N° 62. Dimanche,
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Chemin de fer.
Les Forts de la Meuse.
Pas uo canon de plus.
A Louvain.
51e ANNÉE.
2 Août 1891.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
vires acquirit ednik».
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ci 2,- .je •Je l'Enseignement, Bruxelles.
4-00 6-42 9-05 9-58.
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6-42 9-05.
Ilouthem, 5-30 8-20 11-16 5-20.
Comines, 5-30 - 8-20 - 9-56 11-16 2-46 - 5-20
-- 7-50.
C.omines-Armentières, 5-30 11-162-465-20—8-55
Roulers, 7-45 -10-40— 12-20 3-00 -4-10-6-45.
Langemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 - 9-57
-12-17 3-56—6-21.
Courtrai, 5-30 8-20 9-56 11-16 2-46 5-20
7-50. (Dép. de Comines Courtrai 9-30.)
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5611-162-46 5-20.
Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-46 5-20.
YPRES-FURNES.
5-00 7-34 10-20 1-00 4-00 6-25.
FURNES-YPRES.
5-06 7-40 10-26 1-06 4-06 6-30.
Ypres, le lr Août 1891.
Une agréable nouvelle.
On a déjà annoncé, il y a cinq semaines, que
le gouvernement demandait, dans le budget
des dépenses extraordinaires, un crédit sup
plémentaire de dix millions pour les ouvrages
de la Meuse.
On apprendra sans doute avec un bien vif
plaisir que cette demande vient de s'élever de
DIX A DIX-HUIT MILLIONS
Faut-il rappeler une fois de plus la hauteur
avec laquelle le ministre de la Guerre et le mi
nistre des Finances répondaient, il y a trois
ans, aux membres de la gauche qui leur pré
disaient que les crédits annoncés seraient dé
passés? En 1889, le gouvernement continuait
garantir que la dépense annoncée de cin
quante-quatre millions ne serait pas dépassée I
■PEt voilà àujourd'hui qu'elle se trouve renforcée
L de DIX-HUIT MILLIONS, c'est-à-dire d'un
m tiers. Et ce ne sera probablement pas la fin
w II est, £n effet', .inadmissible que le gouver-
nement.ait été induit en erreur, comme il le
Erétend. Le ministre de la guerre est responsa-
le des Calculs de ses subordonnés. Quand
même les erreurs dont il se plaint seraient
vraies, il ne peut en faire état p^ur $a défense,
^jyfcdfiit «^fCTàpable d'appréciet^j»r-alculs qui
lui sont soumis. Sinon qu'il aille.
S'il ne s'est pas trompé tutHpèuie,' c'est qu'il
a trompé le pays. Incapacité ou fourberie i[
ne sortira pas de là.
Le rapport de la section centrale sur le bud
get extraordinaire confirme, avec une péni-
)le surprise la nouvelle d'une augmentation
de dépense supplémentaire de 8 millions pour
les forts de la Meuse.
La dépense totale, y compris les coupoles,
estimé en 1888 54 millions et évaluée dans la
Note préliminaire du projet de budget 64 mil
lions, ne sera pas inférieure 71 millions, y
compris les 2 millions nécessaires pour les pha
res électriques. Tel est le chiffre indiqué par le
gouvernement dans les derniers documents
adressés la section centrale. L'augmentation
Sar rapport aux prévisions établies en 1888 est
onc de plus de 30 p. c.
La section centrale regrette vivement de
voir surgir presque l'improviste la nécessité
d'un supplément de dépense aussi considérable.»
Là section centrale a demandé au gouverne
ment la justification de ces mécomptes.
La réponse est assez longue le gouverne
ment dit qu'un travail aussi important peut
comporter des imprévus assez considérables
que les indications données la Législature
avant 1888 avaient été précédées d'études si
complètes que le gouvernement ne doutait pas
de leur exactitude que les vifs regrets que
lui causait le premier excédent se trouvent en
core accentués.
Il cherche excuser les relards dans la mise
la disposition des entrepreneurs de certains
terrains, d'où indemnité de 100,000 francs
payer ceux-ci il prétend qu'il a été impos
sible de sonder le terrain jusqu'au niveau des
fondations et du plafond du fossé, etc...
Enfin, il a remis la section centrale tout
le dossier relatif aux devis des forts ce docu
ment sera déposé sur le bureau de la Chambre
pendant la discussion.
Le rapport conclut en disant que la Chambre
appréciera. |j?
Le pays aussi
Jt
Le Patriote qst suave* chacun sait cela.
Dans son numéro d'hier, il approuve pleine
ment les procédés anticonstitutionnels et d'ail
leurs scandaleux dont a usé la police d'Ëecloo
envers les vendeurs du Laalste Nieuws. Et il
conclut en ces termes aimables
L'agent d'Ëecloo a rempli son devoir, et
vous, M. Hanssens, vous avez dit une sot-
tise.
La sottise de M. Hanssens consiste avoir
qualifié l'espionnage de l'agent en question,
notant les noms des acheteurs du journal libé
ral, absolument comme si ces acheteurs
commettaV flt un délit.
Qué pareille mésaventure arriveaux vendeurs
du Patriote et c.et impartial journal poussera
des cris tellement aigus que la garde civique
en prendra les armes.
Le Patriote est excellent cqnfrère, mais
pour lui-même seulement. r*
La même feuille de plus c"1* plus suave
apprécie et résume comfhe str les discours de
MM. Hanssens, JansOn et Bara^ lans l'inoublia
ble séance où l'honorable M aT^ Malànder a été
mis sur la sellette parlêmentairéV t
C'est mourir de rire.
Le Patriote a le caractère gai.
Plus gai que son ami De Malander qui, lui,
ne riait pas.
Le gouverneur de la province d'Anvers a
reçu, Jeudi matin, du gouvernement, l'avis
que l'élection d'Hoboken est définitivement
validée.
On lit dans la Nation
Le résultat n'était pas douteux Louvain.
Personne, du reste, ne se faisait aucune illusion
là-dessus, et on avait beau convenir de la valeur
réelle du candidat libéral, M. Albert Peemans,
ses meilleurs amis annonçaient l'avance qu'il
serait battu. Î1 l'a été, et maintenant on récri
mine dans le parti libéral sur le point de savoir
si tous les libéraux, et notamment les modérés,
ont fait leur devoir et se sont rendus au scrutin.
Des reproches, même très aigres et acrimonieux,
s'échangent entre doctrinaires et progressistes.
Noub ne comprenons aucunement, pour notre
part, ce besoin extraordinaire d'aller se battre
quand on est absolument certain l'avance
d'être battu, et qu'on n'a pas même la lointaine
espérance d'infliger aucun mal l'adversaire. A
quoi cela sert-if? Nous serions curieux de le
savoir. Eclopper ses candidats, décourager ses
fiartisans, faire sentir plus clairement ses amis
eur infériorité électorale et en donner le spec
tacle tout le pays, enfler le courage et le senti
ment de leur force chez les adversaires, leur
donner les occasions de célébrer des triomphes
et de recruter de nouveaux éléments parmi les
indécis, serviteurs-nés des soleils levants, et pour
couronnement, semer la zizanie, les rancunes et
les haines dans son propre parti, car rien ne
pousse se détester entre soi comme d'être battu
en commun il n'y a pas, nous semble-t-il, d'au
tres résultats obtenir de cette belle détermina
tion des chefs du progressisme radical d'aller
lutter partout et quand même, et sans se donner
même la peine de compter les chances de la
lutte.
Mais lorsqu'il n'y a attendre aucun aléa,
lorsque tout est réglé comme un papier de mu
sique, que l'on sait, quelques voix près, quoi
on aboutira et que l'ç>n peut en consultant les
listes, pointer presque avec certitude les élec
teurs pour ou contre et tenir sa défaite pour
assurée avant d'avoir combattu, n'allant en
somme au scrutin que pour la faire enregistrer
officiellement, nous ne comprenons rien ce
besoin de luttes partielles, qui ne font que nous
collectionner des coups sur toute la surface du
pays, en détail, mais avec certitude d'avoir la
collection çomplète au bout de la tournée.
Ces campagnes électorales perdues d'avance
sont peut-être amusantes pour ceux qui, avant
tout, aiment le tapage, l'agitation quand même,
la mise en scène de bandes entières d'orateurs
s'off'rant pendant quelques jours le spectacle?
d'une-«orte de conquête apparente d'une con-
trée, -'.'orce-de réunions, ae meetings, de dis- j
ut il ne reste absolument rien le lende-
cou
jnai,
v Nf as ajoutons pour notre part, que si dès
défaites font le jeu de nos adversaires,^lea. ne
ofsnfcs^asdu tout-l'affaire des reviaipnnwfces. Les
pbgïessistes dé Louvain ont pria "pour plate-
LE PROGRÈS
Heures de départ partir du Jr Juillet
d'Y près pour
Poperinghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00
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