Nouvelles *iiy erses.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
La Gazette de la Bourse, p^emame
REVALENTA ARABICA
Avec une amabilité parfaite, nos voisins at-
n taquent un troisième morceau.
Mais M. Van Elslande, leur directeur, a cédé
le bâton directorial son sous-chef.
C'est que M. Van Elslande est non seule-
ment un directeur de premier ordre, mais aussi
un artiste émérite, c'est du reste, un premier
prix avec distinction du Conservatoire de
Bruxelles, et qu'il veut rehausser l'éclat du
n concert par une participation directe.
M. Van Elslande joue de la petite flûte avec
un talent remarquable. Son instrument est
plein de cœur et d'âme. Il en tire les sons, les
accents les plus doux. Il a soulevé les applau-
dissements frénétiques de tout le public.
Qu'il reçoive ici nos plus sincères félicita-
tions.
Après l'exécution de ce troisième morceau,
il fallut encore, pour répondre aux acclama-
n tions de la foule, que la Société de Poperinghe
joue la Marseillaise et la Brabançonne.
a Avant de quitter cette vaillante Société, nous
tenons féliciter son président, M. Van Mer-
ris, et son vice-président, dont le dévouement
est acquis toutes les œuvres de fraternité.
La musique de Poperinghe se proposait de
donner un concert aujourd'hui, Lundi, Va-
lenciennes, au profit d'une œuvre de charité,
a mais les exigences du départ l'ont empêché de
mettre ce projet exécution.
Nous le regrettons tout en conservant l'es-
poir de l'entendre dans un prochain concert.
Le retour des vainqueurs de Denain dans leur
ville natale a été pour eux un véritable triom
phe.
Déjà Ypres, une cinquantaine d'amateurs de
musique s'étaient réunis, les accueillaient aux
sons de la Brabançonne et se rendaient avec eux
Poperinghe.
La réception faite par les Poperinghois leurs
concitoyens a été reellement émouvante. Une
immense clameur accueillait l'entrée du train
dans la station et tout le monde se précipitait
aux portières pour serrer la main aux vain
queurs.
Una^ vingtaine de sociétés se trouvaient réu
nies pour recevoir les phil harmonistes et les
conduire triomphalement leur local.
La foule que la place de la station, qui cepen
dant est assez vaste, avait peine contenir, a
suivi les vainqueurs les acclamant continuelle
ment.
Trois arcs de triomphe avaient été dressés sur
le parcours. Presque toutes les maisons étaient
pavoisées et nous avons vu avec bonheur, qu'ou
bliant nos querelles politiques, plusieurs de nos
concitoyens n'ont pas craint de montrer la part
qu'ils prenaient au triomphe que Poperinghe
venait de remporter.
Arrivés au local, les musiciens Yprois ont im
provisé un concert très-applaudi et M. Van Mer-
ris a ensuite remercié en termes émus tous ceux
qui avaient pris part cette grandiose manifes
tation. Il a terminé son allocution en exprimant
l'espoir de revoir bientôt les nombreux amis de
la Philharmonie, qui avaient mis tant d'empres
sement pour venir témoigner la part qu'ils pre
naient dans le grand succès que la Société venait
d'obtenir.
Nous devons mentionner parmi les sociétés
qui ont pris part au cortège, la petite musique
des indépendants qui, sous la direction de M.
Depuydt, avait déjà fait une si bonne impres-
BÎolnidfs~dêla dernière fête de bienfaisance.
On télégraphie de' Lille Un Belge, pommé
Bruggeman, avait installé Lille degr ateliers
clandestins dans lesquels il faisait fabriquer du
café avec la farine, de la chicorée et du sulfate
de fer.
La justice, ayant appris ces faits, vient de le
faire arrêter avec ses complices, qui étaient char
gés de placer et d'écouler la marchandise.
On écrit de Seraing -
Une tentative criminelle a eu lieu hier après
midi dans le bois de la Vecquée. près du chemin
du Moulin de Boncellesr
Un ouvrier métallurgiste, nommé Bonna^d,
été atteint d'une balle au bras gauche. La blessu
re n'est pas très grave. L'assassin s'est sauvé dans
le bois et n'a pu être reconnu. Bonnard n'avait
pas travaillé pendant la grève,.mais il venait de
donner sa démission du syndicat. Il n'avait ja
mais été menacé et n'a pu qu'entrevoir son agres
seur pendant sa fuite
Nous appelons l'attention de nos lecteurs sur
l'Emission Bovril que nous publions plus loin.
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encore en qualités supérieures.
du 15 au 22 Mai 1891.
Naissances Sexe masculin, 4, idem, féminin, 4
Mariages
Plulippart Eugène, ouvrier de fabrique, et Werrebrouck
Marie, dentellière. Logier Joseph, journalier, et Vanden-
berghe Eugénie, dentellière. Lânderwyn Joseph, maçon,
et Glissoux Marie, dentellière. Vaneygen Louis, cocher,
et Samyn Emérence, servante.
Décès
Deraedt Cathérine, sans profession, 80 ans, veuve de
Jacques Terrier, rue de la Bouche. Hubert Lucie, den
tellière, 69 ans, célibataire, rue de Menin. Salemin
Amélie sans profession, 84 ans, célibataire, rue des Tuiles.
Carrein Aloise, soldat au 3" régiment de ligne, céliba
taire, rue des Bouchers.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 1, id. fém 1.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
23 Mai 1891.
NATURE
DES
GRAINS ET DENRÉES
QUANTITÉS
VENDUES
KILOGRAMMES
PRIX MOYEN
par
CENT
KILOGR.
POIDS mcu
DE
l'hecto
litre.
7,800
26 25
80
1,400
21 62
73
900
20 00
44
000
00 00
80
Féveroles
200
24 00
Pommes de terre
5,000
9 50
Beurre
15,948
275 00
OEufs le quarteron
1 1 70
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dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin,, 2 heures
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que du Papier Royal Lyon en,vente au burea
et chez, les imprimeurs-papetiers.
n'entfloyez
du Journal
Londres, 18 mai. Les qualités "d'usage le
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AIVTP /F rendue sans médecins et sans
J. Hl i*. M. Uf purges et sans -frais par la
délicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite
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vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
vomissements, constipation, diarrhée, djssenterie, coliques,
phtisie, toux, asthme, étoufifements, étourdissemeuts, oppressions,
congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement,
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muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence
qui seul réussit éviter tous les accidents de l'enfanee. 100,000
cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas,
de Sa /Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Ca*t-
lestuart, le due de Pluskow, Mme la marquise de Brébanl-
lord /Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur
Roulb etc etc.
Expérience du Docteur Bavaud
Witry-Ies-Reims, Marne, le 22 Octobre 1890.
Je fais personnellement usage de la Revalenta et la prescris mes
malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et
dans tous tes cas où il y a intérêt soutenir et ramasser les forces
des malades; j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats.
Dr RAVAUD.
Le Dr Elmslie écrit Votre Revalenta vaut son pesant d'or. Elle
est le meilleur aliment pour élever les enfants, étant bien préféra
ble au lait et l'huile de foie de morue.
Le Dr Vermenlen, d'Anvers, écrit, le 16 Octobre 1888 J'ai prese
crit avec le plus grand succès et plusieurs reprises, votre Reva
lenta. En ce moment encore je traite un enfant qui ne devra la vi-
bu'à elle.
Celle, 2 Janvier, 1890. La Revalenta m'a empêché de mourir, de
puis dix-huit mois c'est la seule chose que .je paisse digérer. -
H. Gaffino. tluré-doyen de Cette, Hérault.
CureN» 98,611 Depuis des année», je touffrais de manque
d'appétit mauvaise digestion, affections du coeur, des rein», de la
vessie, irita^ion nerveuse et mélancolie.: maux ont
dispâr^; somj^heureuse induencg de reO# divine RevalenU.
i àoir PbtAet,.instituteur, k'Eyastiçai (H^ue-Vienne)
Quatre fois atourrisianteT^cifiiB»* viande, «ans échauffer elle
éco.nonlise' sneore !>t) Wis sifh prix en médecines et répare le
constitution? Jes plus épuisées par l'Jge, le travail ou les excès
-* kil., fr. 2-25; 1/2 kilL'4 fr.; 1
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YPHE$, Stissin, suceessebr Libolle. pharmacien.
Dehouck, pharmacien.
4. Delh«ix« "M