garde active Chronique locale. La situation financière en Argentine. POPERÏ^GÏTE la promplc exécution d'importants travaux in dispensables, si I on veut doter le pays d'une politique coloniale fécondé en résultats avanta geux. Il n'était question en ville, ces jours-ci, que d'une enquête le ministre se refusait absolu ment valider l'élection du lr Février et l'en quête était décidée, et la nouvelle de faire son chemin. Sur quoi reposait ce bruit Evidemment il Suisait sa source dans le désir de la population e voir invalider une élection faite dans des con ditions telles que pas un honnête homme ne saurait y donner son approbation. Mais quelque contraire aux saines notions de justice que serait la décision ministérielle, approuvant la journée du îr Février, différerait-elle beaucoup de celle qui a annulé l'élection du 19 Octobre Qui est capable de l'une n'est-11 pas capable de l'autre A cela quelques-uns répondent qu'il n'est écrit nulle part que ce que s'est permis M. Mélot, M. de Burlet y consentirait? C est peut- être se payer d'illusion et celui qui se sent inca pable d'une mauvaise action prête assez volon tiers ses bons sentiments un autre. Les libéraux en général ont une tendance dorer leurs espé rances de ces chimères. Cette fois, sera-ce encore une chimère de plus dont se bercent les libéraux, ou bien, feront-ils la triste expérience, ajouter tant d'autres, de la délicatesse des fiaoyens dont s'inspirent nos adversaires - Nous ne tarderons pas être édifiés sur ce point. Pour nous, après ce que nous avons vu, nous nous attendons tout. Le Journal de Bruxelles et d'autres journaux après lui annoncent la prochaine nomination de M. Surmont aux fonctions de.Bourgmestre de, la ville d'Ypres. Le Journatde Bruxelles trouvé cela charmant, naturellement. D'après certains cléricaux qui se prétendent bien informés, la nomination de M. Surmont cOmme Bourgmestre paraîtrait au Moniteur la semaine prochaine. Tout est arrangé, disent-ils, et, en croire ces initiés, l'organe du gouverne ment nous apporterait cette bonn^ nouvelle Mercredi prochain. Mais qu'en dira Clabodèrquin'- - -" Si le fait se confirme, ce que beaucoup ne__ peuvent se résoudre croire, la ville d'Yprès? depuis qu'elle existe, aura pour la première fois pn Bourgmestre, d'importation étrangère. Ce Sera aussi la. première fois qu'elle aura "pôurv- gremier magistrat uti homme arri*i aussi glo rieusement par la porte de l'honneur et com- - blant aussi parfaitement, far scr. élévation, les vqaujf de la partie honnête et éciairee de la ville. M. Mélot est Cannes o.1 il se promène droit 'comme un mat de cocagne. Et la congestion Cièrs ♦qa,. l'Armée 2 hjteçes pré- AXLS- On nous prie de rappeler que le Cogcért donné par lK Société dés Ex-Sov atiràîieudÊÉtïfciu, Dimant WÊÊ ,4 v i."- 4 - Programme du Concert «èt de la-Fête d'Armes du Itk^Lars 1894, donnés par là Société Royale des Ex-lSous-Officiers dm.l'ÀrméeJBelge, Ypîes, sous le patronagëvlu Roi et Jai$i,fcidence d'hon neur de Monsieur lé Coloneri'a^-. - PREMlÈÛ'fc JPART-fïTi 1° Le Cheval de Bronze- exécuté par îaîutl|îcj'l»è' du corps des Sapeurs-Pompiërs, sous la direction de M. Wittebroodt. Auber. 2° Travail d'ensemble Vépèe, exécuté "par les élèves de l'Ecole Régimontaire du 38 Régiment de Ligne sous la direçtjon de Monsieur Meskens, maître d'arme»: 3° Fantaisie pour violon, exécutée par Monsieur Arthur Gaimant. Léonard. 4° Chansonnette dite par Monsieur L. Deveen, Ëremier comique de l'Union dramatique de Bruxelles. 5° Les Pécheurs de Perles, par Mademoiselle Marie Rahier, 1™ chanteuse du théâtre de Tour nai. Bizet. 6° Travail d'ensemble la Canne Royalesous la direction de M. Meskens. 7° Lhanson T Amour pour Jlûle, exécutée par M. Van Elslande, lr prix du conservatoire de Bruxelles. Doppler. 8° Chansonnette dite par M. L. Deveen. DEUXIÈME PARTIE. 1° A tilla, fantaisie exécutée par la musique des Pompiers. Verdi. 2° La Reine Topaze, par Mademoiselle Marie Rahier, Massé. 3° Chansonnette dite par M. L. Deveen. 4° Travail d'ensemble de la boxe, sous la direc tion de M. Meskens. 5° a) Romanza Andaluza, Pablo de Sarazate. b) Danse Tzigane, Tivador Nacher. exécutées par M. Arthur Gaimant. 6° Air de la folie de Lucie, par Mademoiselle Marie Rahier. Donizetti. 7° Chansonnette dite par M. L. Deveen. Le piano sera tenu par Monsieur Marchand. Denier des Écoles Laïques. D'Y.PRES. xi A ----- -* -- 11 est porté- la coripaissance des intéressés quê.-.le Conseil de Recensement se réunira lè LUNDI 23 JLARS COURANT, 3 heares du. matin, en la.Salle du Rez de-Chaussée de ffiètel-de-Ville, >*♦-. - ^jYprék, lé 14 Mars 1891 '-'Wi -i^çLe Chef de la Garde, -^';E. DUSILLION. A voir la cote toujours exagérée de l'or dans la République Argentine, on ne dirait pas que les entraves qui pesaient sur le trésor national ont été en grande partie aplanies. Ét- cependant le trésor est exonéré pendant trois ans d'un service qui lui enlevait 70 mil lions de francs. Depuis le lr Février dernier,, la taxe sur les produits exportés est en vigueur. Les droits de douane sont également perçus en or depuis la même époque. Il en résultera, par suite dé cotte dernière mesure, .une diminution sensible dans l'importa- tioii des marchandises, mais si la douane a perçu,? en "1889 57 millions de piastres sur une importation de 130 millions si, en 1890, elle a Eerçu 45 million? de piastres cnvirôAv il est pro- ah le qu'en 1^1 ses recettes ne tomberont pas 'au-dessous de 25 millions 'dé (Jollars^ sçit 125 -jtnillions dajranus, chiffrq.stlffisàJii pour équili brer le budgatjiimmué <^e 7û'; millions au enapi- i;9 des les autres écono mies réaliséewux deqiornbreux chapitres. - Quant ail commerce général, l'importation, d'après la même source autorisée dont nous nous servons dans cet article descendrait n'en pas douter en 1891, 60-millions de dollars, soit 300 millions de francs, tandis que l'exportation dépassera sûrement 500 millions de francs. Il résulte donc qu'en 1891 la situation finan cière sera favorable mais il reste plusieurs questions très intéressantes régler et qui ne laissent point de peser sur la cote de l'or 1° La question du contrat des eaux ét égouta de la ville de Buenos-Ayres sur la maison Baring-Brothers 2° Les emprunts provinciaux 3° Les cédules hypothécaires de la province de Buenos-Ayres. Chacun des points sur lesquels nous nous ré servons de tenir nos lecteurs au courant. Il est donc consolant de constater, malgré l'in tensité de la crise qui pèse sur l'Argentine, crise économique compliquée d'une crise politique en vue des élections la présidence de la Républi que, que les forces vives du pays sont en état de progression toujours croissante et que l'harmo nie de la double action du gouvernement argen tin d'une part et du comité international d'autre part, toutes mesures seront prises en commu nauté d'efforts et d'intérêts. X... le 13 Mars 1891. Le Concert de la Mi-Carême, donné par la So ciété Philharmonique avec le concours de Mlla Baudelet, MM. Rulhmann, Van Elslande et De- kemper a brillamment réussi et sera certaine ment celui qui laissera au nombreux public qui y assistait, les meilleurs souvenirs. Le talent hors ligne de tous ceux qui s'y sont fait entendre offrait un attrait exceptionnel cette fête. Mlle Baudelet dont nous avions déjà pu ap- Erécier le talent est en progrès et sa voix, très elle l'année dernière, a beaucoup gagné en am pleur et en moelleux. Elle a chanté avec beau coup d'art et de sentiment le Songe d'une nuit d'été et C'est un Rêve de Wellings. Nous remercions vivement M!le Baudelet pour la gra cieuseté avec laqueife elle a répondu aux désirs manifestés par le'public qui bissait l'aimable et Charmante cantatrice après chacun de rpi mor ceaux. Le Pardon de Ploërmel pour hautbois nous a permis d'apprécier le talent |ojjde et distin gué de M. Rulhma'Sn auquel le public enthou siasmé a fait une véritable ovation. II est difficile aussi de trouver "un artiste qui fasse plus de plaisir entendre que cet éminent hautboïste,- Il a littéralement enchanté son auditoire Tout le monde regrettait de voir finir sitôt Te morceau qu'il exécutait. Le duo pour flûte et hautbois, joué par decfx virtuoses de la forefede MM. Rulhmann et." Van Elslande, a été rendu avec une maïstria sûjjferbe et longuement applaudi. Notre ami M. Dekemper, toujourp^bomplai sant et toujours infatigable, a pu^pir combien il était sympathique aux m^mf)rës de la Phil harmonie r pârTa manière ddnt ceux-ci l'ont ac cueilli. La'bonne humôur et l'entrain avec les quels il a dit ses chansc(luettes lui ont valu son succès habituel. Dans un duo pour petite et grande clarinette, duo hérissé de difficultés, MM. Lambrecht et Duflou René ont fait preuve d'un talent réel. Ils ont enle\ç ce délicat morceau de concert avec beaûcoup d'ensemble et de sentiment et nous avons constaté avec plaisir que che^essolisT? de la Philharmonie, le goût artistique se déve loppe de plus en plus. Ernani la valse arrangée par M. Van Els lande et- sqrtout l'ouverture de Guillaume Tell .•ont trouvé dans les membres exécutants de la f Phfffiarmtmie/les intelligents interprêtes. Il est avec plus d'ensemble et de .nilànces que" né le font nos excellents musiciens et nous sommeâ heureux des progrès qu'ils font contmuellemeht. „Nqus avons appli que notre excellente Phil- hàrmôhîe "se propose d'aller au Concours de Denain où elle s'est fait inscrire en division d'honneur. Nouj espérons bien qu'elle y fera confirmer4e succès-qu'il y a cinq ans elle a ob tenir Beauvàis et nous faisons les meilleurs vœux pour sâ complète réussite. Arrangé est le mot, quand on pari» pôïnnent iâclé est le vrai mot quand on pffe^seùgêne* pas fricoté est le terme de cuisine;, maquignpuné est le mot marchand et filouté est le motvexact dd la situation. t - ►ooogoooo- Liste précédente, fr. 66,894-61 Chanson dite au St. Sébastien par un gentil masque 7 1/4 heures du soir, 1-43 Le Mardi Gras, chanté la Nouevlle Ville de Thourout par un charmant domino rose, 0-72 Total fr. 66,896-76 - Dépenses jjsqu'^cejôur. fr £3,451-09 - - Ras te en caisse fr. - 3,445-37 -y tr- - - *- -

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2