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Y
Marché d'Ypres.
^°s Dimanche,
51e ANNÉE.
5 Janvier 1891.
■T
6 FRANCS PAR AN.
me
JOl RNl£ D YPRKS ET DE L'ARRONDISSEMENT.
PARAISSANT LE JEUDI ET
DIMANCHE.
#fX--0!ÉK
V »-v
---
moyens de noua- dé
toral Qn re dirait
11 est gran
idées sages.
n On veut ne
dont ceux-là
ïf n «lu lè Octof' :*e
n'aperçoivent
Le
ministre.,., responsable
l'inconnu en on de la Députation permanente,
C'est une du d9 Octobre est 5 refaire.
•Axfi. V, .1
Et kmtes cesfriivj u mv-
moniteur de. o
tez-le bien) àprop, ]e Gouverneùv*~
sion Wont le parti p v,.:»*
per.
Tiens il y a A
veulent s?servons ce que cet inqualifiable coup
jfé jWti portera de bor> ir aux gens, tout
E CL AS'"*'
n
I
.aussi inqualifiables, qui
jusque dans ses moindr
ën jjépit de toutes les
loiitjs-ées régi'/s de la j
rs'oiis' verrons si..
Ynfes, il se trouvera
io®l cotffcu, organisé
détails ci but réussir
ons du urait et de
:e
une "villis ctufltae
assez de conscien
ces acheter 'pour à.rièr les malhonnêtes fau
tons /Je f ii^rhari^gua.tteiiJ»i^y leur but.
r Sitout au contraire, il ne se-rencontrera
pas une imposante majorité -d'honnêtes élec
teurs pour protesterTi indignés, c.oAtre- cette
odieuse intrigtiet, et
inoubliable leçon.
Ëît al tondant,^'
droiture du public
q mettre sous les yeï
^''fer aux c
s unet
dansée bon sens et la
nbus continuerons
ui-ci le^ilpcuménts
k
qui-se ratjachent toute cettg honteuse affaire:
Voici* comme suite, le beite de la seconde
le la pre-
I Intérieur
**v
et de lTnstruction ppbliqug,
le,21 Décgilbre 1890.
jt M" inhtre fo- l'Intérieur et de l'in
qyr le Ministre, *-
.En Suite'q£"la requête qui vous a été adres
sée ia dq,te du 15 courant et du pourvoi qui
acte,* votre invitation, formé par M. le Gou
verneur Rentre "?a décision de la Députation
anente de \i Flandre Occidentale, les sous-
^^S^Su^nSîcTôus^prie^d'
Imme mesure complémentai
/donner une enquête, publia
Sq/a, sur les faits retenus corr-e
"-'n^idation de notre scrutin don
niok les
Lorsqffb Messieurs les députés Vau
Yercruysse'sont venus informer au sujom-
orjefs formulés contre, l'élection ont d ad-
M. Bossaert, l'Ec|ôvm f.C drgiL-soit_
qu'ils n'ihdagueraient
Drécistde pression ou de dariùptio
Ces derniers^nlctot C i A^-j- été appa^ëAiment
entendus au sujet du système susvisé, attendu
que, n'ayant fait que pisser par les bureaux
pour exercer leur droit de voto, il ne leur eut
guère été possible de parler d'une fraude dont,
si eile avait existé, la constatation n'aurait pu
être faite que par les b,ureaux mêmes.
n II doit donc, dans ces témoignages volontai
res, avoir été question de faits particuliers. Dès
^àqr3éj\a contradiction ejt Ja confrontation s'irapo-
de l'Exp d'elles-mêmes, ainsi, du reste, que M.
- eyin Bossaert, en prévision de dépositions
semblables, l'avait, l'avance, fait observer
-MM. If éputés chargés dél'enquête.
garantie, en effet, peuvent présenter
âges émanants d'une seule '1
arti, faits huis clos et sans
„nt
des ti
4i°ro
précis'de près:
ment, ils se donneraient i
iiello éi ce jui oauce
isoloirs, et àiLne er|
ai^'-la disposi
quant un
force de
re-
itoettê/YQ^u^' prochain numéro,une réponsqà
jM» article du Journal signé ira vieil Yprois
qu'il fallait, pour jeter la pleine lu
siir fos faits et permettre la vérité de se'
duire entière, c' Jt de mettre les accuse
présence des accusateurs et, aussi, dçs-qaré
dytSFî^ctimes
Or, ce ^ui devait être fait-et uePa^dii
les soussignés vous prient itéraijfeyeat;
tr -sieur le AUnjstre, de vouloir LordOnrauja
dire une enquête nouveiIë7*publique
die toi re, dirigée par un ou deux fonctio
Supérieurs jjs votre département.
Confiaiiià dans vos sentiments d'équité, de
j usticè et dlmpg.rtialité, les soussignés, voys re
merciât de ce que vous avez déjà bien voulu
fairer vous prient, M-onsieur le Ministre, de dai
gner agréèr la nouvelle expression de leur con-
-îffoî^tion la plus distinguée.--»
s d^irÂliMic n*Y a Les garanties les
plus élêmmitairgséde.'"f(bifiïie, celles qu'en toutC^
pays un peu civilisé -on accorde aux derniers,
courpablesv aux derniers des criminels, on lës a
dêfdaigneqsement refusées ici, en Belgique, h.
tout un gganï' parti, protestant contre d'indi
gnes mensonges émanants d'individus les moins
croyables d'un autre parti! C'est seÀJe-
mander si on réve? Si pareille chose est pos
sible? Si semblable énorpiitè est rééiienifent
arrivée?.
.Hélas f pour la honte de notre pays, ce n'est
que trop vrai Oui, cela est arrivé et arrivera.
ftillicfôssiAb ue^votre 'cqu^"
siUTTli. Dupuis, de S{ Orner. f
-Vous êtes le che£- de la localité, soyez^
aussi le premier-, par'votre humanité et vos t>
née œuvres. Nr
Plaise, Dieu que l'heure'' fatale soit encore
bien éloignée de -vous, mais, 79 ans, le glas -
encore si les citoyens
dafeux coup de. parti de noire légendaire dépu
tation permanente. Les* élections communales
d'Ypres restent annulées C'est complet
Lorsque, il y a quinze jours, arriva Ypres
l'incroyable nouvelle de l'acte odieusement ar
bitraire posé par MM. les députés permanents,
tout 1g moaàe crut une gageure de leur part.
Gn a dit q^ses derniers ^'agissaient ainsi que
pkree qu'ils étatentA4^sireux d'éclipser lea'-~
collègues de Gand et d'Ahyars, dont la partia
lité révoltante s'était sigôaiée en ces derniers
temps, IÔrs des décisions relatives aux élections
de Deynze, Benaix, Boom et autres lieux.
Le coup inédit de l'annulation «pour cause de
disposition vicieuse des isoloirs démontra que
l'imagination fertile des cléricaux n'est 3 ^àis
en défaut/lorsqu'il s'agit d'asseoir leur dl qa-
tion-et devt^ttre en pratique la menace e M.
^ot^gfhb •^ioiiS'.sommes les maîtres et-, nous
toupie ferons bien voir.
"'vtos modérés de tous les partie se refusè-
- /èfois* considérer la décision comme
As se dirent que cette fois, du moins,
ossible unjjouvernement honnête
Aç ΣVAflivelle devant laquelle
Vva^lvxeb Jfi8 olli dc-nuis loncr
En quoi se trompaient
11 appartenait M. Mélot de se rendle com
plice de ce scandaleux abus de pouvoir il lui
appartenait d'aider faire prévaloir les singu
lières mœurs politiques qui s'introduisent dans
nos provinces flamandes.
Le système suivi ne tend rien moiins qu'à
faire proclamer l'omnipotence des députât-ions
permanentes en matière d'élections communal-
en leur "laissant le soin d'élire elles-mêmes 1
çonseils communaux selon leur cœur.
- La règle de conduite qui paraît être prise e-
■~-des plus simples Une .élection communale que
"cbUque donne-t-elle la- victoire aux libéraux i
On 1 invalide systématiquement
DeB.Kbén&x s'avisent-ils de réclamer, lorsque
-'ioomme a' Lwbni ou Renaix, de scandaleux tri
potages, des fraudes évidentes viennent fausser
le verdict des ^lecteurs au-profit des cléricaux
."Leur réG^^j-ise trouvera écartée non moins
"systém' ,'J aj^|,ce qtfbmme cela s'est fait
Bobm. J sien, èraux signalent une cen
taine j^e) "^P(çr*ni}i-f.uption et de fraudj
ni "titres, ni actions, et il n'y afofait même ni
joie' ni bonheur y détacher <m encaisser des
-coupons.
neconstatatiiile or- - iôyez miséricordieux, afin'que tou|-neux de
vos administrés indigents nourris, reconfortés
et réchàuflês par"Votre-humanitë,implorenfpo_ur
vous les miséricordes du Ciel, et souvenez-vous
de la parole du Chris i^ que ce xpje vous aurez
fait pour le moindret^s siens, ^era considéré
comme fait lui-même. A -X.
ges qui depuis long
- JstMT
-Troéent.
feiglA ^x-
Avoinéf r*
Pois
Féyeroles
Popxme^ 4e terre
Beutfè"'
ÔEufs le (fti»rtetc
22 37
16 50
16 00
0 00
0 00
9 00
320 00
3 75
4* «u
VIRES ACQUIRIT ECfIDO.
ABONNEMENT PÀÎè AN Pour Pawihdisselaent admiiHs^tif «t jadjch ce d'Ypres, fr. 6-00
4
-*-■ Itkm.,.. -
Pour le restant du pays.'
É6iï être adressé l'éditeur, rue a# Beurre, 20.
Bruaqueme*-bn publique a valide la se» nda-
INSERTIONS Annonces: la ligne ordTnaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertyfdes dyiciaires la ligne un franc.
J_.es qis tous lôs>^eçues Pouf l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
\ieàunaux du pte'flue et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
■M DE L'ANGL^eraent' Bruxelles.
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t T/rtfl arJminifltrpa inrliorpnfQ rp/vNrtfnrfoa
°Ivq dès servies et
le
Enfants, aii-dessoijs de 7 ans Se.xeAVIasc. 1, id. fém. 2.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
3 Janvier 1891.
NATURE
DES
GRAIN^T DENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
kilogr.
poids Mcu
de
l'hecto
litre.
6,200
700
1,700
000
000
1,000
8,266
80
73
40
80