Denier des Écoles Laïques.
Marché d'Ypres.
REVALEi\TA ARABICA
En récapitulant les capitaux dont l'administration a fait
un emploi abusif, nous avons vente terrain 3488.
fondation Pauwels 2000.
fondation caisse pompiers 12344.
livrets caisse d'épargne 9824. 45
Total fr. 27656. 45
qu'en vertu de la loi il est nécessaire de consolider.
Le déficit du budget de 1891,
est en chiffre ronds de 48300.
Somme ci-dessus. 27656. 45
Le découvert est donc de fr. 75956. 45
Nous sommes loin des excédents et des bonis accusés par
nos prédécesseurs.
Un mot maintenant au sujet de la dette communale.
La dette a été contractée d'une manière onéreuse pour
la ville et rend une conversion difficile.
La dette communale se composait en 1881
1° D'un emprunt au crédit communal.
75,000,00
2° au hospices, 300,000,00
3" au bureau de
bienfaisance, 212,000.00
soit un total de fr. 587,000,00
Il a été fait des remboursements sur ces chiffres. La
somme due au crédit communal exigera encore 54 annui
tés de 3,750 fr. Douze annuités ont été payées. De plus la
ville louche annuellement du chef d'actions de cette so
ciété un dividende de 190 fr.
La somme due aux hospices civils a été diminuée en
1886 de 15 000 fr. et ne s'élève plus qu'à 285,000 fr.
Le contrat intervenu entre la ville et les hospices
est tout l'avantage de ceux-ci.
L'intérêt stipulé est 5 0/o réduit 4 si le paie
ment est fait dans le mois de l'échéance.
L'amortissement est fixé par l'art. 2 des conditions,
L'emprunt doit être remboursé en 37 ans dater du lr
Janvier 1882 de la manière suivante
10 ans 5,000 fr.
10 7,500
10 - 10,000
6 - 10,000
1 10,800
L'amortissement peut-être plus rapide, mais il doit
être fait dans le mois de l'échéance avec préavis de
trois mois.
L'art. 4 fait une obligation la ville de porter an
nuellement son budget les sommes nécessaires aux
intérêts et l'amortissement régulier.
L'art, 7 reconnait aux hospices le droit d'exiger en
tout temps, le remboursement intégral du capital dû,
si ies intérêts et les annuités ne sont pas payés aux
époques prescrites.
Ce contrat est fort onéreux pour la ville, surtout que
celle-ci n'a remboursé en 1886 que 15,000 fr. et qu'elle
n'inscrit pas son budget les sommes nécessaires pour
satisfaire aux conditions convenues.
Les hospices peuvent nous réclamer le rembourse
ment. Ils ne le font pas, le taux de l'argent étant plus
bas en ce moment, que celui de l'intérêt que la ville
leur paie.
La somme de 212,000 fr. due au bureau de bienfai
sance comprend 42,000 fr. d'anciennes dettes. Elle
court également 4 °/0 La ville peut la rembourser
endéans 50 ans par sommes d'au moins 10,000 fr.
dater du lr Avril 1881 moyennant préavis de 3 mois.
Rien n'a été remboursé jusqu'à ce jour.
Notre dette est donc aujourd'hui outre la dette en
vers le crédit communal
Aux hospicesfr. 285,000
Au bureau de bienfaisance 212,000
Total fr. 447,000
Comme je'veux établir la.situation financée, il faut
examiner que] estT,âvoir dé laivilfe.
Elle poss&l^certadnéînent le moyen de couvrir ce
découvert. Elle peut prendre la décision et recqyoir l'au
torisation d'y Appliquer les sommes provenant de biens
fonds et du palais de justice, si cette dernière affaire se
termine dansi§ sens où elle est commencée. Il y a là
53 54,000 fr*.
"-""Mais il faut etf tout cas' reconstituer les capitaux
employés des fondations, soit 24,000 fr.
Parmi les propriétés de la ville plusieurs pourraient
être aliénées et cette aliénation est en partie étudiée.
Ce serait un moyen de nous procurer des ressources
mais ei> même temps, ne l'oublions pas,-ypus dirai-'
nuons ainsi nos reçettes ordinaires.
Les terrains des #r.yn'ons de la gare M sont pas
réalisables en ce mordent. Il eat indispensable pour
faire un plan d'ensembl et un lotissement convenable
que nous soyions fixés au sujet des modifications défi
nitives qui seront apportées la gare elle-même. La
recette provenir de ces terrains est donc encore assez
éloignée. Nous croyons au surplus que ces terrains
seront difficilement vendus. Nous trouverions bien
amateur pour certains d'entre eux, mais la plus grande
partie restera l'état de terrains vagues et présentera
un aspect assez triste l'entrée de la ville.
Notons encore que nous nous trouvons devant des
travaux nombreux et urgents.
La voirie urbaine est dans un état pitoyable et exige
de grandes réparations.
Notre système d'égouts est réformer ou complé
ter. Ce qui existe présente un enchevêtrement d'égouts
publics et privés passant sous les maisons, et sous les
établissements publics.
La question est délicate cause de l'état et du ni
veau des caves dans les propriétés privées.
Le produit des concessious au cimetière et du service
des inhumations appartient la ville d'après la juris
prudence en vigueur. Il reste régler avec les adminis
trations fabriciennes le compte de l'année 1885 dont
trois trimestres n'ont pas été payés ces administra
tions. fr. 1079,61.
S'il est résulté une augmentation de recettes de ce
chef, pour les finances communales, il ne s'en suivra pas
une situation meilleure au sujet des dépenses pour les
inhumations et le service du culte.
Le nombre' des demandes en concessions devient de
plus en plus considérable, au point qu'il s'agira bientôt
d'augmenter le cimetière actuel ou peut-être de le dé
placer, vu la mauvaise nature du terrain.
D'autre part les ressources des fabriques d'églises ont
diminué il en résulte donc que la ville doit dépenser
d'autant plus pour les grosses réparations et que les
restaurations des monuments deviennent de plus en
plus difficiles. Cependant nous ne pouvons pas laisser
un monument comme S1 Martin tomber en ruines.
Enfin la question des eaux nous occasionnera très
probablement une grosse dépense, quelle que soit la
solution qui intervienne.
En présence de toutes ces éventualités, il y a lieu
d'agir avec prudence.
Il faut apporter des économies dans les divers servi
ces, supprimer les abus, les négligences, le laisser-
aller. En bien des points, les choses marchaient parce-
qu'elles en avaient pris l'habitude.
Il faut qu'elles marchent parce que l'autorité les fait
marcher.
Il y aura examiner aussi s'il n'y a pas lieu d'appor
ter des modifications dans le service de l'enseignement
public. Le pensionnat annexé au Collège communal
compte fort peu d'élèves et laisse un déficit annuel. Les
cours payants sont fréquentés gratuitement par nombre
d'enfants. Les bourses octroyées sont nombreuses.
Nous nous réservons de vous présenter en cette matiè
re des propositions avant le commencement de l'ai.née
scolaire prochaine.
En relevant les chiffres du budget, nous voyons que la
ville consacre 27 0/o de ses ressources l'instruction
publique et aux beaux arts.
Malgré cet excès de dépenses le nombre d'enfants
dans les écoles libres est plus élève que dans les écoles
officielles. Quelle serait l'augmentation que devraient
subir nos dépenses si les écoles libres disparaissaient.
Les écoles libres qui ne reçoivent aucun subside sup
pléent un service qui incomberait aux administrations
publiques.
La situation se résume
Il n'y a pas de boni.
Au - contraire, un découvert de 75000 fr. dont
24000 ne trouvent pas de contre-partie immédiate.
B SURMONT de VOLSBERGHE.
Collecte au Sultan-;
Liste précédente, fr. 67,024-83
4-80
Total fr. 67,029-63
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 63,60^-69
jsait un illustre ifréâecin,
prenant jeun *n verre
Reste en caisse fr, 3,427-94
de'fautes les" malatHês-
d'hjjj|ef cfè îôie de
L^cÔnseil est sage, mais^ço^bien'ije. person
nes peuvenl le suivre
Fort peu, par la.raison qu'elle incommode';^
-fatigue vite.
Les Perles Salvatorbase d'huile de foie de
morue pure, ont produit une révolution dans la
thérapeutique. On les prend, en effet, avec une
facilite étonnante et les effets qu'elles produi
sent sur l'organisme, chez l'enfant comme chez
l'adulte et le vieillard sont merveilleux.
Madame Berthe, la célèbre somnambule qui
a déjà donné tant de preuves de son étonnante
lucidité consulte pour Maladie, sous la direction
d'un médecin. Elle consulte également pour Re
cherches, Renseignements, 1 Institut Magnétique
23, rue Saint-Merri, Paris, et par correspon
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On se charge au bureau du journal de l'impression
des cartes de visites et de tous genres de travaux
d'impression tant en lithographie qu'en typographie.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
43 Juin 1891.
NATURE
GRAINS ET DENRÉES
l'hecto
litre.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Féveroles
Pommes de terre
Beurre
OEufs le quarteron
5,200
4,000
1000
000
000
5,000
18,827
26 50
21 50
20 00
00 00
00 00
11 00
280 00
1 85
r>
a --
x f%ê ssbvéj5-vo^.
M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M"" veuve Van Kemmel,
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dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
7Q» -*£££& <T g-enc*
g
des
quantités pr|x moyen
vendues
kilogrammes
par
cent
kilogr.
poids M""
de
80
73
44
80
santé a tous .ri;
délicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite
Quarante ans d'un invariable succès, en guérissant les constipa-
lions dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaire s,
vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
vomissements, constipation, diarrhée, djssenlerie, coliques,
phtisie, toux, asthme, élouffements, étourdissements, oppressions,
congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement,
anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine
voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane,
muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence
qui seul réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 100.000
cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas,
de Sî (îainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Cast-
lestuart, le duc de Pluskotv, Mme la marquise de Brébant-
lord jStuart de Decies, pair d'Angleterre. M. le docteur-professeur
Routb etc., etc.
Expérience du Docteur Ravaud
Witry-Ies-Reims, Marne, le 22 Octobre 1890.
Je fais personnellement usage de la Revalenta et la prescris mes
malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et
dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ramasser les forces
des malades; j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats.
D' RAVAUD.
Le Dr Elmslie écrit Votre Revalenta vaut son pesant d'or. Elle
est le meilleur aliment pour élever les enfants, étant bien préféra
ble au lait et l'huile de foie de morue.
Le Dr Vermeulen, d'Anvers, écrit, le 16 Octobre 1888 J'ai pres
crit avec le plus grand succès et plusieurs reprises, votre Reva
lenta. En ce moment encore je traite un enfant qui ne devra la vie
bu'à elle, s
Cette, 2 Janvier, 1890. La Revalenta m'a empêché de mourir, de
puis dix-huit mois c'est la seule chose que je puisse digérer. -
H. Gsfpino. Luré-doyen de Cette, Hérault.
CureN" 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque
d'appétit mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la
vessie,, iritalion nerveuse çt mélancolie'; tous ces maux ont
disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta.
ion Pktclet, instituteur? à-3yn';fnças (Haute-Vienne)
Quatre fois nourrissante oà jBac la' Viande, sans échauffer elle
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-*ÙS éDiiiîées le travail ou les excès
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