THE CHA m vérifier ces accusations. Elle n'en a rien fait prêtant complaisamment l'oreille ses amis, elle la bouche hermétiquement ceux qui n'ont pas l'heur de lui plaire. Cependant, si elle était amie de la vérité et si elle était venue voir de près, elle aurait trouvé non pas 30 cas de pression ou de corruption, mais cinquante, soixante et plus. Pensez donc, soixante cas de corruption, bien connus, bien établis, sans ceux qu'on ne connaît pas, en faut-il, ces élus, du toupet, pour se présenter en public Il est vrai que le Journal d'Ypres et avant lui le Patriote, ont dit que ce sont les libéraux, les corrupteurs que ce sont les inlâmes libéraux qui ont inventé les cartons roses et les bande lettes la colle. Ce sont aussi les libéraux qui ont fait faire la connaissance des pièces de vingt francs un tas de malheureux qui, en temps or dinaire, n'ont pas vingt sous vaillant. Quand on voit un savetier, entrer la boutique du coin, acheter pour cinquante centimes de fromage qu'il mangera avec des pistolets, qu'il paie au moyen d'une pièce d'or, ce sont les libéraux qui lui ont fait cette aubaine. Ce sont encore eux qui ont fourni le louis la fille d'un mastroquet pour acheter pour deux francs de carbonnades au soiflard patenté pour solder une dizaine de verres de bière. Quand une dentellière en hail lons va au magasin choisir une paire de souliers, dont coût fr. 3-50, pour son petit, qu'elle paie rubis sur l'ongle, au moyen d'une pièce d'or, ce sont encore les libéraux qui lui ont fait ce ca deau, comme c'est d'eux que vient la pièce de vingt francs qui sert payer un masque dont le coût s'élève la somme totale de soixante centi mes. Et ainsi tout un assortiment. On n'en fini rait pas si on voulait prolonger la liste^e acquisitions faites dans des condition^ielles, qu'en toute autre circonstance, eUes éveille raient l'attention bien justifiée de lar police. Mais en ces conjonctures, la police n'a que chercher elle connaît la veine et sait ce que la source a donné, comme, d'ailleurs, le sait le plus niais des niais. Mais pour dire que ce sont les libéraux qui ont fait cette affreuse et méprisable chose, le plus niais des niais sait quoi s'en tenir et il n'y a que le Journal d'Ypres pour mentir aussi ef frontément. Demâïn il dira qqe c'est le commis- et que c'est W. qui l'a arrêté. Pourquoi pas SOCIÉTÉ DES CBtEURS. Mercredi dernier, la Société des Chœurs a dohéé son second ConcertT pour Dames. 'Nous pôuvons^ire qui^'ia soirée du 1-8 ne l'a cédp en rien sa dévan'H^e/Noffs.%yons eu le plajsjr. d'applaudi Y ^adfûcâsé^e^Sfàîhilde Cardon-; cantàjA trice de primo cartelldf'De sa vpix sympathiqù'd^ et mélodieuse elle a soulevé son auditoire. Made moiselle Cardon possède l^art ^ïuris&al un très*s haut degré elle nou» a ûiontré cfu'elle était cantatrice finie. Nous avons surtouPadmiré chez ;i elle une bonne eljpu-re diction, ce que beaucoup», de chanteuses ne possèdent pas. Son Air du Caïd'.; et sa Valse du pardon? dePloèrmel ont été enlevés demain de maître. Nous çspérons et nous sou haitons de tout cœur pouvoir applaudir encore J/"lle Cardon elle nous a fait passer une soirée des plus agréables. Nous ne dirons rien de Monsieur Jacobs, profes seur de violoncelle au Conservatoire Royal de Bruxelles, son talent est trop connu et sa répu tation trop universelle. EXCELSIOR-THÉATRE. Nous avons le plaisir d'annoncer nos lecteurs que c'est demain Dimanche que l'Excelsior- Théâtre, établi sur notre champ de foire, donne ra son premier début. Outre la magie 'noire et les lilliputiens ou les nains vivantsla troupe de M. Gautier donnera les deux Orphelines, grand drame en 8 actes par MM. D'Ennery et Corman. L'Excelsior-Théâtre, pouvant contenir 2000 personnes, est la plus riche et la plus vaste loge qui voyage. M. Gautier a l'honneur d'informer MM. les chefs d'institutions qu'il traite avec eux pour des représentations particulières. Les Jeudis et Dimanches représentations en fantines 3 heures. Nous engageons nos lecteurs se rendre en foule au théâtre de M. Gautier, nous leur garan tissons d'avance qu'ils y passeront une agréable soirée. Denier des Écoles Laïques. familles aujourd'hui où l'on né fait usage dé cès 'précieux Perlesjjhfàte d'btnla. d»;:iqiê.da morue,.;' le, meilleur reTOnstitnan.t cé^u ettmét^cine. icacité vraiment tBèrveiUe\i§e 3èa ej les Guyot câ'tarrhes 8ht pr3t#nd*u effet cahuant.jpjèst simpténipnt unëT'cgl6n5£ie. Une analyse patentée .l'Académie méde cine de Paris, prouve'que,qjas plus que.laqrât®^ do Regnauldj ies capsules Guyot ne renfermait» ni opium ^mfewrpnine, ni codéine. La signa- ture E. Guyot est écrite sur chaque capsule blanjche. Pr.: 2 fr. 50, Fab., 19, rue Jacob, Paris. t ^des bf iotre< un numéro rire aux larmes.! bon camarade. Fla section symphonique n'est plus la connaît et a su l'apprécier. nous tenons une fois de plus remer- ^H3on directeur,, Monsieur Jules Ooetinch, pour )ut le dévouement qu'il apporte dans ses déli cates fonctions. N'oublions >{5as Monsieur Emile Timmerman, notre accopapagnateur émérite. Qu'il reçoive ici nos plus^hafeureuses félicitations pour la façon toutm^nagistrale dont il a tenu le piano pour M^fomoiselle Mathilde Cardon et Monsieur ^icobs. Puissions-nous voir multiplier ces soirées agré ables que nous passons la Société des Chœurs, c'est le désir de tous les membres. Izel jt prsemaine. UN FRANC L'AN, Bulletin de la Bourse de Bruxelles. Renseignements divers. Tirages. 20, rue du Nord, 20, Bruxelles. Le représentant du Dôme des Halles est tou jours muni des échantillons variés de la der»iène nouveauté et, choisi parmi les meilleurs cou peurs de la maison, il est même de conseiller la forme qui convient au client et de lui prendre mesure. Une carte postale suffit pour l'appeler. En l'adressant au Dôme des Halles2, rue du Marché-aux-Poulets, Bruxelles, on se procure ainsi, sans frais de voyage ou de déplacement, tous les avantages que peuvent offrir les grandes maisons de la capitale leurs clients. Le Monde financier, paraissant deux fois par se maine, donne gratuitement ses abonnés des renseignements sur toutes les val eurs belges et étrangères. Abonnement 5 fr. par an. Direction, 26, Bou levard Bisschoffsheim, Bruxelles. JLe plus agréable Le meilleur Purgatif En soignant convenablement son corps, cha cun peut jouir d'une bonne santé et atteindre une heureuse vieillesse. La plupart des maladies proviennent du sang, c'est done le devoir le plus sacré de chacun d'en surveiller le fonctionne ment. A la suite de recherches consciencieuses et grâce une longue..expérience nous avoûs atussi composer des remèdes propres purifiér et fortifier le sang d'unejmamère sûre, promp te, l'abri de tout et fuites fâcheuses, et con server la circulation sa marche régulière. ^-Nousfrajtcms toujours avec succès (sans mer- cifce) certaines mdladies provenant de sang corrompu, les iris tes suites dhabitudes secrètesen outre les états \cle'faiblessey les maladies de lapeau, les plaies ménte les.plus invétérées, les dartres, la chute des cheveux, -la, goutte \et les •rhumatismes, ainsi que tofftes les maladies de femme. Nous acceptons toute lettre confidentielle pon- tbàant la description détaillée de la maladie et accompagné d'un timbre d'affranchissement pour la réponâç. ÉtàWSml d'Ypres, Marché d'Ypres. i sairo- Hô potir»f» qui a donné' do l'arguent" C. Liste précédente, fr. 66,659-47 Boîte de l'Aigle d'Or, 26-10 Collecte au Sultan, 3-40 Estaminet les 3 Fleurs de lis, 0-50 Collecte au Sultan, 1-10 Collecte au Sultan, 6-70 Un carreau cassé, 1-75 Première boîte S1 Sébastien (Tombola), 4-00 Une partie de cartes au Club préhistorique. Don d'un maître, 0-10 Collecte au Sultan, après le concert des- Chœurs, 2-50 Produit de la vente des objets non réclamés de la Tombola, - i.-. 134-70 Généreux abandon dès 10 déduction faite de tous droits, 7-65 6 fois pour 15 centimes, vule bon ccèur de Sophie, 0-85 Oh Sophie! plus je vous vois' plus je vous aime, Un coeur soulagé, _oh Sophie Total fr. Dépenses jusqu'à ce'jour. fr. y Reste en caisse fr. 3,485-60 Un certificat de longue vie. On pourrait dire, sans^sàinte de se tromper, que touH.per*- sonnejqûilrait emploi .des Perles Salxator s'oc troie un certifient'de longue, .vie. Il est peu de - V 0r15 0B0 v 66,849-0'7 63,363-47- C Un Mélomane. Si vous toussez; ou si vous êtes oppressé prenez la tille Walthéry et en 2 jours vous serez guéri 1 Fr. Dépôt Pharmacie Monteyne, Poperinghe. Pas- Le service de province organisé par le Dôme des Halles continue procurer de sM» avantages tous ceux qui n'ont pas l'occasion de venir souvent Bruxelles et qui veulent né anmoins suivre de près la mode de la capitale. a M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M"" veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5,Ypres,oùil sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. i. QFFIGiiSANITAS PARIS, 57, Boulevard deStrasbourg. dn fî an 20 Février,.iSÎM*- Naissances: Sexe masculin, 1, Tdera, féminiq, J. Décès Meyer, Eugénie, dentellière, 59 ans, éppuse de François Knockaert, rue dé Meoin. Bulekaen-,' Pierre, journalier, 80 -as, époux de Nathalie Not'erdame, rue de Menin. Six, JÛlie, sans profession, 65 ans,.oéHbalaire, rue de Menin. Dewitle, Pierre, marchand, 70 ans, cé libataire, rue Longue de Thourout. Vaji Exem, Char les, journalier, 3ï-ans, époux de Marie Roose, S'-Pierre extra. Sanctorum, Pierre, sans profession, 81 ans, veuf d'Ursule Durnez, rue de Menin. -»,]Elslander, CorneiUa- journalier, 76 ans, veuf de Marie Affeman, rue Thourout.v 'Ifi* îjsou.uoe i ans Sexe MasTT71, id. fém. 1. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 21 Février 1891. .'.NATURE des GRAINS ET DENRÉE FromenJv Seigle c Avoînh- Pois - 7 Féverôlès Pommes de terre Beurre .v OEufs le quarlertsi ouantités prix moyen poids M0" vendues PAR de "cent l'hecto KiAoatAkaFs kilogr. litre. -^,400 23.00 80 800 16v75 73 600 17 00 44 000 O-.OO 80 •1,800 21 25 4,000 8; 50 7,688 -j L 325 00 - 230

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 3