ELECTEURS m Beaueoiirt, Auguste, Bossaert, Hector, Carflîiïaei-Snick ,César Cornette, 'ïhéophile, Cainiart, Emile, Chev. Hvnderick, Chles, Van Daeïe, Ferdinand, Verschaeve, Emile. Vous êtes rappelés dans vos comices le lr Février. Déjà vous aviez exprimé librement et en parfaite connaissance de cause votre volonté, le 19 Octobre, et votre verdict n'a pas été respecté. Les mauvais joueurs avec qui vous aviez engagé la partie, loyalement, honnêtement, vous accusent de tricherie, de fraude. Est-il nécessaire de dire qui manie d'ordinaire les cartes biseautées? Ces cartes ne leur ont pas réussi, cette fois pas plus que les autres, et c'est vous qu'on accuse de tricher, et c'est vous qu'on force de recommencer la partie Vous saurez répondre cette impudente imputation par une confirmation éclatante du scrutin du 19 Octobre. Vous le ferez, parce que ceux pour qui vous avez voté ont votre confiance -et qu'ils en sont dignes. k C'est eux et leurs prédécesseurs dont ils nefohtque continuer la tradition, que vous devez la sage et économe administration de la ville c'est eux que vous devez re porter l'honneur d'élever Ypres au premier rang parmi les villes de son importance C'est en eux, qu'ep toutes circonstances, vous avez trouvé des hommes dévoués, francs, droits, honnêtes, probes, ennemis de tonte exagération et étrangers toute manœuvre inavouable. - K Vous mettrez la conduite de vos mandataires actuels en regard de ce que vous auriez si, par une pression honteuse et tous les moyens mis en œuvre par nos adversaires pour triompher, les corrupteurs du corps électoral parvenaient asseoir l'Hôtel-de-Ville leur insignifiante et présomptueuse pejfSofltjie. -A Au liep de la modération, de la sàgé|se ët de l'économie, vous vous trouveriez devant la passion, l'intolérance, l'insuffisance et bientôt la décadqnce et la ruine. Electeurs^ entre ces deux états, vous e sauriez hésiter, et c'est avec une confiance entière c£ue noiis remettons; une houvèjté fois, entre vos mains, les destinées de la ville. Aux uiuies, Electeurs d'Ypres, et votez tous pour MM. Chronique éle Les dou: toral gneaux. Le l'r.Fé] H&y. ,V r dans nota QuÊH^BjÉ||j«e dernier numéro, nous avons signalé FoSHUKonduite des calotins l'égard de quelques libéraux inofifensifs, nous étions loin, de nous douter 'du caractère 'sauvage "de çettsi équipée cléricale Nous" avions parlé de trente quarante calotins s'attaquant une dizaine de jeunes libéraux, c'est soixante quatre-vingts cléricaux, renforcés de vingt trente voyous contre dix ou douze libéraux, que nous aurions dû dire pour être dans le vrai, et cette sainte milice, élevée selon les principes de la sainte morale, était armée de bâtons, preuve que leurs bras n'étaient pas plus purs que le fond de leur âme. Les autres, le3 assaillis, n'avaient pour toute arme que leurs mains, et la bonté de leur cause. Si les dix ou douze ont été rossés, on le devine sans peine. Et ce n'est pas la première escar mouche, préparée et perpétrée par les agneaux du grand parti de la morale? mais la dernière est de beaucoup la plus cossuq gtJa plus sauvage. r» - V. *1^ i et ou- Tout cela est profondémè x vre la porte des représaitleVqui/si elles ne se stifient pas, s'expliquent et 'sônt presque inévi- jG^gs, étant donné que la doctrine dent pour ^eil pour œil, a existé de tous les temps et os les pays, sous une forme plus ou moins tabW dent' - dans t* mitigée. en - d'effervescence électorale -.Et qui est-ce qui chauffe cette période élec torale? Qui est-ce qui lui donne ce caractère d aprete, disons, de violence safrettable Faut-il le dire, et le premier venu peut-il hésiter en donner la O a.,^ /-.ai r-orvi c% o4i -faiveaa 1p. PYVTT1H jeunes recrues dont ils exploitent la'naïveté et faussent l'imagination. Qui a introduit-dans nos nqœurs cette fièvre de prosélytisme. Qui a'inventé et organisé ces cer- cles'p'olitiques, autant de cercles de combat Qui a stylé ces néophytes, qui les a poussés dans la lutte Qui a divisé pour régner Et l'on s'é tonnerait que le repos ne soit finalement troublé, et qu'air-respect des citoyens les uns envers les autressuccéderaient l'inimitié,leshaines,lesven- geances, et cela 4'autant plus vivement que les instigateurs de ces charmantes choses sont plus hautnplacés et pèsent plus directement sur les Lisez le factum, répandu ces jours-ci, sous ce titre Aux libéraux modérés de l'ancien temps, et doivent nerçapf dftg libé, raux les innocents auxquels on sert de pareilles extravagances. Nous ne perdronspas notre temps ni notre encre réfuter les âneries dont four mille cet écrit, brassé dans une officine de to qués, la chose n'en vaut pas la peine et nos lecteurs nous en voudraient de leur faire l'injure de les en entretenir plus longuement; si nous en parlons, c'est pour faire voir de quelles bil levesées et de quelles sottises on orne l'esprit de la jeunesse catholique et si c'est là la semence qu'en jette dans ces cœurs qu'on forme ou dçforme -au gré de ces maîtres-éducateurs, on prévînt, quel doit en être le fruit Etl'on s'.étonnerait après cela que les stoksla- gers *sB trouvent plutôt d'un côté que de l'autre 1 WTBE 4 Quand lel9©cfcohî9les ..y

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2