- -Nécrologie.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
voir son siège aujourd'hui, capable d'un acte
aussi malhonnête, aussi déloyal que celui qu'on
lui impute. S'il en était autrement, il faudrait
dire que l'administration communale aurait
commis cette chose odieuse, d'avoir cherché
tromper des magistrats (Sensation).
L'enquête n'a pas établi cette chose; elle
se contente d'affirmer. Mais quoi bon par
ler de l'enquête cette enquête elle même est-
elle correcte, a-t-elle présenté la moindre garan
tie Qui a affirmé dans l'enquête que les isoloirs
n'étaient pas disposés le 27 Novembre comme ils
l'étaient le 19 Octobre? On ne le sait pas. On n'a,
en tout cas, entenducsur ce point que les témoi
gnages d'un seul partialors que la gravité
de l'imputation, commandait d'indaguer sérieuse
ment de ce chëf. Là est la vérité Nous sommes
donc fondés dire qu'il n'y a pas eu d'enquête
car il n'y a g&,s;d'enquête sans confrontation.
Et ici la" confrontation ne s'imposait-elle pas,
en présence d'allégations aussi graves, aussi
injurieuses Où en. arrivera-t-on avec ce sys
tème des enquêtes où l'on ne dépose pas sous
^la foi du serment, où il est loisible certains
idividus dont le témoignage est tenu en sus-
iicion par une population presque entière
venir impudemment mentir et en impo-
audacieusement des magistrats On
|ait dû, la raison ot la justice le comman-
ît, faire part de ces imputations graves
'administration communale, la mettre en face
de ses détracteurs systématiques, et provoquer
ainsi une démonstration qui n'eut pas manqué
d'être claire, précise et conforme en tous points
la vérité.
De deux choses l'une, ou bien on devait faire
l'enquête complète,entourée de toutes les garan
ties ordinaires de publicité et de sincérité, et en
tendre les témoins des deux partis en cause ou
bien on ne devait pas faire d'enquête du tout, et
décider purement et simplement que les élections
du 19 Octobre étaient valables
Il y a quelque chose de particulièrement
étrange dans ces enquêtes accordées ou refusées,
suivant les circonstances, selon que le réclame
ou non l'intérêt de certain parti politique.
N'a-t-on pas vu récemment la Députation per
manente du Conseil provincial d'Anvers décréter
une enquête ensuited'une réclamation formulée
par des électeurs catholiques et refuser une au
tre enquête, dans les mêmes conditions, des
électeurs libéraux ce sous prétexte que les té
moignages recueillis dans une enquête de l'es
pèce, ne .sont pas dignes de foi puisqu'ils éma
nent de personnes mêlées toutes les agitations
politiques et .ne déposant pas sous la foi du
serment
Mais#si cela est vrai lorsqu'il s'agit d'élec
teurs libéraux, cela ne doit-il pas être tout aussi
vrai quand des électeurs catholiques sont en
cause
Il «iut bien lé reconnaître*^ cela n'est pas agir
de bonne foi; c'est avoir deux poids et deux me
sures. Ou bien, admettant comme sérieux l'ar
gument opposé aux réclamations libérales, il
faudrait toujours refsser l'enquête ou bien, il
faudrait l'accorder éteins tous les cas. Ce serait
plus loyal et ce serait plus digne.
Et pour en revenir notre enquête, celle qui
nous occupe, il y avait d'autantjihis. de raison
d'entendre les témoins des deu^ partis, que.MM,
Vanhèê et Vercruy.sse, interpellés par moi dès
leur arrivée j'Hôtel-de-Ville, m'avaient assuré
■jj ôfeif. M jliurioifraa con: ^g-fm?
brmation, £>iâes faits précis de pression, de
fraude ou de corruption, visés d'une manière
vague dans la réclamation de MM. Colàert et
consorts, on ent'enck'ait les accusés qu'on les
mettrait en présence de leurs accusateurs et qu'on
chercherait faire prévaloir la vérité.
J'avais exposé MM. Van Hee et Vercruysse
la nécessité d'agir ainsi. Ces Messieurs ont re
connu la parfaite j ustesse de mon observation,
disant qu'ils n'hésiteraient pas y. faire droit,
tout en ajoutant que leur intention .était d'in
daguer seulement sur les deux faits retenus par
la Députation Permanente, ceux déjà rappelés,
savoir la disposition défectueuse des isôloirs et
le vote d'un certain nombre d'électeur bul
letin ouvert. r,
C*ëst jjans c^fiopditions que l'enquête a com-
Les trente deux témoins, entendus une pre
mière fois par moi, l'ont été une secbnde fois par
MM. les députés permanents. Qu'ont-ils bien pu
dire pour amener la Députation Permanente
tirer de l'enquête des conclusions diamétrale
ment opposées celles que nous avions dû en ti
rer nous-mêmes? Je l'ignore; mais ce que je puis
affirmer, sans crainte, je pense, d'être contredit
par personne, c'est que j'ai procédé la pre
mière information avec toute la modération
toute l'impartialité possible, et que les déposi
tions, d'où qu'elles vinsent, ont été recueillies
avec la plus scrupuleuse fidélité. Je ne m'hasar
derai pas non plus, sans doute, en affirmant, que
des trente deux témoins entendus dans cette pre
mière enquête, vingt au moins ont maintenu
leurs déclarations au cours de la seconde, et pro
testé contre les allégations contenues dans la ré
clamation. De sorte qn'en admettant même que
les dix ou douze autres témoins aient varié, en
core devait-on, ne tenant compte que du nom
bre des dépositions recueillies dans chaque sens,
statuer en faveur de la validité de l'élection. Et
en supposant que l'on ait pu ajouter, aux dix ou
douze témoignages dont nous venons de parler,
ceux des personnes n'ayant pas fait partie des
bureaux, encore ne parvenait-on qu'à équilibrer
les dires, et devait-on, dans le doute, opter pour
la validation.
On nous prie d'annoncer la mort de Dame
Marie-Justine DE BAECKER, épouse de M.
Amand Dechièv,re, décédëe Garni, le 21 Jan
vier courant, l'âge de 45 ans.
Le service funèbre, suivi de l'inhumation,aura
lieu Ypres, Lundi prochain, 10 heures du
matin.
Les amis et connaissances qûi,par oubli,
n'auraient pas reçu de lettre de faire.* part, sont
priés de considérer le présent avis bomme ep
tenant lieû.
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tant de personnes, est entrée aujourd'hui, grâce
ce praticien, dans la thérapeutique. C'est un
pas d'autant plus grand, qu'il est arrivé même
éviter les renvois que produisait jusqu'ici l'in
corporation de ce produit si apprécié et si
recommandé en médecine.
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(La suite au prochain numéro).
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demandent souvent quelle cause il faut attri
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j Firlefyn, Hippolyte, journalier, et Goelhals, Céline,
journalière.
Décès
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Smaelen, Jean, 75 ans, sans profession, célibataire,
'Vue de Lille. Van Iwaede, Virginie, 79 ans, blanchis
seuse, épouse d'Ives Bruynsteen,-.rue S1 Jacques. Ra
dian,"Eugénie, 91 ans, sans profession, veuve de Charles
Vande BrouCke, rue d'Elverdinghe. Traccoen, Cathé-
rine, 77 ans, sans profession, célibataire, rue de la Boule.
Jassen, Marie, 67 ans, journalière, épouse de
Verheye, rue des Veaux.
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ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
24 Janvier 1891.
NATURE
des
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quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
k1l0gr.
poids M™
DE
l'hecto
litre.
7,700
22 50
80
Seigle
1,400
17 12
73
Avoine
000
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44
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0 00
80
Féyeroles
300
18 75
Pommes de terre
200 0
8 00
Beurre
8,543
300 00
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2 60
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y