AVIS.
i\° 69. Jeudi,
51e ANNÉE.
27 Août 1891
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Chemin de fer.
LISTES ÉLECTORALES.
Les listes électorales pro
visoires sont et restent affi
chées jusqu'au 30 Août.
Ceux qui y auraient des
observations faire, sont
priés de les adresser au
Collège des Bourgmestre
et Échevins, avant le 31
Août.
Sim^1 rapprochement.
Cataplasme inutile.
f
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
YPRES-FURNES.
5-00 7-34 10-20 1-00 4-00
FURNES-YPRES.
Ypres, le 26 Août 1891.
M n-<nre ni;
M. de Malander, le légendaire bourgmestre
de Renaix, s'est vu condamner par la Cour
dappel de Gand pour avoir, abusant de son
autorite, frauduleusement extorqué une signa
ture et commis un crime que nos lois pénales
assimilent au vol.
Il a été jugé indigne de conserver ses fonc
tions notariales, et un arrêt disciplinaire l'en
ajustement et irrévocablement destitué.
Au lendemain de cette double condamnation,
se faisant justice lui-même, il s'est démis de
ses fonctions de bourgmestre.
Eh bien, le même gouvernement qui a révo
que M. Ronvaux, vient de rendre lecharpe
municipale iM. de Malander, ce misérable
comme la qualifie en pleine Chambre M. le
représentant Scoumanne 1
Inconduite notoire, la vraie liberté de lan
gage et l'honnête indignation du premier
titre de recommandation et matière panégy
rique, l'infamante condamnation quatre mois
de prison du second
Voilà où nous en sommes, et voilà le cas qui
fait ce grand parti conservateur, ce prétendu
défenseur de l'ordre et ce précepteur du respect
des souveraines décisions de la justice 1
M. de Malander a été condamné, non pour
un délit d'opinion ou pour une contravention
de simples dispositions réglementaires, mais
pour un crime de droit commun, pour un
attentat la propriété d'aulrui. Mais il a rendu
des services au parti clérical, et cela doit suffire
l'absoudre et le réhabiliter
C'est le mépris de la justice érigé en règle
d'administration 1
De quel droit, après cela, le gouvernement
tiendra-t-il rigueur aux ouvriers égarés qui,
dans l'effervescence des grèves, se livrent des
actes de brigandage et de destruction De quel
droit cherchera-t-il venger contre eux la loi
viotee? En amnistiant de Malander, il a desar
mé l'ordre social.
puoiique de Namur sejj vdiaipjk;
révoqué ppur «'inconduite notai
Son ctjjfeeen des
ques et v%gpuB|S. nê^'i fodieu
laire pau taqufelfe s'est signa
clérical êt*dàn§ laquelle il
prestige de la Royauté.
M. Ronvaux fut taxé d incond
varication pour avoir rappoch
déclarations contenues airaisco*
1873 les mesure# "degherre et
que la tempête réactionnaire
éclore
Il avait exprimé, avec une éloquente indi-
sentiments du parti libéral j^ut
iberales
du trône
proscription
1884 a" fait
Nous avons dit Samedi dernier quelques-mots
des mesures auxquelles M. Beernaert se propo
se d'avoir recours pour tâcher de mettre un
terme l'absentéisme parlementaire.
Nous avons parlé de ia^ chose eu.plaisantant,
d'abord parcequil deiftehl déplus en plus dif
ficile depepdre au sérieux la baraque gou
vernementale, eosujte parce qù&jj«spec.t la
mentable de la pêtayjdière a u; rpitlfeu|aq uèl l^
le .pays patauge, vous am.é^è ipvofp
1 If'e piu^qfid^è pârfoi
de peWttWre obligésid'en^E
M. Beérwéfe*t^t-iIIffie'^qsûr A'Slléu^qoe le
les., wpaysle pays'légal, bien >nten^o, lé pays des
cUp» f; censitaires 4z fr. 32 oei®mes, le seul qui ait
voit au chapjtre s emaftye tan^ que cela de
l'indoleftce dé ses* mâ^dai>f>es
Nous sommes persuade» iarit qu nous, qu'il
s'en fustige la paupière aqjyc une sérénité sâhs
en
nuage. Les peu
gouvern^
;dit, ont toujours le
ït, «6 qui ^par
fois inexact mais ce qui est certain, hors de
toute contestation, c'est que la Belgique, la Bel
gique légale, a en ce moment le Parlement dont
elle est digne.
Ce Parlement ne compte plus ni létranger
ni chez nous. Jadis les grands journaux euro
péens s'occupaient régulièrement de nos débats
législatifs ils n'en disent plus un mot aujour
d'hui, sauf lorsqu'il s'agit d une discussion qui
touche par quelque côté comme par exem
ple les fortifications de la Meuse la politi
que générale. En Belgique même, on né lit plus
guère les comptes-rend us des séances de la
Chambre le fait a été affirmé maintes repri
ses par plusieurs de nos confrères, et il est
exact. La plupart des journaux ont diminué
beaucoup ces comptes-rendus. On se donnerait
le mot pour les supprimer tout fait, qu'il n'y
aurait peut-être pas un abonné sur cent qui ré
clamerait.
La Belgique, sous ce rapport, est descendue
aussi bas que possible c'est une déchéance
complète. Il émane de notre Parlement, dit
avec raison la Nation, une atmosphère médio
cre, une sorte de misère constitutionnelle dé
plorable, attristant ceux qui aimeraient voir
le pays tenir dans le monde la place laquelle
il a droit.
Quant l'opinion publique en supposant
qu'il y ait encore une opinion publique plus
rien ne l'émeut, ne parvient la faire sortir de
sa torpeur ce n'est plus de l'indifférence, c'est
de l'apathie, c'est de la veulerie.
Nous sommes évidemment la fin d'un régi
me qui a eu ses jours de dignité et de grandeur,
mais qui s'affaisse misérablement au milieu de
l'avachissement général. Régime mûr, di
sait, il a quelques jours, la Flandre libérale, qui
n'a pas voulu imprimer régime pourri.
Eh bien, M. Beernaert se trompe s'il croit a-
voir raison de cette pourriture avec quelques
mesures plus ou moins ingénieuses contre l'ab
sentéisme parlementaire.
Ce n'est pas la réglementation de l'indemnité
des députés, c'est le système tout entier qu'il
faut transformer de fond en comble.
Croire que l'on remédiera au mal en payant
les législateurs la journée au lieu de les payer
au mois, c'est s'imaginer qu'on peut guérir la
gangrène.avec, un. cataplasme de farine de lin.
La presse q
toauftiAz*-'
tara-
cjfmrëfîe. Voici ce
„r *atfie de Bruges
.^.i'honoftibles députés sont toujours sans
wjivelles du rapport déposé de M. De Smet de
,Jaeyer..II y eut sous la Restauration uneChpm-
ï#t)re introuvable. Vemora-nous naître l'ère des
raffports introUvab^ei* Nous connaissons bon
immhp de iéputês tf$-feraient cependant
charmés çje recevoir entm ce document ->té-
ressa'nl lis l'emporteraient cfâus lear''hy
I étudieraient et le méditeraient pend;'
['jours $e pluie et de mauvais tern™ f
boîte surprises c'est un parlemeuL-
?J faut se méfier des prome^v
iXajteslei
'As/
LE PROGRÈS
vires acquir1t edndo.
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Idem. Pour le restant du pays7-00.
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Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-56 -11-162-46 5-20.
Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-46 5-20.
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5-06 7-40 10-26 1-06 4-06 6-30.
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