Chronique locale. Annulation. Eux et nous. Nouvelles diverses. Quelle magistrature et quelle justice fin de siècle Et l'on voudrait que les honnêtes gens ne s'in dignassent point Revienne le parti libéral au pouvoir, et il y reviendra tôt ou tard, eh bien toutes les représailles seront permises et légitimes vis-à-vis d'un parti qui abuse d'une façon aussi scanda leuse et aussi audacieuse de son autorité du moment Finie, elle aussi, cette légende, suivant la quelle les cléricaux n'auraient jamais été que des opprimés et des victimes nouvelle. D'aprsj cette pièce, mettre sous verre, c'est M. de Bie, juge au tribunal de Courtrai, qui est délégué pour prâjder aux Opérations électora les c'est lui qui*fixera le jour de l'élection, qui disposera les isoloirs, etc., etc.; tous les autres bureaux, il y en aura 5 ou 6, au lieu de quatre, seront présidés par des juges étrangers. Nos juges ne valent rmnv topa.frappés -d-'indignjÉjy notre adrfaimstrâfion'communale est déposât^** de attributions officielles. Quel camouflet, chers concitoyens Comme on vous arrange sauce Wpeste Quoiqu'il en puisse être, et quoique fasse M. de Bie. nos' élections ne pourront en aucun cas avoir lieu avant le lr Février. Nous publierons -l'arrêté d'annulation les Yprois pourrorrt^MUger. s Il n'y pas eh~ tte; recours au Roi, contraire ment laprpmeSse cRHM. Melot, lors de l'inter pellation Neujean.'fl'diii-est propre dans cette sale wûre la loi a été violée du commencement la fnT C'est dans l'ordre les isoloirs ont été déclarés mauvais parce qu'ils étaient construits conformément èj la loi; pour être irréprochables, ils auraient d.û etre fabriqués par des tripoteurs en dépit de Chûtes les dispositions légales, alors c'eût été la perfection, comme l'arrêté. Mais enfin on n'a pas songé cela. Ce sera pour plus tard. -- ^tjn nouveau trait clérical entre mille. On lit dans le dernier numéro du Journal, sous le titre le Concert de bienfaisance libéral l'arti cle qui suit Voyons, Messieurs les libéraux, qu'est ce que cela signifie donc que toutes ces affiches bleues et tous ces bons l'estampille de l'asso ciation libérale Ce n'est pas ainsi que l'on sert les intérêts du pauvre. Nous comprenons qu'un comité de libéraux prenne l'initiative d'une fête de charité, les bonnes inspirations, peuvent se rencontrer même chez des libéraux mais que Y Association libérale se mêle de la chose et en prenne l'initiative, cela n'a pas de sens commun et, ce qui est pire, cela compromet le-aaccès dloname entreprise. Il est bien évidenV%n effet, que bon nombre de nos amis s'effaroucheront d'un patronage aussi politique et que, par crainte de quelque manœuvre politique, ils renonceront souscrire en faveur d une œuvre qui a toutes leurs sympa thies. C'est tort, nous le voulons bien, mais c'est inévitable. Aussi le pauvre a-t-il vu de mauvais œil les allures politiques dont s'entoure cette inscrip tion, car c'est lui seul qui en patira. On deviae du premier coup-d'œil le but de ces perfides lignes. Ainsi, l'homme qui les a tracées, pendant que, d'une main, il donnait son obole la liste de souscription, écrivait de l'autre ce qui 'devait lavoir pour effet de détourner ses amis de suivre son exemple On n'est ni plus cafard, ni-plus fauxj Qu'ont fait par contre, ces Messietffs du co mité de l'association libéral»? Sur le point de mettre leurs listes de souscrip tion en mouvement, ils apprennent que les lis tes du Cercle catholique vont être mises en circulation. Et, aussitôt, ils remettent l'exécu tion de leur projet un autre moment, enga geant tous leurs amis faire bon accueil ces dernières listes. Le public honnête jugera entre la conduite des uns et celle des autres. Les bonnes inspirations peuvent se rencon trer même chez les libéraux exclame le Jour nal. Nous regrettons, une fois de plus, de ne pou voir en dire autant des cléricaux, genre de nos meneurs et de leurs fanatiques tenants. Il ne peut jamais y avoir de bons sentiments, ni de bonnes inspirations chez ces gens-là L'Association libérale s'est réunie Dimanche dernier, 7 heures du soir. On y a entendu MM. Cornette, Président et Bossaert. Il y avait foule. Plus de cent personnes n'ont pu trouver place. L'ardeur est admirable. Ils peuvent venir les dé légués de Woeste, ils auront qui parler. Le concert de charité organisé par l'Associa tion Libérale marche souhait. Déjà, dès main tenant, il serre de près, comme résultat, celui organisé par nos frères et amis de la rue de Menin, et nous ne sommes pas encore au bout. Nous en ferons connaître la recette quand les listes de souscription seront rentrées toutes. La police a mis la main sur le collet d'un ar racheur d'affiches libérales. C'est un saint homme, d'un âge très mûr, au quel on aurait donné le bon Dieu, sans confesse, ce qui lui est déjà peut-être arrivé. Cela doit mettre dans un chagrin le Journal d'Ypres qui n'aime pas tendrement les affiches qu'émet l'Association Libérale, on l'a vu par son dernier et ridicule article de Dimanche dr, mais tout n'est pas perdu, pour le béat organe de sa cristie il y en a encore de ces arracheurs le tout c'est depouvoirjes pincer, ce qui n'est pas tôuj ouraJucîTèT Nous sommes heureux d'apprendre que les listes de souscription de la brillante fête de charité organisée par l'Association libérale" de cette ville, rencontrent un chaleureux accueil -etse couvrent de nombreuses signatures. Les* membres de la commission de cette vail lante société se multiplient réellement,leur beau dévouement mérite des éloges sincères et des encouragements illimités. VILLE D'YPRES. CONSEIL COMMUNAL. Notification arrêté dé la DéptrtfttWft. permanente annulant l'élection du 19 Octobre 1890. - 2. Compte 1889 et budget 1891 du Collège communal. 3. Legs de Florisope.- 4. Hospices dépôt du compte. 1889. 5. Bureau de Bienfaisanbe id. 6. Cession d'une parcelle de terrain.M.' Ca sier. tr Les météorologistes qui annonçaient pour .1$," 12 Janvier une recrudescence du froid, se août trompés, et c'est le New-York Herald qui a été bon prophète. -• -f Depuis hier, il dégèle. Est-ce le dégel définitif Espérons-le. D'après plusieurs journaux de Bruxelles, l'état de santé de notre honorable concitoyen M. le général Liagre, ancien ministre de la guerre, inspire de sérieuses inquiétudes. Une centaine de navires de mer et environ huit cents bateaux d'intérieur sont bloqués dans le port d'Anvers, figés dans l'épaisse carapace de glace qui recouvre les bassins. Tous déchargés et rechargés depuis longtemps, attendent, serrés les uns contre les autres, l'heure de la déli vrance. Sou3 la proue des bâtiments vont et viennent quelques marins qui profitent de la gelée pour repeindre la coque de leûrs navires. iT I flfïl 1 f -- Le plus vieux couple du monde existé la ville du Lac-qui-Parle, dans *e Minnesota, une des provinces des Etats-Unis M. Daniel Salis- bury a eu cent trois ans le 14 Décembre ddrnier et sa femme a atteint, ses cent dix ans. Ils se sont mariés en Janvier 1811, c'est-à-dire depuis qua tre-vingts ans. -!\ Ces deux vénérables vieillards se portent, paraît-il, très bien et l'anniversaire de sa cent unième année, M. Daniel Salisbury a même fourni une course d'une quinzaiqe de kilomètres, pour aller une ville voisine et éh revenir. Un cerf, probablement chassé par le froid, rendu visite la cité du Doudou. V oici du moins ce que nous lisons dans V Organe de Mons Ce rude hiver nous 8n aura fait voir de tou tes sortes. Il nous revient qu'un cerf a été vu cea jours-ci au boulevard et qu'il a disparu dans une nahitation voisine de la prison où i'on a perdu ses traces. Peut-être a-t-il été occis par l'habitant agré ablement surpris de sa visite. La chronique in formera.... Nous lisons dans la Chronique propos de la disparition mystérieuse d'un Bruxellois, M. Pierre D., habitant Paris Une dame de Haeren, où, entre parenthèses, M. Pierre D... avait habité pendant quelque temps une maison de campagne, aurait vu M. Pierre D..., Dimanche 28 Décembre dernier, la gare du N.crrd, dans un compartiment d'un tram en partance pour:la Hollande. ji M. Pierre D... était .en costume de voyage et cojffé d'une petite casquette cj^e couleur som bre. Cette dame n'a remarqué aucun bagage. Du reste, elle n'a pas fait grande attention au voya geur, n'ayant pas en<jpre appris sa disparition. Si cette dame ne s'>est pas trompée, e prétend que non, voila une piste qui pourrait aider aux recherches. -* Nous lisons dans*'Echo du Nord: V Le bruit circule avec persistance que l'on, aurait retrouvé la trace de M. D... et 1 on pro& nonce maintenant le mot de fuite. L'affaire est trop grave pour que nous ne' fassions pas de réserves absolues en mentionnant ces commen taires. v. -C^st e SU) 5 Les bureaux de l'Agence Havas (annonces) se ront transférés p^jrdu lteJaffvier prochain rue dé la MêtekimrfrpsTJ Soixante-dix ans de vogue ininterrompue ont consacré le mérite de la Pâte Regnauld comme préparation pectorale. .Cette longue durée de succès en dit plus que tous les éloges sur l'effi cacité de ce médicament contre les rhumes, en- rouemepts et affections de poitrine. IlVê se passe pas de jour que nous ne rece lions de lettre de l'une ou l'autre de nos lectri ces pouEjpu8 remercier deluiavoir faitconnaître le.» fortifiant par excellence qui a nom Perles Satvator et qui produit des effets merveilleux chez les enfants, soit en cas de croissapoe, soit en caer^'uffâiblissement. Nouâ" ne pouvons que transmettre ces remer- cîments la personne qui ils reviennept, c'est- à-dire M. Vergauwen. Teneo lupurn auribus. Nous l'avons enfin le fameux arrêté d'annulation, la plus jolie esco- barderie qui ait jamais vu le jour, c'est la poste du 14, ce matin même, qui a apporté la bonne Expropriation. Un arrêté royal autorise les conseils communaux de S'-Jean et d'Ypres acquérir au besoin par voie d'expropriation pour cavlfe d'utilité publique,les terrains nécessaire» poiir la construction d'uiï chémfn vicinal Favé,. destiné relier S'-Jean au Rameau la Potyze^ territoire <K.Ypres. Séance du Samedi 17 Janvier 1891, 5 h. du soir. ORDRE DU JOUR: Le plus vieux couple du mandex

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2