Association libérale. Conseil communal <TYpres. est servie nombre de fois sans qu'il y ait eu plainte ou protestation. En 1887, il y aurait eu réclamation. Soit Mais c'est la Députation qu'on devait s'adres ser. Celle-ci a eu d'ailleurs connaissance de cette réclamation et c'est ce qui résulte de son arrêté même. Pourquoi alors n'a-t-elle pas usé de droit et rempli son devoir On le voit, la Députation et son défenseur valent. Mais pour un législateur doublé d'un avocat, c'est vraiment pitoyable de raisonner ainsi. Ou bien M. Colaert ignore complètement la loi; ou bien il en méconnaît les dispositions pour tirer la Députation d'embarras. Pas de milieu donc ignorance ou mauvaise foi. son se On nous adresse la lettre suivante ailUjurS? i^abord- puis, noii^ seins de la Prdti? ne nous regarde pas, et pas dans le secret des des- en.ce et des parquets. Par .suite du douloureux événement qui vient d^J#»ppef le'pays»èt la Fatnille Royale, leçon- certVrfganisê uar la, Société Royale des ex-sous- oMcStos de l'armée, qui était fixé au Dimanche 25 courant, est remis àtûifé date ultérieure. ^t-Le Bhrean de IJiefiffaieance a reçu d'un géné reux donateur une somme de cinq cents francs. De don a permis l'administration charitable ae r ribution extraordinaire de charbons RÉSULTAT DES LISTES DE SOUSCRIPTION. Autorités 1026-00 Ie Section 474-00 2e J» 316-25 3« 270-75 4e 325-00 5* 286-75 6e 400-25 7« 291*2^. 8e 183-00 9e 148-79 10e 195-25V 11® 105-90 - Garnison 151-00 4173-75 N.B. Une liste est encore en circulation se 'Slwyi^nt actuellement 200 francs. Cette liste reste à7?rvi%iQsitinn des citnvçnsjuspu'au mo- ment du concert.S'adresser chez M.Brunfaut. Sont présents MM. Hector Bossaert, Echevin fl?ns de Bourgmestre-Président Théophile Cor nette, Echevin Auguste Soenen, Auguste Brun- fautAuguste Beaucourt, François Gravet, Emile Gaimant, Polydore Vermeulen, Oscar Poupart, Emile Verschaeve, Ferdinand Van Daele, Ange Van Eeckhout, René Colaert, Con seillers Maurice Gorrissen, Secrétaire. Les membres étant en nombre cinq heures, la séance est déclarée ouverte. Le public est admis dans la salle. Sutation permanente annulant l'élection du 19 ctobre dernier, et prescrivant que les électeurs seront convoqués nouveau endéans le délai de quinze jours prévu par l'art. 263 des lois électo rales coordonnées. Un second arrêté nous ap prend que les bureaux électoraux seront présidés par des magistrats étrangers notre ville. Ces arrêtés nous sont parvenus avec un cer tain retard,surtout le premier, qui est de la date du 12 Décembre. Dès que nous avons appris, dit M. le Président, que nos élections étaient invalidées, nous avons prié M. le Gouverneur de nous transmettre une copie de l'arrêté de la Députation. Cela nous a été refusé sous le prétexte que toutes les pièces relatives cette afiaire avaient été transmises au ministère. M. le Gouverneur oubliait appa remment que ce que l'on avait envoyé de Bruges Bruxelles ne pouvait être qu'une copie de l'ar rêté, l'original ou la minute devant être resté entre les mainS^de M. le greffier provincial. On remarquera que l'arrêté d'invalidation est du 12 Décembre. Depuis il a été question d'un recours qui aurait été pris par M. le Gouverneur sur l'ordre du Gouvernement. Mais d'après les pièces qui nous sont communiquées, il n'y a pas eu de recours proprement dit la décision de la Députation est devenue définitive par la simple expiration du délai utile réservé au Roi pour statuer, et c'est ce qui rend d'autant moins ex- filicable le retard apporté la notification de 'arrêté notre administration. 4 Je serai sobre de commentaires et d'obser vations sur cet arrêté. Je dirai seulement que la religion de la Dépu tation Permanente a dû être singulièrement sur prise, pour que ce collège aj«r cru pouvoir'pren dre une décision aussi peu fondée que celle dont je viens de donner lecture. Voussçvez, MM., que la réclamation de MM. Colaert et .consorts articulait cinq ou six faits gopvànt, d'après les signataires, donner lieu l'invalidation de l'élection. De ces cinq ou six fàît^, la Députation Permanente n'en a retenu que deux la disposition prétendûment dé- ffëctueiiSe des isoloirs, et la prétendue existence .'dtiïj système de fraude révélé par le vote d'un certain nombre d'électeurs bulletin ouvert. En ce qui concerne le premier de ces faits, c'est évidemment tort qu'on l'impute grief l'Administration Communale et aux présidents des bureaux électoraux. On se rappellèra, en eflet, que MM. Colaert et Surmont ont déclaré avoir demandé en 1887 M. Vanheule alors Bourgmestre dans l'intervalle qui a séparé le premier scrutin du scrutin de ballottage, qu'il voulût bien faire allonger la cloison centrale ou de refend des compartiments jumelés. Interrogé sur ce point, M. Vanheule a répondu, pour au tant que ses souvenirs lui fussent restés fidèles, qu'il n'avait pas donné suite cette demande. Et cela doit être vrai Les réclamants de cette époque avaient perdu de vue, tout comme la Dé putation Permanente l'a perdu de vue aujour d'hui, que ni l'Administration Communale, pi l0 - bnreau principal, ni le président de ce bureau jûiwit, d'aiprès la loi, le-droit de prescrire des me sures de ce genre. C'est 'donc avec infinpnent de çaiaon quilles présidents des divers bureaux ont •répondu, aux invitations eux adressées par des témoins du parti catholique, qu'il n'était pas en leur pouvoir de modifier quoi que ce fût aux in- étaient en tous points "conformes aux installa tions antérieures, conformes aussi au plan officiel (modèle n° 4), annexé la loi du 10 Mai 1878, modifié par la circulaire ministérielle du 28 du même mois. V Ou eut pu d'autantmtnnsiJléTârer la demande des témoins précités, gne-lqTwqû'iî y" a nécessité de modifier les installation®. des bureaux, la Députation permanente seule a, dèpàr la loi, le droit d'iiîéefvenir. Véici-, en efl'et, les deux dis positions légales qui régissent,ce point. C'est d'abord le n° 143^. dës'lpis électorales coordonnées, (art. 122 delà lot du 10 Mai 1878) dont voici le texte - Le bureau et les compartiments isolés, dans n lesquels les électeurs doivent former ou arrêter leur vote, sont établis conformément au modèle n° IV. Toutefois les dimensions et le dispositif peu- vent être modifiés selon que l'exige l'état des locaux où se fait l'élection. C'est en second lieu, et surtout, l'art. 186 des mêmes lois (art. 165 de la loi du 10 Mai 1878) ainsi conçu La Députation permanente règle- ra,pour chaque commune, les dimensions et le dispositif des bureaux et des compartiments isolés, selon que l'exige l'état des locaux. Au surplus, chacun sait que ces compartiments n'ont été inventés ni confectionnés par nous. Ils ont été exécutés Bruxelles, sous la surveillance de feu M. le ministre Malou, d'après un modèle dessiné de ses propres mains. Tous les témoins entendus dans la première enquête, laquelle j'ai procédé mon corps dé fendant, ont reconnu sans réticence que les installations du 19 Octobre étaient en tous points conformes au modèle ofiiçiçL qudjious leur avons mis sous les yeux. S'il y avait eu quelque chose redire aux iso loirs c'eut été la députation permanente intervenir et prescrire les modifications qui auraient été reconnues nécessaires. Cela n'est pas discutable Que l'on ne vienne donc pas nous parler de ce qui aurait été fait en 1887. On n'a rien fait alors, et ce pour la seule et très bonne raison qu'on ne pouvait rien faire, et que d'ailleurs ces isoloirs, fonctionnant alors depuis neuf ans n'avaient jamais donné lieu la moindre criti que. Ne sont-ce pas ces mêmes isoloirs qui ont ser vi toutes nos élections antérieures législati ves, provinciales et communales? N'est-ce pas dans ces mêmes isoloirs que M. Surmont a été élu Sénateur, que MxM. Colaert et Struye ont été nommés Représentants D'autres, Conseillers provinciaux Dans aucune de ces circonstances, on n'a formulé contre la disposition des bureaux électoraux la moindre objection. C'est aujour d'hui seulement, quand le scrutin est défavora ble nos adversaires, que ceux-ci réclament et trouvent mauvais tout ce que, antérieurement, ils avaient jugé parfait. En supposant d'ailleurs que le Président du bureau principal et ses collègues des autres bu reaux eussent possédé, d'après la loi, le droit de donner suite aux réclamations qu'on leur pré sentait, encore eut-il été matériellement impos sible d'y satisfaire, les réclamations dont s'agit n'ayant été présentées qu'au moment de l'ouver ture des opérations, au moment de procéder au vote. Dans le deuxième bureau cependant (salle des Pompiers) on a fait quelque chose". Par esprit de conciliation, dans un désir de bonne entente, le Président, M-. Brunfaut, a fait rapprocher^ de la table du bureau, les deux compartiments ju melés de telle façon que ceux-ci dès lors ne se trouvaient plus sur le même alignement que les compartiments du milieu. On a dope fait là ce qu'il était possiblçde faire on ne pouvait faire davantage. Le témoin catholique lui-même l'a reconnu et s'est déclaré satisfait Le grief tiré de la disposition défectueuse des isoloirs n'en est donc pas»ûn, et il ne pouvait y avoir là, en aucune façon, nous .venons de le démontrer, matière invalidation. Mais il y a, ensuite, que nous relevons dans la décision de la Députation permanente que lors que MM. Yànhee et Vercruysse sont .venus, au cours de l'enquête, procéder un examen des divers bureaux qqe nous avions cru devoir faire -yptahlir le mnt.évtel avait étâ disposé d'autre_ façon que le 19 Octobre dernier MM., en ma qualité de chef de l'administra tion communale, je dois, protester énergique- ment contre semblable allégation. Ceux qui ont dit cela MM. Yanhee eV Vercruysse ont très- mal vu ou bien ils ont audacieusement menti. J'affirme sur l'honneur que, lors de la visite de MM. les députés enquêteurs, tout était absolu ment conforme ce qui existait le 19 Octobre précédent. M. de Stuers, qui avait présidé une première fois l'installation des bureaux, en a très-minu tieusement surveillé la réinstallation et il y a mis trop de loyauté, trop de délicatesse pour être seulement soupçonné d'avoir; pu concevoir l'idée de changer quoi que ne jaojit. R ue viendra, ie pense, l'esprit^ de 'personùè' de croire notre Lonorable collègue, v-que jç reinette de ni pas Monsieur le Rédacteur »- - Chaque fois que l'Association Libérale se "réunit, se réunissent en même temps un grand nombre de gen darmes, chargés par M. le Procureur du Roi de veiller l'ordre et, dit-on, parfois accompagnés de ce magis trat. <v Ne pourriez-vous me dire, Monsieur, si cela est par faitement légal Je suis, pour ma part, assez tenté de croire que cette ingérence dans la Police communale n'est peut-être pas absolument correcte et voudrais bien être fixé cet égard. Veuillez agréer, etc. P. S Et les coups, portés deux reprises par des calotins des libéraux Ne pourriez-vous aussi m'en .-donner des nouvelles x RÉPONSE. Mon ami, il faudra'vous adresser 33.'* Fête de bienfaisance. 71 71 7» n 71 Séance du M Janvier 1891. M. le Président expose que le Conseil est réuni pour recevoir notificatipn d'un arrêté de la Dé- M. Brugifaiit C'est scandaleux

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2