Rixe sanglante Comines. 8 POPERINGHE. La Gazette de la Bourse,""™^ État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. A 1VT A Tffcl m readue sans médecins et *ns REVALENTA ARABICA D'unanimes applaudissements ont récompensé le conférencier de son consciencieux travail et de la façon remarquable dont il s'est acquitté de la tâche dont il avait bien voulu se charger. L'honorable président du Cercle, dans une chaleureuse improvisation, a félicité le confé rencier et lui a adressé au nom de tous des remercîments bien mérités. La cérémonie terminée, la société est rentrée en ville fort satisfaite de sa soirée et l'on s'est séparé en se donnant rendez-vous pour le lende main. Dimanche soir, huit heures, au kiosque de la Grand'Place,concert par la musique des Sapeurs Pompiers. A la perche S4 Sébastien, dans une même par tie, un jeune tireur, M. Marcus a abattu l'oiseau supérieur, un oiseau de côté et six petits. Plusieurs membres du Cercle de vélocipé- distes, récemment créé en cette ville, sont partis aujourd'hui, vers 4 heures, pour Dunkerque. Au moment où paraîtront ces lignes, ces ama teurs de la bicyclette feront leur entrée triom phale dans la patrie de Jean Bart. PLUSIEURS VICTIMES. La petite ville de Comines, sur la frontière française a été Lundi soir,-le théâtre d'une terri ble scène de sauvagerie qui amènera mort d'homme. Vers 11 1/2 heures du soir, des ouvriers fran çais et belges, tous déchargeurs de bâteaux, se rencontraient sur la place de l'Eglise. Un diffé rend sur une question de travail les ayant divi sés il y a quelque temps, ils commencèrent d'abord par s'invectiver, puis on en vint aux mains et enfin les couteaux entrèrent en scène. Une bagarre épouvantable dura une dizaine de minutes, puis, fatigué de cette lutte, les frères Chieux, ouvriers français, qui avaient reçu dif férentes blessures, se retirèrent avec leurs amis dans l'estaminet du Damier. Ils furent bientôt rejoints par les ouvriers bel- es, et la lutte recommença avec une nouvelle ureur. Un des combattants ayant rencontré sous la main un couperet, se servit de cette arme terrible et bientôt les Belges prirent la fuite l'exception de deux d'entre eux dont les blessu res étaient tellement graves qu'il fallut les trans porter dans des lits l'estaminet même. Un français, le sieur Charles-Louis Chieux, âgé de 40 ans, a été des plus maltraités. Son état est désespéré. Le malheureux a reçu dans le dos un coup de couteau qui a pénétré jusqu'au man che la blessure est atroce. Uu autre coup de couteau a tailladé la poitrine, en partant de l'épaule gauche et s'étendant jusqu'à l'abdo men. Les dents sont brisées. La tête est toute meurtrie. Un belge a le poignet droit qui ne tient plus que par des fragments, la tête est sillonnée de marbrures faites par une arme qu'on n'a pas retrouvée. Un autre belge a trois doigts coupés et de nombreuses ecchymoses. Le fils du caba- retier du j"Damier a reçu sur la tête un coup porté avec une "telle violence que la lame du couteau s'est brisée dans la plaie. Le cabarebprésentait un aspect épouvantable: sp" la tapisserie, le sang a fait de nombreuses TachesTun y voit les.tpaces de mains sanglantes; le sang à- éclabàtfssçf "les rideaux, les tables en sont pleines. Déjajl horrible spr l'une d'elles, on a trouvé un morceàu jUorëlïfe. flaques de sang inondei&4ft.plan cirer La gendarmerie belge a ouvert une enqùc£% d où: il semblerait résulter que les ouvriers belges ont été les provocateurs et que depuis longtemps ils avaient voué une haine aux frères Chféux. dont l'un sera peut-être mort l'heure où paraîtront ces lignes. Nous a- yo.'jgadit que les blessés étaient soignés au caba- yretdù DamierLes autres combattants ont pris la fuite mais on s'est mis leur poursuite. La Société Philharmonique fêfàit Dimanche dernier le succès qu'elle a reW^orté au concours de Denain. v A cette occasion, une sérénade était donnée M. Van Elslande, son excellent chef de musi que, et le soir un banquet auquel prenaient part plus de 200 convives était offert cet artiste d'élite, par M. Van Merris, le dévoué Président de la Société. Dès 3 1/2 heures, se réunissaient au local de la Philharmonie, les membres exécutants, la musi que des indépendants et nos amis d'Ypres qui déjà avaient donné des marques de sympathie nos musiciens en les congratulant lors de leur passage Ypres. Ils venaient une fois de plus, malgré l'intolérance de leurs nouveaux niagis- trats communaux qui leur avaient défendu d'ap porter leurs instruments, témoigner aux Pope- ringhois la vive part qu'ils prennent leurs succès. Formés en cortège et escortés par une foule nombreuse, nos amis se rendirent la maison de M. Van Elslande où la Philharmonie et la musique des indépendants se firent entendre. Tout le monde était heureux de pouvoir félici ter notre excellent directeur et tous allèrent lui serrer la main. A 7 heures du soir, les invités de M. Van Merris prenaient place dans la grande salle de la Philharmonie. Parmi ceux-ci, outre les Yprois, on remar quait les délégués de l'orphéon d'Hazebrouck, les indépendants et les présidents des Sociétés qui avaient formé le cortège lors du retour des Philharmonistes de Denain. A son entrée, M. Van Elslande, le héros de la fête, introduit par M. le Président, était l'objet d'une sympathique ovation et les convives, com me il convient des musiciens consommés, atta quèrent avec ensemble le succulent dîner qui leur était offert. Tout était servi souhait et bientôt une gran de animation régnait parmi les convives. Phil harmonistes, Yprois, Hazebrouckois, indépen dants et présidents de sociétés sympathisaient qui mieux mieux et le contentement se lisait sur toutes les figures. Mais l'heure du toast était arrivée et M. Van Merris, en termes excellents,, félicita M. Van Elslande du succès que sous son habile direc tion la Philharmonie avait remporté Denain. Pour en perpétuer le souvenir, il lui remit en suite un splendide cadeau composé de 24 cou verts. Inutile de dire que les paroles de notre cher Président obtinrent un vif succès et que des applaudissements sans fin vinrent montrer M. Van Elslande la sympathie dont il jouit parmi nous. M. Van Elslande se leva son tour et remer cia avec effusion ses confrères pour la belle ovation qui lui était faite. Au. nom de la Phil harmonie, M. le Vice-Président Dhont porta ensuite la santé de nos amis d'Ypres et M. Dal- mote, pour les Yprois, remercia M. Van Merris de la gracieuse invitation. Les délégués d'Haze brouck, les indépendants et les présidents des diverses Sociétés Poperinghoises ne furent pas oubliés et le toast que M. Van Merris leur porta fut chaleureusement acclamé. La soirée se termina d'une manière charmante et c'est nos amis d'Ypres que nous le devons. Un concert fut improvisé. Grâce au talent de M. Igodt qui joue ravir du mandolion et de MM. Tasseel, Fâche, Maegerman, Depuydt et Jolyt, violonistes amateurs, rien ne manqua la fête et les convives, par leurs applaudisse ments, prouvèrent combien ils goûtaient les morceaux exécutés par les artistes Yprois. Malheureusement les meilleures choses doi vent avoir une fin et l'on se quitta, après s'être cordialement serré la main et en conservant un vif et agréable souvenir d'une journée si joyeu- semént passée. Nous ajouterons pour terminer que M. Van Merris,.qui ne fait rien demi, „a voulu que les membre:?des sociétés qui ont participé la ré- ^.tjondV& F1-1" - - *-■1 fffàrle suècës de mille francs Combien vot:~j*%viez raisôn, nous 'qcrit-qp tous les jours, de recommander a vos quotidien il y a quinze jours peine, et grâce ce précieux produit, je sens ma poitrine se for tifier et un sang nouveau s'infuser dans mes veines. UN FRANC L'AN. Bulletin de la Bourse de Bruxelles. Renseignements divers. Tirages. 20, rue du Nord, 20, Bruxelles. Madame Berthe, la célèbre somnambule qui a déjà donné tant de preuves de son étonnante lucidité consulte pour Maladie, sous la direction d'un médecin. Elle consulte également pour Re cherches, Renseignements, YInstitut Magnétique 23, rue Saint-Merri, Paris, et par correspon dance. Bartier, Charles, terrassier, et Schoutteten, Julie, journalière. Duprez, Auguste, journa lier, et Decrock, Hélène, sans profession. Verschoore, Pierre, 77 ans, sans profession, veuf de Rosalie Deckmyn, rue de Dixmude. Nolf, Irma, 8 ans, écolière, rue des Bouchers. Peckel, Nathalie, 77 ans, sans profession, veuve de.Charles Casier, Marché au bétail. Depuydt, Jacques, 79 ans, charpentier, veuf de Marie Wal- laert, rue des Boudeurs. Claeys, François, 76 ans,sans profession, épouse de Cathérine Bogaert, rue de Menin. jes i --c3C=5'^ -> '"Hflfc1'aux Perles Salvator. J'en aî comînencé l'emploi" du 12 Juin au 19 Juin 1891. Naissances Sexe masculin, 4, idem, féminin, 0. Mariages Décès Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 2, id. fém. 0. '-atœiSc. K ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 20 Juin 1891. NATURE DES GRAINS ET DENRÉES QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES PRIX MOYEN PAR CENT K1L0GR. POIDS Mou DE l'hecto litre. Froment 10,000 26 00 80 Seigle 2,000 20 62 73 Avoine 7000 20 00 44 000 00 00 80 Féveroles 500 24 00 Pommes de terre 3,500 11 00 Beurre 18,934 285 00 OEufs le quarteron 1 85 M. Ci M. Ullij purges et sans frais par la délicieuse farine de santé Du Barry de Londres. dite Quarante ans d'un invariable succès,en guérissant les constipa tions dyspepsies,mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaire s, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, vomissements, constipation, diarrhée, dyssenterie, coliques, phtisie, toux, asthme, étouifements, élourdissements, oppressions, congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine- voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence qui seul réussit éviter tous le< accidents de l'enfance. 100,000 cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas, de «S'a Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Cast- lestuart, le duc de Plusltow, Mme la marquise de Brébant, lord iStuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docleur-professeur Routb etc etc. Expérience du Docteur Ravaud Witry-les-Reims, Marne, le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage delà Revalenlaella prescris mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ramasser les forces des malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. Dr RAVAUD. Le Dr Elmsiie écrit Votre Revalenta vaut son pesant d'or. Elle est le meilleur aliment pour élever les enfants, étant bien préféra ble au lait et l'huile de foie de morue. CureN» 98,014: Depuis des années, je souffrais VI* glîinqu. d'appétit mauvaise digestion, affections du cœur, des-^»s, de la vessie, iritalion nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sorts l'heurepse influence de votre divine Revalenta. i éon Pktclrt, inslitnteurj a^ynança^ (Haute-Vienne) Quatre foi»-nourrissante ctmine la vyjjlk, sans échauffer elle, économise encore fois sonrjfljïî enflBWecines et répare les coB$Ut»tliU» les [/Ms t'puisécs pâ^B'âge, le travail ou les excès naékoiNjOes. En boîtes. Me kit», ^fr» 2-25 1/2 lui., 4 fr.; 1 f-< 2--,2 kil., 10 fr. 6 kil.i*36 fr Jki kil., 70 fr. Les H* •*gbegg&a!enl<i en boîte de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée- </|4iif Au-tiSS 1 "livre 4 fr.; 2 livresVTfr. J^roi contre pp#R^>*r..-ûDépôt partout, chSiT les ^Rrmaciens et éptrâers - Dû Bare> et Cik, limjted Ageqt*j^uéral pour la fleit que. .V.r Bi*ils TSMMERMANS rue Aouppe. 4, Bruxelles. Pcpôi MOCHSLlîïlE, Bostyn. boulanger. YPRES, Stassin, successeur Libolle, pharmacien»" - DeLouck. pharmacien. 4. Deihaixeet O. -aÏ

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 3