Chronique locale.
Potins du jour.
IIe EXPOSITION AVEC TOMBOLA,
Mots de la fin.
Règlement sur l'abattoir, l'inspection et le
débit dos viandes.
Après un petit préambule débité par M.
l'écnevin Colaert, M. le Président lit, article par
article, le règlement peu modifié.
Peu peu le public s'écoule.
Enfin, les Conseillers eux-mêmes deviennent
impatients de voir se terminer cette longue série
d'articles.
Le règlement est adopté.
M. Breyne (toujours le plus abordable) se
fait l'organe des garçons bouchers, employés
l'abattoir, pour réclamer une heure de ferme
ture le Dimanche.
M. Colaert réclame l'impression du règlement
en français et en flamand.
M. lweins signale l'inconvénient du fumier
de l'abattoir, près de la promenade publique,
surtout en été.
M. le Président répond que le Collège s'oc
cupe de la question. Le comité de salubrité pu
blique y a déjà songé également.
Hygiène, construction d'égoûts au Kalfvaart,
rue de Menin, Grand'Place Plans et devis,
cahier des charges, demandes de subsides.
Adopté.
M. lweins voudrait la construction d'un
égoût rue des Roses et rue de l'Aumônier. C'est
d une nécessité absolue.
M. le Président remet la croix civique
M. Abdon Moreau, messager de l'Hôtel-de-Ville
depuis trente-cinq ans.
Le Conseil souligne de ses applaudissements
les paroles de M. le Bourgmestre et la réponse
émue de l'ancien serviteur de la ville.
M. Begerem signale les réclamations de
certains forains au sujet de leur emplacement.
M. le Président répond que les échoppes
sont la propriété de M. Croigny et qu'il dispose
des places, sans que l'administration ait rien
y voir.
Notre traditionnelle kermesse, comme il fal
lait s'y attendre, n'a pas été cette année d'une
gaité folle. Le programme élaboré par nos nou
veaux maîtres était, du reste, suffisamment allé
chant pour engager tout le monde rester chez
soi (ce qu'ont parfaitement compris les étrangers
venus en ville pour visiter leur famille). Heureu
sement, cependant, que nous avons eu de temps
en temps un joli concert donné la Grand'
Place par la musique des Pompiers, et que l'air
de Reusje est venu parfois nouB ranimer par son
joyeux refrain. Oh! ce Reusje jCe qu'il a en
core de succès malgré le temps de carême que
nous traversons Que de bravos, de bis, de
hourras il soulève 11 faut voir cela 11 faut
voir cet enthousiasme de notre population dès
les premières mesures de notre chant Yprois
Et cela ne vous dit rien, Messieurs du lr Fé
vrier Cela ne vous dit pas, que, malgré toutes
vos ruses ou vos rusettes, notre jeunesse ne se
considère pas encore comme encapucinée
Mais il parait que le bouquet de la Thuindag
reste réservé pour le jour de l'arrivée de M. le
Gouverneur Ruzette.
Est-ce que le chef d'orchestre, des Blauwe
Cùussen ferait partie de la rédaction du Journal
f Ypres
Rapprochez donc, amis lecteurs, vous qui
se/ de votre bon sens, rapprochez donc ces
rneries actuelles Ses phrases enfiellées du
\al d'Ypres l'adresse de notre magnifique
^al de l'année passée, et des moyens inouïs
'œuvre par ses amis, pour faire avorter
cette belle fête On ne saurait pas lancer un défi
l'opinion publique avec plus de désinvolture
Les cléricaux comptent beaucoup sur les in
nombrables gendarmes, appelés de tous les re
coins de l'arrondissement, pour maintenir l'or
dre sur le parcours du cortège aux flambeaux.
Les bonnets poil, disent-ils, produisent sur les
libéraux l'effet de têtes de Méduse Pas
tant que cela Mais, après les désordres de
Boom et de Zonnebeke, nous sommes bien un
peu payés pour savoir apprécier ces dignes gar
diens de l'ordre public.
Il n'y a plus eu Ypres de visite officielle du
Gouverneur de la Flandre occidentale depuis le
mois d'Octobre 1878. A cette époque, l'arrivée
de M. Heyvaert dans nos murs provoqua en
ville un enthousiasme indescriptible. Ce qui
n'empêche que 1 e Journal d'Ypres imprima alors:
que la réception ri avait eu qu'un caractère officiel
que les habitants n'avaient pris aucune part la ma
nifestation, qu'il ri y avait ni entrain, ni trace de joie
dans la fouleet enfincomme couronnement, qu'au
départ une foule de promeneurs gardaient comme le
matin la même attitude froide et indifférente.
Nous aurions pu nous servir de ce vieux cliché
pour notre numéro de Mercredi prochain. Et
c'eût été de bonne guerre Mais non Si nous
mettons cette prose d'antan sous les yeux de nos
lecteurs, c'est pour leur permettre de juger l'at
titude de la pieuse feuille Yproise en ces deux
circonstances analogues l'arrivée de M. le
Gouverneur Heyvaert et l'arrivée de M. le Gou
verneur Ruzette. Nous verrons bien
On lit dans le Journal de Bergues
Le Concert de la Musique
des Sapeurs-Pompiers d'Ypres.
On peut dire que le Concert qui a été donné
lundi dernier, 27 Juillet, par la musique des
Sapeurs-Pompiers d'Ypres a été en tous points
réussi et malgré le temps incertain une foule
considérable n'a pas cessé de stationner autour
de l'estrade penaaht toute sa durée. Nos plus
vives félicitations M. J. Wittebroodt l'éminent
chef de cette phalange artistique qui a su tenir
haut la main le vieux renom Yprois. Aussi après
l'ouverture de Martha, morceau figuraut en pre
mier au programme, la foule n'a pas ménagé ses
bravos, prouvant par là qu'elle avait conquis
tous les suffrages.
Nous n'avons pas la prétention de nous étendre
sur tous les morceaux indiqués au programme,
mais nous tenons mentionner tout particulière
ment une transcription sur le Cid de Massenet,
morceau hérissé de difficultés et qui a été joué
la perfection, de même, une valse espagnole a
été enlevée avec une délicatesse de sentiments et
de nuances qui ont ravi l'auditoire. Pour finir,
et sur la demande générale, la Marseillaise et la
Brabançonne ont été jouées aux acclamations de
la foule qui ne cessait de manifester sa satis
faction.
En résumé, concert splendide et dont tous
ceux qui l'ont entendu garderont un long
souvenir. Aussi, nous croirions manquer tous
nos devoirs en n'adressant pas M. A. Brunfaut,
leur sympathique Commandant, l'expression de
notre vive gratitude pour tout le plaisir que
cette belle phalange nous a procuré. Quant aux
bruits qui circulent, de sa disparition dans un
temps plus ou moins éloigné, nous nous refusons
d'y croire, persuadés que l'administration ac
tuelle d'Ypres aura cœur de maintenir haut et
ferme son vieux renom dans l'art musical, aussi
c'est en raison de cela que nous ne leur disons
pas adieu, mais au revoir.
Le grand concours du tir national Bruxelles
a été clos Mardi soir, M. Léon Boedt, d'Ypres,
a remporté le 6e prix au concours lal cible fixe
600 mètres. v
Chaque société participante recevra une belle
médaille commémorative, aux armes de la ville
les membres effectifs et honoraires auront l'en
trée gratuite l'Exposition.
Une médaille en vermeil sera décernée la
société la plus nombreuse et une médaille en
argent la société la plus éloignée.
Les sociétés prenant part au festival jouiront
d'une réduction de 50 °/0 sur le prix du parcours
par le chemin de fer de l'Etat.
VILLE D YPRES.
o o
Le Comité exécut
organise, dans lçi
Festival pour les
du pays.
Ce festival aurij
Lundis iuâflUjn"
Société STRIJD NAAR LAUWEREN.
Prix d'entrée 25 centimes.
Chaque visiteur recevra avec sa carte d'entrée
un billet pour la tombola.
Celle-ci sera tirée publiquement le 16 Août,
4 heures du soir, au local de la Société.
L'exposition sera ouverte de 10 heures du
matin 1 heure et de 2 .5 heures du soir.
la commission
G. COFFYN. J. VUYLSTEKE.
Nous engageons vivement noB lecteurs aller
visiter cette exposition. Les jeunes membres
de la Société Strijd naar Laumeren méritent
certainement d'être encouragés pour leurs loua
bles efforts.
Un jour un abbé demandait Chamfort, le
spirituel sceptique pourquoi ne croyez-vous
Eas au ciel Parce que je ne place pas ma con-
ance en l'air, répliqua Chamfort.
Un mot d'enfant charmant et naïf. Cet enfant
est sur le genou de sa nourrice, une flamande
aux seins plantureux.
Qu'est-ce qu'il y a là-dedans, nourrice, de-
manda-t-il
Du lait.
Et là-dedans
Encore du lait.
Ah il n'y en a donc pas un pour le café
Le comble de l'odorat sentir la fin appro-
cher.
Le comble de la déveine se noyer en nageant
dans l'opulence.
Le comble de la méchanceté battre la se
melle.
Le comble du talent pour un aveugle faire
de l'œil une femme.
Le comble de l'habileté pour un coiffeur
raser un omnibus sans se blesser.
La maîtresse d'un hôtel-de province s'adresse
une jeune domestique traîchsœsçit arrivée de
son village.
Marie, allhz voir si M. Duflot,le charcutier^
pieds de por n
t
Ce sera, écrit le Journal d'Ypresune des fêtes
les plus cordiales qui aient jamais été célébrées. Par
son éclat, comme par l'immense concours d'étrangers
j, elle rappellera les Fêtes jubilaires de Notre-Dame
de Tuine et confirmera le bon renom de la ville
d'Ypres, qui de tout temps s'est signalée par la
a splendeur de ses grandes festivités, a
Djim Boum
LeB adhésions doivent être adressées M. le
Secrétaire du Comité de l'Exposition, Spa,
avant le 31 Août.
Hôtel-de-Ville, rez-de-chaussée,
dans l'ancienne salle des Prud'hommes,
DU 2 AU 10 AOUT INCLUS.
Le Secrétaire, Le Président,
Les Commissaires,
CH. DECHIÈVRE. H. COUTREZ.
Lui. Pour vivre auprès de vous, je sacrifie
rais tout parents, honneurs, fortune, titres
Elle. Alors, qu'est-ce qui me restera