MORT
LE PRINCE BAUDOUIN.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
8. Dimanche,
51e ANNEE.
JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
de Son Altesse Royale
ASSOCIATION LIBÉRALE
Dimanche, 25 Janvier !§;91,
do nos
G h r 6 n tq t*:e 1 o c 20 e
Etrange façon de discuter.
Ignorance ou mauvaise foi.
23 Janvier 1891.
w
6 FRANCS PAR AN.
paraissant le jeudi et le dimanche.
3,
VIRES ACQ0IRIT EPNDO.
Le m'uit de la mort inopinée du Prince
Baudouin est venu ici comme ailleurscomme
partoutjeter la consternation parmi Les'habi-
tants. ir
La Patrie entière est atteinte par ce malheur
le plus grand qui pût frapper la Belgique, la
mort du Roi seul exceptée.
La désolation est extrême et universelle.
Quelle ruine de patriotiques espérances I
A l'arrivée de l'altérante nouvelle, le Tribu-
nal a coupé court toutes les affaires et levé la
séance au milieu d'une indicible émotion.
Le Collège Echevinal a immédiatement envo
yé Leurs Altesses Royales, Monseigneur et
Madame la Comtesse de Flandre, une adresse
de condoléances au nom de la ville.
Le drapeau nationalvoilé de crêpeflotte en
berne au beffroi.
31 Août 1890 i 23 Janvier 1891 quel
navrant rapprochement 1
D'YPRES.
i -M 6 heures du soir,
- l'aigle d'or,
gran d'place.
Ypbes, 24 Janvier 1891.
riotî^
avog^qspMme Iopinion que nous ne pouvions
nul lettre! If nous attendre la révision de la
Constitution, paalgré que la proposition eut
reçu l'unanimité de la prise en considération.
Depuis l'arrivée des cléricaux au pouvoir,
nous pouvons dire'qu'aucun acte politique
serieux ail été posé, qu'aucune loi flartionale ait
été adoptée.
Les hommes, qui détiennent les. rênes du
gouvernement, ne sont point des perssrinalités
politiques, qui désirent marquer lëur passage
au pouvoir par un régime politique où'social,
quia fait l'objet des méditations, de leur vie!
mais bien'des gérants d'affaires, qui travaillent
pour compte"d'autruird'où leur vient leur man
dat législatif et l'octroi d'un portefeuille minis
tériel.
On s'en apercevra de^éûr en jour davantage.
Il ne peut donc être une surprise pour per
sonne que les troupes aient ele rappelées. C est
un signe infaillible, que la revision de la Con
stitution sera solennellement enterrée. De plus,
pour couper court toute démonstration popu
laire, si légale et si modérée qu'elle puisse
être, onétale la force militaire, pour que' nul
"ne puissè ignorer qu'on est décide baigner
dans une mare de sang tout mouvement qui
pourrait avoir pour conséquence de détermi
ner le Roi çongedier ses ministres.
La résistaîïBq de ce jour, c'est l'exécution du
discours de Grammonl, où le porte-voix de nos
evôques a clairement fait entendre que la revi
sion n'entrait point dans l'esprit de' ses maîtres.
Ce nesl pas la première fois que ce néo-
qplholiqufc parle ex cathedra en maîtresouve-
rain. Dans toutes les circonstancesoàJq-dpûite.
semble ne pas être unanimement
Woeste intervient el ramone les t^efc^ègafées
au bercail.
Pour lui quand les prêtres ne él'i'efiL ou ye
réclament pas, le pays est tranquiîfé et jouit
d'un calme complet. C'est le raisonnemëht qu'il
tint naguère, lorsque le clergé intervint si
scandaleusement pour s'opposer l'exécution.-
de la loi scolaire de 1879. Pour ce fanaLique la
Belgique entière se personnifie dans la personne
des évèques.rL<n defi'ôrs de ceux-ci plus rien
n'existe. Nous avons la fin du monde dès
qu'une réclamation civile, si légitimé qu'elle
soit, sè produit.
L'opinion libérale doit l'avenir pouvoir
discerner plus pratiquement, lille ne peut plus
avoir la moindre confiance dans les paroles des
hommes élus par le fanatisme des populations,
ignorantes. Prissent-ils le nom d'indépondayls
comme ceux de Bruxelles, elle doit diriger ses
actes en sens .opposes tout ce que font tés Cjj^v
ricaux attendu gtib le seul but, »qu'ifs:Vfeert$r;
n'est autre, que laf domination de plus" éix:j)fùlSr*,
"évidente de l'epi scopfw.^
Les enseignements iV&ïnanquiyîtpas, cpgiirfé
vient de le dire si magistralement l'honorable.
Ministre d'Ltat, M. Bara. dans son'discours de
Tournai.
Nous avons déjà beaucoup fait pour la classe
ouvrière. Les réformes économiques et sociales
sérieuses, cette catégorie de citoyens les doit
l'opinion libérale. Nous le savons, beaucoup
reste encore faire, mais il ne dépendra pas de
notre bonne volonté pour marcher de progrès
en progrès.
Pour cela toute mesure doit ^tre mûrement
étudiée.
L'influence morale dont nous avo&s ça con-.
stamment l'avantage de disposer nla pas#it son
dernier mot La misiskin de Lfpîêiorf Libérale
est immense, dans l'aven kW*' Sscemfant ne
fera que s'accroître. Ci-'
Nous avons aujourd'hui pour devoir de nous
unir de plus en plus étroitement en nexÇjyant
de nos rangs aucunp tendance polrti^uet -Mais
maintênons haut et fmae Tfe - drapeaude Vépi-
nionfiberalé et l'aV^Ti- sera qous, -
L'interpellation sur qOs élections, fixée", au
Jeudi 22 c4, n'a pu avoir-liéu au morôënt où
elle devait se produire, la Chambry n'était pas
en nombre et la séance a été levée.
Lé zèle de no,* honorables, diaillem-sy pst tel
que le crédit-de 30,000 fr. 'demandé par M.
Wdeste, au profit du clergé, n'a pu.être voté, la
•Chambre ne comptant, en ce moment, que 68
jjçfnn tares.
L'interpellation était remise au Mardi. 17,
quand la mort du prince Baudouin est venue
suspendre les travaux de la Chambre jusqu'au
3 Février.
^^^ouTsommes^SppTetêmêntnSàuusfii^
jadis nous avions po^-pous la force, si la jeu
nesse intelligente^ est chas'sée de toutes les
fonctiôns, exclue de toute la sphère adminis
trative el politique. En Un mot, si nous voyons
commettre iniquité§>slif iniquités, ne nous dé
courageons jamais, encore mpins ne jetons pas
le manche après la cognée. v
Les principes du libéralisme sont innés dans
l'homme. Nous avons parcqu'rù de beaux joursv
ils doivent,indubitablement revenir. Dans les
pays qui,b(5us entourent ce sont les idées de
progrès,-qui prévalent, elles doivent faire ir
ruptions, reapparaître chez nous.
Aujourd'hui' un gra/fes, c- est fait pour
l'émancipation der"fe au - il est
désormais certain, quef '^vision,de la Consti
tution se fera. C'esj/ un'o simplequestion de
temps.
On perdrait vraiment courage relever toutes
les.gâtfes4u Journal.
Oqpaft qu'au cours des discussions dans la
.-—dernière séance du Conseil Communal,M. l'éche-
r iil BossaerÇ.ff. de Président, a démontré qu'il
e.- tt'agfiartenait pas l'autorité communale de
changer les isoloirs que c'était l'affaire
Députation Permanente.
T,a-t-il ajouté, n'a
Or voici, textuellement reproduite, la dispo
sition même de la loi
La commune doit informer la Députation, a
dit aussi M. Colaert.; -
C'est encoreiine erreur; la loi ne prescrit rien
dé semblable.
v£a vilte^cgçu le,inaftériel du Gouvernement,
léûu plat officiel n° IV, et s'en
MrM C
te' sir? âte'-i 3+r;é&- V
OG
ABONNfiMENÎ^PAR A5: PoorTarrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays. 7-00.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne
in os Judiciaires ia ligÉe u*
Les annoncés sont reçues Pour i
le restant de la Belgique et de l'Etranger
et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
inaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
s aux bureaux du Progrès Pouij
('Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,!
- - -7.
pas charge la Députation de ce soin; c'est affaire
des communes au contraire.
Chap. III. Disposition particulière aux élec
tions communales
"Art. 186 (165 L. de 1878). La Députation Per
manente réglera, pour chaque commune, les
dimensions et le dispositif des bureaux et des
compartiments isolés selon que l'exige l'état des
locaux.
Peut-on avoir un texte plus clair et plus pré
cis que celui-là