VILLE D'YPRES
ELECTIONS COMMUNALES
AUX ÉLECTEURS LIBÉRAUX.
N° 11. Jeudi,
51e ANNÉE.
5 Février 1891
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
DU I' FÉVRIER 1891.
MM.
1' BURE AIL
4® BUREAU
TCfTAL.
Inscrits.
- jjj
1871
Votants.
573
589
384
1748
Nuls.
9
2
15
26
Votes valides.
566
587
569
1724
Majorité absolue.
V'
862
BEALCOLUT.
276
275
282
BOSSAEBT
277
280
288
845
CARDIN A EL
275
280
284
839
CORNETTE i
276
277
282
835
CALMANT
27,5. -
280
282.
837
HYNDËRÏCK.
275,;
275
286
836
VAN DAELE
- "274
276
282*
852
VERSCHAEVE
272
274
2§8
m
854
Begerêm
284
306
284
874
BCYglinfan
286
503
285
874
Biebuyck
287
304
280
871
Boone
287
306
282
875
Breybe
289
304
282
875
Iwe&s d'Eéckhoutte
289
504
282
875
Struyè
288
505
282
875
Surmont J^^SIjlfrghe
290
302
279
871
nous ^avez soutenus dans cette
dernière lutte.
Merci aux amis qui, de près
et de loin, sont venus nous ap
porter l'aide fidèle de leur suf
frage.
Nous sommes vaincus* x>ui.
Mais si tout est perdu, l'honneur
au moins reste sauif de notre
côté.
Nos adversaires ne peuvenfese
tache a leur odfeiix.triomphe;
Ils, ne l'ont* enfporlé, cha
La majorité absolueu^^sh^lltô^, il résulte
de ce tableau que MM.'Surmont et Biebuyck,
qui ont obtenu chacun S71 voix, ont 9 voix de
plus que la majorité absolue, et que 10 vdix de
moins que celles qu ils oot eues, ils n'étaient'
pas élus. Il ne s'est fallu que de 13 voix que
Messieurs Berghman et Begerem ne fussent
dans le même cas. Les autres n'ont dépassé la
majorité absolue que de 14 voix.
Et du plus fort de la liste catholique,, 875
au plus fort de la liste libérale (845) il. fiy a
que 30 voix de différence.
-.. Les deux listes ^e serrent de près,- et il est
iDeontestakU^quesi'ne^ hommes, dont quel-
ques-u^.©TCemertîJ^tHK^gpr des i nffùences
cléricatekTjMiooC'àSî ajjssi bien distan te que
.de étaient malades
avaient êle au poste, la victoire nous serait restée
acquise, malgré tous les grands moyens em
ployés par nos adversaires.
Ln tous cas, la victoire est mince, mais tout
én étant mince, elle'fiourrait être honorable;
ici elle est mince, mais.LoRorable, Lolà l
Messieurs,
Bien*qu'ayant succombé, nous
ne croyons pas moins de notre
devoir devous témoigner notre
reconnaissiTtice, vous tous qui
de corruption système - conçu
par quelques-uns, mk^n œuvre
par d'autres; tous également cou
pables et indignes, depuis celui
qui a avancé l'or jusqu'à celui
qui s'est fait prendre, ènleremet-
tant avec l'instrument de la con-
tre-iiriarque
Ceux d'entre les petits élec
teurs qu'ils n'ont pu effrayer par
leurs menaces ou séduire par
leurs promesses, ils les ont ache
tés comme un vil bétail
Et ils ont beau le nier La
chose n'est plus niable. Elle est
de notoriéfé'çeriaiile et publique.
Ils ne peuvênt même plus la nier
ni entr'eux, complices éhontés,
ni dans le for de leur propre con
science, si malhonnête qu'elle
soit
Aussi, avec infiniment plus de
bonnes raisons qu'ils 4t'ont eu,
eux, de misérables prétextes,
serions-nous endroit de deman
der notre tour une invalidation
qui ne serait,"Celle-là, que trop
justifiée.
LE PROG
vires acquirit eukdo.
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DÉPOUILLS^
les #e et/6e
BUREAÛX.
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V-
A
M:
1
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