Nouvelles diverses. m v:V Marché d'Ypres. SANTÉ A TOUS REVALENTA ARABICA Suisse et de l'Alsace-Lorraine donné par l'Asso ciation mutuelle des compositeurs de France, fondée pour l'encouragement de la composition musicale, Monsieur Eugène Van Elslande a, sur 802 concurrents, obtenu la 1™ médaille. Cette marque de haute distinction vient confir mer une fois de plus le talent de l'artiste distin- ?ué qui dirige la Philharmonie de la ville de operinghe et tait le plus grand honneur cette société. Nous apprenons que la remise solennelle de la récompense octroyée M. Van Elslande aura lieu vers la fin de ce mois et qu'à cette occasion la société Philharmonique donnera son hono rable Directeur une sérénade. Depuis plusieurs années déjà la cruelle mort n'a cessé de faucher dans les rangs de la Phil harmonie enlevant l'affection de leurs confrè res un grand nombre de musiciens qui tous pro mettaient un brillant avenir artistique. Dans ces derniers temps ce sont les plus an ciens qui tombent victimes de son implacable fureur. C'est ainsi qu'après avoir conduit, il y a quel ques jours, sa dernière demeure les restes mortels de M. Fidèle Lebbe, le plus ancien membre qu'elle comptait dans ses rangs, la Philharmonie vient d'enterrer Mercredi passé, M. Justin Bruynooghe qui faisait partie de la Société depuis 1858. Plus de 1000 personnes, en accompagnant le cortège funèbre, avaient tenu protester une fois de plus contre l'incroyable conduite du clergé qui, comme d'habitude, avait refusé de prendre part la cérémonie. A l'occasion de ce triste événement, la Phil harmonie, en signe de deuil, a supprimé le bal qui devait avoir lieu l'issue du concert du Lun di de la Kermesse ainsi que le grand tir fixé au Mardi suivant. Un temps détestable est venu contrarier le concert donné Dimanche dernier la Philhar monie. C'était réellement fort regrettable, car le programme, dans lequel on annonçait une audition des morceaux couronnés Denain, avait attiré beaucoup de monde la Société. On re marquait énormément d'étrangers parmi les as sistants désireux d'entendre notre phalange artistique dans les morceaux qui leur avaient valu tant de succès. Aussi la salle des concerts était-elle comble. Nous avions déjà entendu précédemment la fantaisie A summer day in Normay et la musique toujours fraîche et agréable de Wilmers a été écouté avec plaisir. Parmi les nouveautés on remarquait surtout une grande Marche de Julien Simar, directeur du Conservatoire de Charleroi, dont on a admiré le style large et coloré et la profonde science instrumentale. Nous espérons entendre encore l'œuvre de Simar quand nos musiciens auront eu le temps de la travailler avec plus de soin. La Gavotte Aliceun petit chef d'œuvre de grâce et $e mélodie, a remporté tous les suffra ges. La Redowa çle ccticert de la composition de notre dévoué ¥ïce-Président et arrangée pour harmonie par M. Van Elslande été. aussi fort goûté. Une surprise bien agréable-a^été ménagée àu Sublic la fin du concert. M. Van Elslande, la emande de quelques Dames, a bien voulu jqqgr un morceau de flûte et une ovation bien méilflfce. lui a été faife par, le public enthousiasmé. Bref, le côncert'a complètement répondu l'attente du publia, au point de vue artistique et si un rayon de soleil était venu l'égayer, ç'aurait été une des fêtes-les plus réussies de la Philharmonie. Un gendarme assassin. Ceci est un cas assez rare un crime a été commis mardi soir Waterloo par un gendarme, le nommé Joseph Van Hove, âgé de trente ans, attaché la brigade de celte localité. Si vous voulez avoir des enfants sains et forts, faites leur prendre des Perles Salvator, base d'huile de foie de morue. Vous les verrez croître et embellir comme par enchantement. Les mé decins les plus en renom de l'univers entier pré conisent les Perles Salvatorparce qu'elles repré sentent la vigueur et la vie. Madame Berthe, la célèbre somnambule qui a déj donné tant de preuves de son étonnante lucidité consulte pour Maladie, sous la direction d'un médecin. Elle consulte également pour Re cherches, RenseignementsY Institut Magnétique 23, rue Saint-Merri, Paris, et par correspon dance. On se charge au bureau du journal de l'impression des cartes dë visites et de tous genres de travaux d'impression, tant en lithographie qu'en typographie. HOUBLONS. Axost, 6 Juillet. Notre marché est de nou- veau plus calme pour le houblon d'Alost de la dernière récolte, par suite de la grande réserve de la part de la brasserie belge et française, qui préfère épuiser entièrement son stock avant de recourir de nouveaux achats en houblon de 1890, qui est côté présentement de 85 95 fr/ par 50 kil. Dans les premiers jqurs de la" semaine der- nière, il s'est traité plusieurs "lots de houblon dô la prochaine récolte, atraprix de 70 75 fr., selon les marques de contrat et conditions de vente, mais depuis quelques jours, les acheteurs sur livraison sont devenus plus réservés. La croissance des plantes de houblon a fait des progrès satisfaisants depuis une quinzaine de jours, la suite du beau temps dont nous avons été favorisés, mais le développement n'est toute fois pas assez complet pour l'époque de l'année, et les plantations sont en outre assez irrégu lières. Comme la température que nous aurons pen dant les deux moix qui nous séparent encore de la cueillette, peut encore modifier sensiblement les perspectives actuelles, il n'est encore guère Îiossible d'évaluer, même approximativement, e rendement de la prochaine récolte. Poperinghe, 6 Juillet. Les affaires restent toujours peu importantes on a vendu quelques parties du stock existant encore, aux prix très réduits de 90 100 fr. les 50 kil.; ce sont les seu les transactions de la semaine écoulée. Malgré les orages qui ont désolé tous nos envi rons, les houblonnières n'ont pas souffert et ont une apparence magnifique la plante est saine et vigoureuse, elle résiste aux grands vents et se fortifie vue d'œil -, le retard subi pendant les premiers jours du printemps se répare. Nurenberg, 5 juillet. Le retard dans la croissance des houblons que l'on a signalé depuis le commencement de la saison, persiste dans ses effets, mais la plante est forte et saine et l'espoir d'une belle récolte rend notre marché pluscalme. -mot) ic g Maritana, le grand air varié pour divers in struments et surtout la magistrale ouverture de Phèdre, écoutés dans un religieux silence, ont été vivement applaudis. Tout le monde a admiré l'ensemble, le sentiment et 1& justesse avec la quelle ces œuvres ont été rendus. On ne peut assez louer et admirer le zèle et la persévérance que nos artistes amateurs ont dû déployer pour arriver rendre aussi correctement ces œuyres hérissées de difficultés. Van Hove, qui était très joli garçon, était peu habitué rencontrer de la résistance auprès des belles c'était un véritable bourreau des cœurs, le don Juan de Waterloo. Il ne comptait que des victoires lorsque, il y a quelques mois, il fut pris d'une belle passion pour une veuve, Mme V... habitant avec son lils, âgé de 18 ans, une maison contiguë la caserne. Auprès de Mme V..., tous les moyens de séduction du beau Van Hove restèrent vains Mme V..., entendait rester veuve et se consacrer son fils. La passion de Van Hove, aiguisée par l'amour-propre et le dépit, ne fit qne s'accroître et s'exaspérer, et il y a quelque temps il déclarait que si la veuve continuait lui résister il la tuerait. Lundi MmeV..., le rencontrant, lui signifia que celte aventure devait prendre fin et lui réitéra qu'il perdrait son temps Dès lors, Van Hove résolut de mettre ses menaces exécution et mardi six heures et demie du soir, escala dant le mur de la caserne, il pénétrait dans le jardin de Mme V..., celle-ci était occupée souper avec son fils dans une chambre du rez-de-chaussée donnant sur le jar din. Van Hove rampa jusqu'à la porte et tira sur la mal heureuse un coup de mousqueton qui lui fracassa la mâ choire. Le fils V... se précipita dans le jardin il vit terre un homme sur lequel il se jeta et qu'il cribla de coups mais Van Hove ne pouvait pius se défendre il venait de se brûler la cervelle. L'état de Mme V... est très alarmant. La victime est très estimée dans la commune, où ce drame a jeté un pénible émoi. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M""* veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5,Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. Pour guérir les vices du sang, dartres boutons, etc., prenez la Pilule antiglaireuse Walthéry. 1-25 partout. Socquet Ypres et Monteyne Poperinghe. Si tout le monde n'a pas le loisir ou l'occasion de venir se faire habiller Bruxelles, il n'y a pas grand mal puisque le Dôme des Halles y a porté remède en établis sant un service qui, sans augmentation de prix, offre aux habitants du pays entier les avantages réservés autrefois par les grands magasins leurs clients de la capitale Un de ses coupeurs, spécialement préposé cette mis sion, se rend en province la demande des clients pour leur soumettre les échantillons des dernières nouveautés et leur prendre mesure. 11 suffit pour être ainsi, sans déplacement, habillé la dernière mode de Bruxelles, d'envoyer une carte postale au Dôme des Halles, rue au Marché-aux-poulets^ 2 Bru xelles. j --»i LgJi«- i' ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains' fourrages et autres produits agricoles, vendus le 11 Juillet 1891. NATURE des quantités 1 vendues pb1x moyen par cent GRAINS ET DENREES kilogrammes kilogr. poids mcu de l'hecto litre. Froment. Seigle Avoine Pois Féveroles Pommes de terre Beurre OEufs le quarteron 10,800 2,100 1,800 200 300 1,000 18,000 24 75 20 50 18 50 22 00 23 00 10 00 300 00 2 20 80 73 44 80 rendue sans médecins et sans purges et sans frais par la délicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite Quarante ans d'un invariable succès,en guérissant les constipa- lions dyspepsies,mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaire s, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, vomissements, constipation, diarrhée, djssenterie, coliques, phtisie, toux, asthme, étouffements, étourdisseraents, oppressions, congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine- voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence qui seul réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 100.000 cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas, de Sa /Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Cast- lestuart, le duc de Pluskosv, Mme la marquise de Brébant, lord /Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur Roulh etc etc. Expérience du Docteur Ravaud Witry-Ies-Reims, Marne, le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Revaleniaetla prescris mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ramasser le» forces des malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. Dr RAVAUD. Le Dr Elmslie écrit Votre Revalenta vaut son pesant d'or. Elle est le meilleur aliment pour élever les enfants, étant bien préféra ble au lait et l'huile de foie de morue. Le Dr Vermeulen, d'Anvers, écrit, le 16 Octobre 1888 J'ai pres crit avec le plus grand succès et plusieurs reprises, votre Reva lenta. En ce moment encore je tTaile un enfant qui ne devra la vie bu'à elle. Cette, 2 Janvier, 1890. La Revalenta m'a empêché de mourir, de puis dix-huit mois c'est la seule chose que je puisse digérer. - H. Gaffi.volÀuré-doyen de Cette, Hérault. CureN* 98,614 Depuis des années, je souffrais de manqua d'appétit mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la vessie, iritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta. i sou Pstclst, instituteur, i Eynanças (Haute-Vienne) Quatre fois nourrissante comme la viande, sans échauffer elle économise encore 30 fois son prix en médecines et répare lee constitutions les plus épuisées par 1 âge, le^ travail ou les excès quelconques. En boites. 11, Itil., fr. 2-25; 1/2 kil.. 4 fr.; .1 kil 7 fr.; 2 1/2 kil.. 16 fr. 6 kil.. 36 fr 12 kil., 70 fr. 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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 3