4.1 il s
AVIS.
Magistrat du cru.
Nouvelles diverses.
a
jp.a -0 s
J
prononcé sur l'incident quinzaine. A quinzaine
aussi les plaidoiries.
Comme dernière réflexion, nous ajouterons,
voir cette collection de Xavériens qui a défilé
sous nos yeux, que si le conférencier qui s'était
donné la mission d'humaniser les naturels de
Zonnebeke, parvient jamais faire entrer dans
ces caboches cervelle de veau un rudiment
quelconque d'idée nouvelle, on peut hardiment
le charger d'entreprendre le blanchiment des
nègres, commencer par les chefs qui sont tout
aussi bien venus que leurs administrés.
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Depuis quelques jours la ville se transforme
vue d'œil. Là où il y a peine quelques semai
nes, les rues reprenaient, avec une recrudescence
désespérante, leur aspect de prairie verdoyante,
le pavé devient gris, gris d'un beau luisant de
ville industrielle.
Autrefois, sous l'administration libérale, cela
arrivait aussi, il faut bien l'avouer mais c'était
faute d'industrie. Le Journal d'Y près l'a dit cent
fois, et chaque fois en mêlant ses pleurs ses ris,
que tant que les libéraux auraient été la tête
de la ville, celle-ci eût ressemblé une prairie,
image de la mort que le commerce, l'industrie,
les fabriques, une circulation active et de tous
les instants eussent seuls été capables de faire
disparaître ces tristes produits de la torpeur
commerciale; que les catholiques seuls pouvaient
transformer cet état de choses. En effet, les
catholiques sont arrivés et, par une ordonnance
transmise par la police, de maison en maison, le
bourgeois a été invité de faire comme si Mercure
avait promené son caducée par toutes les rues de
la ville. Le caducée a été sorti du magasin où il
reposait trop bêtement, et le voilà qui se pro
mène entre les pavés sous forme de crampon qui
gratte la terre et les brins d'herbe avec.
Sous l'administration libérale ce travail de
Mercure était, croyons-nous, facultatif et se fai
sait avec un petit et vulgaire couteau. Mainte
nant que l'industrie bat son plein, le caducée est
obligatoire et fonctionne sous la figure d'un
crampon.
Comme le monde marche et Ypres encore plus
vite que le monde Ce que c'est que la baguette
magique entre des mains cléricales.
Il est porté la connaissance dji public qu'à
dater du lr Juillet 1891, les prix des tarifs des
voyageurs pour les billets simples en usage sur
les chemins de fer de l'Etat, seront appliqués
sur les lignes que la Société exploite en Belgi
que et réduits ainsi de 0f08, 0f06 et 0f04 par
kilomètre d'après la classe 0f0756, 0f0567 et
0f0378.
De VAutorité, sous la signature de M. Paul de
Cassagnac
Cela s'est passé dans le Nord, pas bien loin de
Dunkerque, paraît-il.
Voici les faits
Ufl magistrat qui est de là est brouillé mort
avec uq huissier du même endroit.
Guerre de robins est une guerre impitoyable.
Ces gens, habitués ne pas épargner les au
tres, n y vont pas de main morte quand ils peu
vent s'empoigner entre eux.
Donc, le magistrat,depuis longtemps, poursuit
l'huissier par toutes les avanies possibles, avec
l'acharnement d'un putois au derrière d'un
lapin.
L'huissier ne sait plus que devenir.
Car le magistrat n'occupe pas un rang infé
rieur dans le parquet et l'huissier est directe
ment sous sa coupe.
Mais la dernière aventure arrivée au malheu
reux huissier dépasse toutes les autres et mérite
un encadrement spécial.
Figurez-vous que le procureur de la républi
que ae Boulogne avait instruire une affaire de
titres volés.
Il paraît que les titres volés étaient Dun-
kerque.
Le procureur de Boulogne se met en commu
nication avec son collègue du Dunkerque et lui
demande des renseignements sur le prétendu
voleur.
Là-dessus, on nous affirme que le procureur de
la république de Dunkerque aurait donné de tels
renseignements qu'ils s'appliquaient, comme un
signalement exact, l'huissier de Dunkerque,
son ennemi.
C'est là le côté drôle de l'affaire.
Et dire qu'il y a des gens pour affirmer que
les magistrats manquent de gaieté
Le procureur de Dunkerque me semble, au
contraire, un très joyeux compère.
Il se dit On cherche un voleur. On me
demande son signalement. Je vais donner celui
de mon ennemi l'huissier. Ce sera une bonne
farce.
Le fait est qu'il y a de moins joyeuses dans
les pièces du Palais-Royal.
Mais où la plaisanterie commence se corser,
c'est lorsque les gendarmes arrivent et se mêlent
de l'affaire.
En effet, le procureur de Boulogne, renseigné
par son collègue du Dunkerque, lance un man
dat d'amener.
Et Dimanche, midi, raconte un journal répu
blicain, auquel j'emprunte ce récit épique,
l'huissier infortuné est arrêté et conduit, me
nottes aux mains la maison d'arrêt.
On l'emmène Boulogne, malgré ses protes
tations.
Là, il parvient s'expliquer, prouver son
innocence, et le juge d'instruction le relâche
avec force excuses.
Le faubourg d'Heuvy au lieu dit (Asty-Mou-
lins) près Namur, a été mis en émoi, avant-hier
soir, par un meurtre accompli avec un sang-
froid déconcertant.
Près de la maison de M. Aelens, pépiniériste,
se trouve, derrière la prison, une petite ruelle
excentrique.
Vers cinq heures et demie, un ouvrier et une
servante s'engagèrent dans cette ruelle, bras
dessus dessous. Soudain ils s'arrêtèrent et une
vive explication s'engagea entre eux.
Brusquement l'homme tira de sa poche un
revolver et en déchargea deux coups sur sa
compagne. Celle-ci voulut s'enfuir, mais une
troisième balle l'atteignit en pleine poitrine et
l'étendit sur le sol.
Chose extraordinaire, incompréhensible, pas
une des personnes qui avaient assisté ce meur
tre ne songea sauter sur l'assassin et l'arrê
ter. Ce dernier s'enfuit, le revolver au poing.
On le vit parfaitement prendre le boulevard
d'Heuvy, traverser la place LéopolJ et enfiler la
rue Borgnet. Tout cela s'est passé sans qu'un
seul témoin du drame courut derrière le meur
trier.
Par contre, la foule se porta en un clin d'oeil
sur le lieu du crime. La femme gisait sur le sol,
la poitrine perforée par trois balles, dont l'une
l'avait frappée en plein cœur. On requis les a-
gents et les autorites furent prévenues.
La police, mise sur pied aussitôt, parcourut
toute la ville sans résultat d'un autre côté, des
gendarmes en bourgeois se rendirent la kermes
se de Saint-Marc, où leurs recherches furent vai
nes également.
Le meurtrier est un vaurien de la pire espèce,
nommé Eugène Masson. Il y a quelque trois ans,
étant l'armée, il déserta pour s'enfuir avec sa
victime d'hier, qui était mariée et mère de famil
le. Tous deux se réfugièrent en France mais
l'homme ne gagnant pas un centime et brutali
sant tous les jours sa maîtresse, celle-ci le quitta
et rentra en Belgique. Il l'y suivit, fut arrêté
comme déserteur, purgea sa peine la correc
tion et fit si bien qu il fut chassé de l'armée.
C'est alors qu'il rentra Namur où son ex-maî
tresse était en service. Naturellement les rela
tions se renouèrent, mais, comme la première
fois, la fille en eut vite assez, Masson la battant
continuellement.
Entretemps le mari de la victime, ayant une
position assez lucrative, la maîtresse de Masson
tenta de rentrer au domicile conjugal. Naturelle
ment elle n'y fut pas reçue, mais ne désespéra
point et continua ses tentatives.
Sans doute son amant en eut-il vent.
La Librairie du Magnétisme, 23, rue Saint-Merri,
Paris, édite les ouvrages traitant du magnétis
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tisme, organe bi-mensuel de la Société Magnétique
de France, dont l'abonnement, 10 francs par an,
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M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
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Société Anonyme des Chemins de fer
de la Flandre Occidentale.
Un certificat de longue vie. On pourrait
dire, sans crainte de se tromper, que toute per
sonne qui fait emploi des Perles Salvator B'octroie
un certificat de longue vie. 11 est peu de familles
aujourd'hui où l'on en fasse usage de ces pré
cieuses Perles base d'huile de foie de morue, le
meilleur reconstituant connu en médecine.
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
Age critique, vertiges, lourdeurs de tête guérison par la
Pilule antiglaireuse Walthéry. 1-25 partout. Socquet
Ypres et Monteyne Poperinghe.
Pour ne pas se tromper et ne pas être trompé, il faut se
rappeler que la seule maison de vêtements qui réunit les
trois avantages Bon marché bonne qualité et bonne con
fection se trouve au coin des rues Ste-Catherine et de la
Vierge Noire. Elle porte l'enseigne A la Vierge Noire, fa
brique nationale de vêtements pour hommes et enfants.
Les mots A la Vierge Noire, se détachent en lettre d'or
flamboyantes au sommet du bâtiment qu'on voit par toutes
les rues qui mènent au pavillon des halles centrales.
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