moyen. Elle était enceinte d'un sixième enfant. Devant l'éclatant succès des Framboises, Ju les Klein vient d'arranger pour le Chant cette ravissante valse. Paroles très convenables. Deux éditions N° 1 Mezzo-Soprano ou Baryton, N° 2 Soprano ou Ténor, en rendent l'exécution facile pour tou tes les voix. Comme Fraises au Champagne, les Framboises font fureur pour chant aussi bien que pour piano seul, 4 mains et en édition simpli fiée. 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Les prix sont quel que peu en baisse en l'absence d'affaires de quel que importance, toutefois les détenteurs ne paraissent pas très anxieux de vendre et les stocks ne sont nullement considérables. Les marchés du Continent sont généralement aussi plus faibles.

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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 3