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Chronique locale.
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Les étrangers setfQjit a-
vèrtis aussitôtque detfnou-
vellesofficièllesconcernant
nos élections seront arri
vées.
Cette décision fixera au Dimanche suivant le
jour du ballottage éventuel. Les lettres de con
vocation l'indiqueront.
Les candidats devront être proposés au moins
cinq jours francs avant celui où l'élection aura lieu.
Chaque proposition devra être signée par cinq
électeurs.
Pendant les deux derniers jours utiles fixés par
le n° 131 des lois électorales coordonnées, pour
les propositions de candidats, le président du
bureau électoral recevra, de 1 4 heures de l'a
près-midi ces propositions. Il en informera les
électeurs par un avis publié huit jours d'avance.
Art. 3. Les opérations électorales commence
ront, dans tous les cas, 9 heures du matin.
Il sera fait, pour les électeurs n'ayapt pas
répondu l'appel de leur nom, un double réap
pel. Le second réappel ne pourra commencer
avant midi.
Le second réappel étant terminé, leprésident ou
son délégué demanderas l'assemblée s'il y a des
électeurs qui n'ont pas voté ceux qui se seront
p: -entés immédiatement seront admis voter.
Ces opérations achevées, le scrutin sera dé
claré fermé.
La convocation mentionnera ces dispositions.
Le bureau de la Fédération libérale nous prie
d'annoncer que l'assemblée générale du 12 Jan
vier 1391 est postposée au 19 courant, la de
mande de la commission spéciale d'enquête sur
la revision: -
La réunion aura lieu comme précédemment,
2 heures, l'hôtel du Grand-Miroir.
On nous écrit de tous côtés pour savoir
quand aurontlieu les élections communales,et ces
lettres respirent toutes la plus vive impatience
venir infliger nos tripoteurs la plus jolie
correctidfi "qui ait jamais été donnée dans nos
couloirs électoranx a des gens qui, non contents
d'avèïfr été battus,demandent être écrasés
comtde plâtre. Il en est même, parmi ces corres
pondants-électeur^ ^ufBrûlent de voir de près
ces nouveauf couloirs, (seront-ce de nouveaux
couloirs pensant qu'il en est des couloirs
comme des balais les nouveaux sont les meil
leurs, disent-ils, et ils balaieront tant et si bien,
que des candidats cléricaux il n'en restera plus
sur le sol que miette. -
Nous en acceptons l'augure et nous sommes
Convaincus, avec ces excellents et dévoués amis,
que les balais, vieux ou neufs, opéreront mer
veille. Mais quand,'oûv quand Mystère et
chipotage.
C'était d'abord le 11, entendre les journaux
catholiques qui semblaient être "en position de
le savoir le Journal d'Ypres de mercredi dernier'
Îiarle du 18 et en raisonne comme s'il était dans
e secret des dieux. Ce ne sera pa%le 11 ce ne
peut être le 18, donc quand, oui, quand Ejb
que signifie tout ce clabaudage Quel est cè
mystère
1 y a trois semaines, les choses traînant en
infeSîMBSn^epStSit Par^°ut que le roi ne vou-
■ronffueBfBoh répet&C partout que îe roi ne vou
lait pas signer l'annuiâfctCfl1 d&s1 £i6£ÎTûîE i'é'uT1-
munales dTTpres, et on donnait ce refus toutes
les bonnes raisons que comporte l'examen froid
et impartial de nos opérations électorales, telles
qu'elfes se sont passées. La chose ne paraissait
pas absolument impossible et la leçon, pour
dure qu'elle eût été pour nos maîtres faiseurs,
n'eût été que méritée. Mais voilà que tout-à-
v coup, les journaux catholiques, grands et petits,
annoncent que le coup est porte, que l'annula
tion est un tait consommé.
Cela supposait bien qu'un arrêté royal était
venu mettre la dernière formalité cet acte que
les uns considéraient comme impossible, que les
autres certifiaient accompli, et on n'attendait
Îbi8 que le Moniteur du lendemaiû. Le Moniteur
u lendemain, le Moniteur du suritendettiàirf et
tous les Moniteur qui suivirent, se ressemblèrent
par leur mutisme. De l'annulation des élections
communales d'Ypres, pas un traître mot, et ainsi
jusqu'aujourd'hui.
Cela n'empêchait pas cependant un autre or
gane de parler, s'il l'avait voulu, en supposant
qu'il eût eu quelque chose dire. Bruges aurait
pu être informé officiellement, en dehors de tout
Moniteuret notifier la grrrrrande nouvelle la
ville, aussitôt qu'il eût été avisé. Mais Bruges
resta aussi muet que l'organe attitré du gouver
nement et voilà les commentaires de reprendre
leur vol.
Le roi refuse de signer; l'arrêté d'annulation
est la signature du roi, mais le roi laisse l'ar
rêté dormir dans son tiroir, w Yoilà le thème, et,
s'il n'est pas l'expression de la réalité, ce que
nous ne savons pas, au moins répond-il, il faut
en convenir, la vraisemblance. Un roi qui re
fuserait de contribuer, même pour sa part de
roi constitutionnel, la consommation d'un acte
que tous les honnêtes gens réprouvent, ne ferait
encore que ce que la justice commande et que
ce que l'intérêt public exige.
Nous n'entendons pas donner des avis celui
qui préside la destinée du pays. Il sait ce
qu'il fait et on respecte généralement ce qu'il
fait. Nous savons que la signature royale n'esfie
plus souvent qu'un passe-avant, et qu'il n'y
pas lieu'd'y donner plus d'importance; mais
f noûs savons aussi qu'il y a des cas où elle est
autre chose, et quand elle porte sur une question
qui intéresse l'ordre publie et où la majorité des
citoyens demandent ne pas être jduH-d'une
coterie que la passion politique aveugle, cette
signature revêt un caractère tout particulier. Et
c'est ce qui fait dire, ceux que révolte l'in
justice, que le roi ne signera pas.
Encore une fois, nous ne sommes ici que l'écho
des honnêtes gens, indignés des manœuvres hon
teuses de nos adversaires et qui estiment, dans
leur gros et loyal bon sens, que le roi peut, dans
des cas exceptionnels, être autre chose qu'une
fiction constitutionnelle.
Enfin nous verrons. Pour notre part, nous
sommes résolus attendre de pied ferme tout ce
qui arrive, et nous sommes bien certains, comme
le promettent nos correspondants, que la tripo
tée que le corps électoral appliquera sur le bas
du dos de ces amateurs de scandale sera assez
saignante pour résister toute la lymphe du dr
Koch, sf .tant est- que son' remède a déjà été
essayé suèdes plaies de c^erîrei
AIDEZ-VOUS LES UNS LES .AUTRES. y
L'hiver-rigoureux que nous traversons-exige
de grands sacrifices pour venir en aide toutes
les misères. La classe ouvrière, certes, est très
éprouvée, de nombreux travailleurs, privés de
tout, appellent de leurs vœiix le dégel qui doit
leur apporter la besogne et le pain. Mais com
bien aussi n'y-t-il pajsjieu de s'apitoyer sur une
catégorie de njalhéureux qui, trop fiers pour
mendier, cachent leur adversité et leur détresse!
Nous engageons donc vivèmènt tous les cœurs
fpâpp-r p snqj-.ppir fpjjf société de ypia phi-
Une pension de 12,241 francs est accordée
M. le chevalier Hynderick, Président de cham
bre la Cour de Cassation.
Il est admis l'éméritat et autorisé conser
ver le titre honorifique de ses fonctions.
Lundi, la ville de Poperinghe a été de nouveau
mise en émoi par les sons du tocsin. Un violent
incendie venait d'éclater dans les magasins de la
venve Debaecke, fabricante de chandelles et
épicière, rue de l'Hospice.
Les pompiers et la population arrivaient
promptement sur les lieux mais comme Pope
ringhe ne possède pas de canalisation des'' eaux
et qu'on pouvait avoir recours seulement des
pompes gêlées, on napouvait songer combattre
sérieusement l'incépdie qu'après avoir'ouvert
les puits de l'Hospice.
On se rendit alors bientôt maître du feu, mais
le dommage était;déjà fort important.
Ce désastre est attribué l'imprudence, lie
teint était assuré.
jociéte de Gardes Civiques d'Ypres.
Ligy, Albert, 15 25 25 10 25
Bogaert, Alphonse, 20 25 1 15 20
Legon, Emile, 10 15 20 15 20
Beke, Emile, 25 20 5 20 10
Masschelein, Alp., 20 15 10 15 15
Boedt, Léon, 25 20 10 15 5
100
81
80
80
75
75
lanthropes.
L'occasion se présente aujourd'hui de mettre
ces bonnes iùiénttons exécution. Un concert de
charité,, doiS^ programme sera des mieux com
posés, eaï%nr loncé pour une date àdixer ultéri
eurement s. 'i"j-
Nous fesons un chaleureux appel taus pour
qu'il soit fait bon aepueUaux personnes dévouées
qui parcourent la -yille avec des listes d'adhé
sion la fête.
C'est un poisson de douze quinze centimè
tres de long, avec une sorte de museau allongé
de trois quatre centimètres, très plat, zébré
de cinq bandes noires bordées de blanc, qui
vont du dos au ventre, se détachant sur un fond
jaune d'or sur la nageoire molle qui occupe le
milieu du dos, il est tacheté de noir foncé.
Cet ^animal est un i chasseur émérite. Sans
arme, il atteint son gibier avec une infaillible
sûretdwpuisqu'il ne le manque jamais. Il chasse
lea-inséètes et il lance Sur eux en guise d'obus
- une simple goutte d'eau une distance variable
qui peut âllçr jusqu'à un mètre et deini.
Il vit dans les îles de la Sonde *et des Indes.
Les habitants du pays s'en amusent et le njMtent
dans un bocal, comme nous faisons des poissons
rouges. Ils suspendent distance une mouche
ou tout autre insecte par un^fil et, dès que le
poisson l'aperçoit, îl tire 'la cible sans jamais
manquer son but,"et sans se lasser ni lasser la
curiosité des gens. (Chasse et Pêche).
LA COMÈTE, nouvel almanach populaire, par
J. Vincent, de l'Observatoire royal de Bruxelles.
(Librairie Gilon, Verviers).
Voilà au moins un almanach essentiellement
national, moderne, joyeux et- scientifique, qui
plaît première vue, et qui rendra la vie dure
-^gux affreuses petiteg^brochures dont la mission
est de semer chaque année de nqjtyelles erreurs
dans le monde. -.
Il est séduisant, Trais, joli et coquet le nou
veau-né. D'un format agjéable, "d'une exécution
soignée, il constitue un vrai livre.
Nous lui prédisons un succès certain.
Si nous ajoutons qu'il est écrit par un homme
spirituel, qu'il fourmille de renseignements pré
cieux, qu'il compte 150 grandes pages et qu'il
■ne coûts que 25 centimes, tous nos lecteurs lui
(^pneroht la préférence.
Sfc'Hiip |r au Soleil. \J Excursion commence
la, série-Sp ses voyages de la saison d'hiver en
ana<&ç0B®les prochains départs^aour ITtalfer, la
Tunisie et l'Algérie. Elle publie eh même temps 4
le programme dunmagniiyqucivoyagè âpi Jiords
du Nil, pour le 18 Janvier, eb'd^^qxçur^rn en
Palestine pour le 8 Février.- 4
H
l_ i
N -
U Association Libérale de cette ville «s'est donné
pour mission de venir eh aide ces infortunés,
qu'elle s'efforce d'arracjjer efficacement la mi
sère. C'est là-ïe but dealb charité bien ordonnée.
justice de paix. La démission de M. Soe-
nen, de ses fonctions de juge de paix du second
canton d'Ypres, est acceptée.
Tir du Jeudi 8 Janvier 1891
cartons..
Le poisson tireur. Le Jardin des Plantes,
Paris, vient de recevoir de l'île Thursday (dé
troit de Torrès) deux échantillons d'un singulier
animal le chelmon bec.