Chronique locale.
Notre bilan scolaire.
Précàutions militaires.
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création, élève son intelligence, agrandit, épure,
ennoblit sa pensée. Et si la réflexion, en mûris
sant son jugement, n'a pas en même temps re
froidi son cœur, chaque pas qu'il fait dans ce
poétique domaine lui qjftre un nouveau sujet
d'étonnement et d'admiration.
a Faisant alors un retour sur les choses de la
Terre, il prend en pitié nos préjugés religieux
et nos pratiques superstitieuses car l'idée pure,
impersonnelle, qu il se forme de la Divinité,
s'élève au-dessus des grossières fictions de nos
légendes théogoniques, autant que le large dôme
du ciel s'élève au-aessus des voûtes étroites de
nos églises.
Reconnaissant enfin son
monter, par la seule force de sa raison,
l'origine des choses il s'arrête, avec uni
impuissance a re-
jusqu'à
une respec-
la na-
raison
ncompréhensiiM qpis.son
âme, cette pure émanation de l'éternelle source
de lumière et cje vie, son âme aspire et espère.
Comme nous l'avions supposé et annoncé dans
notre dernier numéro, les élections communales,
ou pour mieux dire, les réélections communales
sont fixées au l1 Eévrier, et non au 25 Janvier,
comme l'a dit lô Journal d'Ypres, qui première
ment les avait annoncées pour le 11 et ensuite
pour le 1&. r
-'"Tasser du 1J au 18 et du 18 au 25, sans jamais
tomber jusfè,.cre§t avoir du guignon et le Jour
nal se faiFhis^i £iie petite réputation de journal
bien informôClilnn n'est guère tenté de lui en
vier. D'ameùr' i;£!a n'est pas étonnant; dès
qu'il y_a un chiffra efl jeu, on peut être persuadé
Su'il est côté. Ne Fa-t-on pas vu avant le 19
ctobre, c'était de majorité qu'il se
promettait?'c'était-i^Tat1-finalement cela finis-
saitqWdÈèane moyennfljld 67 voix de minorité, ce
qui n'est jias'dujtout la même chose. Et l'un de
ces<|ours. on verra quèlque chose de semblable,
paroe que ie Journal Fprès n'en fera jamais
d'autres. v
v
Ainsi c'est biajtdê lr Février que les citoyens
de la fière oàrté TYpres, recevront leur bulletin-
de vote de la«iain d'un président étranger, soit
de M. de Bie de Courtrai, soit de M. de Grave
de Furnes, soit de M. De Necker de.Bruges, soit
de M. Landas de Courtrai, soit de M. Cpuckede
Passchendaele,soit de M. Fraeys de Bruges, tous
plus au moins attachée un tribunal ou dé pre
mière instance ou de simple poli ce, mais tous très
attachés au parti catholique, f*. qui doit faire le
bonheur des Yprois et faire énormément de plai
sir aux honorables Conseillers qui ont présid|
les bureaux le 19 Oôtobre, et. flatter la dignité
de nos magistrats d'Ypres jqui„s'ej.voient ains?
supplantés par des cpllègpes dont^-le poids est
autrement grave que le leur, carvdans le nombre
de ceux qui viennent ici, comhiie commissaires
spéciaux, il en est qui ont bien vingt-cinq
Suzez-
Il y aura six bureaux et chaque bureau ne
comptera plus que quatre compartiments. Il
parait que les compartiments doubles ou jumelés
^t^Lgupprimés. pourquoi Parce qu'ils figurent
dans tous les modèles officiels et qu'il n'est pas
nécessaire de se conformer ces modèles,
comme on l'avait fait ici jusque dans ces der
niers temps, toujours par respect pour la loi.
Maintenant que le compartiment soit simple
ou qu'il soit double, peu nous importe, tout ce
que nous tenons faire remarquer, c'est que le
dispositif, adopté pour le lr Février, s'écarte du
type officiel, ce que nos édiles n'auraient losé
faire de leur autorité privée sans craindre dp ce
chef une cause d'annulation, ce que nos adver,-^
saires n'auraient pas manqué de iaire tout Cilm-*
me ils l'ont fait du dispositif du 19 Octobre,
c'est-à-dire de celui qu'on a connu toujours jçi.
Cette fois ils ne pourront plùfc réclamer, puisque
ce sont leurs propres amis qui viennent donner
des ordres. Aussi quand Ils seront battus dans
leurs propres isoloirs...;... hein dites, sera-ce
pouffer -• - «hgpfet.
tri i r i
Mais pour cela, il faut que chacun soit son
poste et que nos amis surveillent de près les agis
sements de ceux qui ne reculeront devant aucun
moyen pour arriver leurs fins. Car ne l'ou
blions pas, les fraudeurs, les vrais fraudeurs, ce
n'est pas nous, ce sont eux, et s'ils crient si fort
contre toute injustice, ce n'est que pour mieux
opérer leur aise et cacher leur jeu. Eux seuls
peuvent impunément tripatouiller les élections,
comme il n'y a qu'eux qui puissent faire des con
certs de charité catholiques. Quand les libéraux
organisent une œuvre sous leur nom, c'est mal,
c'est horrible la charité ne peut avoir de cou
leur. Mais quand les catholiques organisent quel
que chose de semblable, c'est tout différent les
affiches grands ramages, sont catholiques de
haut en bas; les colporteurs de listes sont du plus
fieffé cléricalisme; les bons étalent leur caractère
catholique avec une ostentation presque inso
lente et sont payables l'officine catholique,
etc., et la chante, dit le Journal d'Ypres, ne doit
pas avoir de couleur. Ainsi en est-il de la fraude
électorale. Les libéraux ne marchent pas bien
même quand ils vont droit; et quand il s'agit de
catholiques, tout leur est permis, puisqu'ils sont
les archétypes de la perfection.
Mais la malice est trop grossière et cela ne
prend plus.
Etalons-le avec orgueil au moment où notre
intelligente ville d'Ypres est menacée d'une nou
velle guerre Bcolaire et d'une véritable invasion
de barbares.
Depuis le jour où l'administration libérale a
saisi les rênes du pouvoir communal, Ypres a vu
s'étendre magnifiquement le domaine de son
enseignement public.
Création d'une école primaire supérieure pour
filles.
Création d'un jardin d'enfants.
Création d'une école primaire gratuite pour
filles.
Création d'écoles d'adultes pour les deux
sexes.
Création d'une école" ménagère.
Création d'une école industrielle, etc. etc.
Voilà ce qu'ont fait nos édiles pour les enfants
du peuple et de la bourgeoisie-!
-r
Eh -bien, électeurs, Bourgeois4 d' Ypres, tra
vailleurs de toutes les catégories, tout cela, est
aujourd'hui menacé, toutes ces conquêtes sont
mises en question
v Le .fanatisme clérical n'a d'autre objectif-,
dans la 'lutte désespérée qu'il entame, que la
jqine de nos écoles.
Il ne s'en cache pas. Payant d'audace, il
dépîore le drapeau de Tignoranee et vous convie
la destruction de u»tre enseignement public.
Electeurs Vous aurez cœur de châtier cette
témérité, et vous crierez avec nous ARRIÈRE
LES TÉNÉBltlONS
Depuis quelques jours hqus lisons que le mi
nistre de la guerre s'informe auprès des com^-
- - -mandants der gamitCft fled»foïT#miht5ft-d'. <jfont
ils pourraient éventuellement disposer, de l'état
de casernement, etc.-,On a bien vite deviné que
la question dè la révision^ qui va se dérouler la
semaine prochaine la Chambre et les consé
quences qu'elle pôtffrait.entrâînex n'étaient pas
étrangères cette qùquètè. .Gela* ne s'expliquait
pas autrement. 7, v .y -
Maintenant qui se passétt-if? -
On fait rentrer dans les régiments, .tons les
hommes en congé. On rappelle les classes de 87
et 88. Les casernes deviehnent feop getité^Jioqr
^contenir tout ce monde il J^udra^dirigBï' les
hommes où l'on peut, et alnsj4" if-^BsT'sÔrimjse---
ment question de nous enyoyer'eùcore un second
bataillon de sorte qu'uù qe afaquatré'matins
nous pourrions avoir-eu- n'est' déjà en
ronte^un^écond b^taillou^jftû'cîotiîplet^et/juand
-ea ^nge que 500" Côn^-Qennent re-
joindre le bataillon qui est déjà ici, cela ferait
un joli contingent.
Il est vrai que tout cela n'est que temporaire
et en vue de parer aux difficultés du moment,
mais personne ne saurait dire au juste ce que
cela durera.
Attendons-nous voir nos hâbleurs se vanter
d'être les auteurs de cette augmentation de gar
nison, mais ils auront beau dire, personne n'en
croira rien. Ils n'en savaienÇ pas plus que le pre
mier sous-clerc venu, et il*n'y a personne qui
puisse s'en attribuer l'honneur. Il y a ici un
cas de force majeure. Si nos hommes d'Etat
en avaient seulement soupçonné le moindre
symptôme, ah quel tintamarre ils auraient
fait Ils l'auraient fifompôtté sur tous les toits
et eux, seuls, eussent été les sauveurs nouveaux
de leur ville chérie! Et'il n'est pas certain qu'ils
n'essaient une nouvelle gasconnade de -ce genre,
mais nous le répétons, ils n'y sont pour rien et
qui plus est, ils n'en savaient rien.
Si un second bataillon nous arrive, c'est qu'il
n'y a pas place ailleurs et qu'ici il y en a re
vendre, voilà la vérité
Il va sans dire que dès que les événements le
permettront, les hommes rentreront dans leurs
foyers et les bataillons aussi. On persiste sou
tenir que le nôtre ne nous restera pas.
fi
LE REMÈDE KOCH.
Lé Times est informé de Vienne qu'à la suite
de nombreux accidents causés par les inocula
tions de la lymphe de Koch, beaucoup de mala
des des hôpitaux de Vienne, 'refusent de se
soumettre au traitement de Koch.
Le 23 Mai aura lieu la première éclipse totale
de lune.
Le 6 Juin, éclipse annulaire du soleil.
Pendant la nuit du 15 Novembre, éclipse to
tale de la lune.
Le Lr Décembre, éclipse partielle du soleil.
Vi i a i
Denier des École» Laïques.
A bon entendeur, sklnt
iV
3-15
14-67
56,639-4!
61,516-91
Société de Gardés Civiques d'Ypres.
Tir du Jeudi 15 Janvier 1891
LegoruEmile, 20 25 25 25 25 120
'■fju'taye Arthur, 20 25 25 25 25 120
Vermeuten Henri, 25 25 25 20 25 120
Vpnryçkelcùt G., 20 20 25 25 25 115
20 25 25. 2§ .20 115
Magaehqlein Àlph., 25 20- 25 ,,25
j^kùÈmile, 20 20
,.8$rfckeis bé<»£r
jr*
Les éclipses en 1891. D'après les observations
de l'Observatoire du Vatican, nous aurons deux
éclipses de soleil, deux éclipses ds lune et un
passage de la planète Mercure devant le soleil
ces phénomènes célestes seront visibles aux épo
ques suivantes Dès le lever du soleil du 10 Mai
on remarquera Mercure placé devant le soleil
comme un point noir il marchera de l'Orient
l'Occident et sortira de l'orbite du soleil 5 h.
30 m.
Liste précédente, fr.
Collecte au.Sultan,
Collecte au Sultan,
Collecte faite par le pompier H. Ferrand
au banquet de la Stc ffarhe,
A la Ville de ThouhAit, la "danse rorftH,
Boite du Saumon,
Collecte au Sultan,
La fête de Noël au Willems-Fond^,
Collecte faite au dîner des ofliciçrs et
sous-officiers des pompiers,
Le brasseur s'occupera des élections,
Le marchand de meubles évidemment
aussi, 7.
Tous deux ont la langue bien pendue,
Dépenses jusqu'à ce jour. fr.
66,587-00
2-50
k 3-55
17-50
î.1-60
*$3-20
f
5-30
0-25
*0-25
0-25
0-25
Reste en caisse fr. 5,142-56
tir ordinaire.