i Les agneaux cléricaux. Pauvres gens! Chronique locale. Une Administration modèle. Chasse. Il a été de nouveau queriion ces jours-ci, propos de I indisposition de la Reine, de I in fortunée princesse Charlotte. L'Opinion d'An vers se dit même de donner des rensei gnements absolument certains sur l'état de 1 ancienne impératrice du Mexique La princesse Charlotte est demente, c'est- à-dire quelle a atteint le dernier degré de la folie. Cet état est caractérisé par une indiffé rence constante. Physiquement, la malade jouit, grâce son excellent régime tonique, d'une santé parfaite. Elle est belle encore, mal gré ses bandeaux de cheveux gris elle est plantureuse, grasse et haute en couleurs. Mais d'intelligence, plus rien. Elle va comme on la conduit s'assied si on l'y invite marche si on l'entraine, mange quand on lui présente des aliments. C'est une grande enfant, très docile. Parle-t-elle, cest pour énoncer des mots sans suite. Jamais elle ne s'émeut, ni ne manifeste aucun désir. Elle ne regarde pas même ceux qui lui adressent la parole. On ne la voit pas pleurer ni rire. Il lui serait impossible de dire son nom, son âge, le temps qu'il fait. Elle ne reconnaît aucun des siens, pas même la Reine. La scène de violence qui se serait passée entre la princesse Charlotte et la Reine n'a donc existé que dans l'imagination de quelques nouvellistes, et la visite de la souveraine au château de Bouchout en supposant que cette visite ait eu lieu n'a été pour rien dans l'in digestion qui a mis si fort en émoi tout le monde officiel. On mande d'Eecloo l'opinion d Anvers que Lundi dernier, trois paysans d Assenede ont at taqué le vendeur du Laatste Nieuws et l'ont jeté l'eau. On voit par là de quoi sont capables les bru tes rurales fanatisées par le clergé. Et quand, en Mongolie ou en Afrique, on malmène un missionnaire catholique, nos jour naux cléricaux se recrient sur la sauvagerie féroce de peuplades qui croient tout naturelle ment qu'on vient les blaguer et se moquer d'el les, quand on leur explique le mystère de l'Eu charistie ou de l'Immaculée Conception. Nous continuons noter d'après les journaux pieux, les signes d'indigence donnés, un peu partout, par les pauvres apôtres de la sainte Eglise romaine, laquelle ne cesse de chanter misère et crier famine Un fermier de Granville, M. J. Klehr,- a Tait dcA aux fondateurs d'un terrain de 160 acres. lies Pères Servîtes possèdent déjà une maison Chicago (le couvent de Notre-Dame des Dou leurs) et au quartier Nord uneVéglise, servant d'éghp^paroisaiàle la colonie italien* de -Francisco^Californie)» poséila pre- *-e d'une nôuvetle égiiseaSati-Jqèé, que les catholiques allemands de cette ville sont en train de construire. S'erre de leur nouvelle église, dédiée saint artin, sous la présidence du R. M. Heyligers, doyen de La Haye. La suite au prochain numéro. Depuis quelques jours on remarque, la voûte du marché aux légumes, de larges plaques d'hu- midité. La cause Mon Dieu c'est tout simple. On a jugé bon d'enlever les dalles de la galerie Delbeke, et on les a provisoirement remplacées par du sable. Si ce provisoire ne doit durer qu'un temps très court, le mal n'est peut-être pas très grand il le serait si le provisoire se prolongeait, l'humidité ne pouvant manquer de pénétrer dans cette couche de sable, étant données les conditions particulières de nos Hal les, surtout en hiver. De cette couche plus ou moins hygrométrique, l'humidité doit înévita- blement descendre dans la voûte sous-jacente on prévoit le reste. Telle est la marche des choses abandonnées elles-mêmes. Mais on y a aidé, et on a précipité ce travail de destruction, en répandant flots, de l'eau sur toute l'étendue de l'aîle sud-ouest des Halles et l'opération se serait répétée, Dieu sait combien de fois, si on n'avait arrêté le jeune écervelé qui se mêle de tout, commande tout, préside tout et gâte tout. C'est le même qui, lors de l'incendie de l'Aca démie, donnait des ordres aux Pompiers, faisait sottement enlever des planches du grenier pour y passer une lance qui n'avait qu'y faire, et gê nait toute la nuit C'est le même, le faiseur supercoquencieux des commissions des fêtes C'est le même qui conduit la police dans les cortèges C'est le même qui donne ses ordres aux ou vriers de la ville C'est le même qu'on rencontre, toute heure, dans les bureaux de l'Hôtel-de-Ville, et s'y re mue comme s'il en était le chef C'est lui et toujours et partout lui c'est le fils Baus, en un mot, besogneux comme l'affairé de Phèdre, important comme le tailleur de Dresde. C'est d'un ridicule achevé. Et si ce n'était que ridicule, le ridicule ne serait que pour lui et ceux qui l'investissent de ces multiples fonc tions mais il n'y a pas que le ridicule, qui est leur affaire, il y a les services qui, par le fait, sont désorganisés, et il y a les monuments pu blics qu'il n'a pas mission, nous pensons, de dé grader et de ruiner. En quelles mainsDieu de miséricorde sommes-nous tombés A chacun son métier et Baus ses clous. On évalue la somme d&huit^ents-, francs, la. dépense inutile et sottement fait'epoffr l'organi sation de trains-express d'Ypres Bruges et d'Ypres Ostende que nos maîtres-avaient com mandés lors de l'arrivée du Gouverneur en ville. Cela ne .pouvait manquer. S'imagibe-t-on qu/on vienne de Bruges ou d'Ostende Yprès, pptlr bontejnplpr M. le Gou verneur f- Pourquoi no.. pas/Woir commandé un train d'Ypres Liège bu - plus ridicule que d Ostendais Et qui est-ce qui* paiera ces sottises Le* contribuabl f. Aussi nous prévenons nos concitoyens qu'il ne se passera pas Ion rtemps qu'ils n'aient vider leurs poches. un Çs Paris, -ce n'eût guère été itendredes Brugeois ou les Alors on verra de quel côté auront été les vrais administrateurs. Souvent femme varie M Bien fol est qui s'y fie. Et cela est connu et a été vrai de tout temps. Mais qui croirait qu'à femme on puisse substi tuer mayeuret rester encore dans le vrai. C'est cependant comme ça. Le mayeur commande un imprimeur un travail d'une certaine importance, un prix convenu. Notre Plantin se met l'œuvre, avec la résolution formelle de faire honneur une aussi flatteuse commande déjà les dispositions sont arrêtées, le travail est en train, et tout marche sur des roulettes. Il faut dire que le continuateur de Guten- berg avait eu la préférence parce qu'il travaille dans les prix très doux, de sorte que l'économie n'était pas tout-à-fait étrangère ce choix, ce qu'on ne saurait blâmer. Mais voilà que, alors qu'il ne s'y attendait pas plus qu'à être nommé pape, le représentant du cliché re çoit tout-à-coup ordre de stoper et de rap porter l'Hôtel-de-Ville le manuscrit indispen sable son travail, et voilà le travail arrêté. La commande passe d'autres. Commande première, engagement, commen cement d'exécution, frais faits, psstt... plus rien Conflit. Jolie économie. N'est-ce pas une nouvelle édition de l'Arc de triomphe Demandez au sieur Spillaert et voyez s'il est vrai que Souvent mayeur varie Bien fol est qui s'y fie. Puisque nous en sommes parler d'impri meurs, M. Surmont ar;t-il déjà trouvé les pièces qui établissent que les imprimeurs catholiques livrent pour 16 fr. ce qui coûte chez les impri meurs libéraux 80 fr., selon son dire Il paraît qu'il cherchera longtemps. Cependant les im primeurs libéraux ne peuvent éternellement rester sous le coup d'une dénonciation aussi pré judiciable leurs intérêts. A quand l'explication franche et loyale, pro mise S'il y a une gaffe de la part du premier, qu'il l'avoue sans détours, mais se taire est im possible. A l'heure où paraîtront ces lignes, le Conseil communal sera appelé dire amen une mesure décidée, sans lui, depuis un mois, et annoncée, comme chose faite, dans le livret de la distribu tion de prix du Collège communal, nous voulons parler de la suppression du pensionnat du Col lège et de l'École moyenne. Yit-on jamais pareil dédain pour un Conseil Et combien en verrons-nous, parmi les nou veaux élus, parmi ces champions du nouveau régime qui devait donner au monde l'exemple des fières revendications du mandataire libre et indépendant, combien sauront protester contre ce sans-gêne avec lequel on les fait asseoir au tour du drap vert uniquement pour acter leur signe de tête affirmatif Pas uns, tous moutons. On commence déjà se préoccuper de l'ou- vérture de la chasse. C'est le moment d'indi quer ceux de nosjecteura qui sont passiûlmés pour.-Cette frécréâtîon de nègres blancs, deux recettes fort 'utiles que nous empruntons au nouveau journal La Question, qui vient de paraî tre Bruxelles. Voici,: Faire fondre, par parties égales, du suif, de la graisse de porc, de la cire jaune et y ajouter un mélange d'essence de thérébentine et d'huile d'olives, dans la proportion de 100 grammes par litre de-corps gras et de cire. A l'aide d^ihi morceau de laine, étendre cette composition chaude sur les chaussures, en ayant soin de frotter vigoureusement pour la bien faire pénétrer dans le cuir et dan$ les joints. Un disciple fervent de S1 Hubert communique un procédé qu'il affirme être trôAefficace. Japon. Le dernier courrier du Japon nous apprend la nouvelle de la récente inauguration d une magnifique cathédrale Tokio, située l'endroit le plus élevé de la ville et l'un des plus beaux monuments de la capitale. Jamaïque. Les sœurs de la miséricorde ont établi.un couvent Kingston (Jamaïque) pour l'éducation des nègres de cette ville. Australie. A la demande du cardinal-ar chevêque de Sydney, les Sœurs de la Miséricorde du Mont-Carmel ont érigé un établissement d'in struction moyenner ét agrandi le couvent, ouvert, et bénit le 21 Juin dernier." Etats-Unis. Un couvent de l'ordre des Ser vîtes sera établi au printemps prochain Gran- ville, comté de Milwaukee (Wisconsm). Ta Juillet denier, Mgr Riordan, archevê- Hollande. Les catholiques de Voorburg assistaient en grand nombre, le 29 Juillet der nier, la cérémonie de la pose de la première xyiootjaaqoao'iri- Moyen de rendre les chaussures de chasse imperméables Pour prévenir la fatigue des chiens de chasse.

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2