L'ère de justice.
v
POPERINGHE.
Exposition
du Cercle horticole
Van Houtte.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
balancier dana les profondeurs de l'onde écu-
meuse, esquissant un gracieux rigodon. C'était
le comble de l'audace et de l'agilité.
Notre Blandin est de la même race. Jamais
peur. Les élèves du Collège, au lieu d'être re
conduits en cortège leur établissement, selon
une coutume de tout temps, s'en vont chez eux,
chacun de son côté, sans plus de cérémonie que
ça. Le public la trouve mauvaise et murmure
qui a ordonné cela Il est bon qu'on le sache,
tout en n'y pouvant peut-être rien. Mais enfin
une interpellation ne sera pas déplacée et c'est
encore le seul moyen de savoir s'il est vrai, com
me on le dit, que ceux qui sont préposés la
prospérité de l'établissement, sont ceux précisé
ment qui s'en inquiètent le moins
Donc nouvelle interpellation. C'est encore M.
Brunfaut qui la formule.
Cette fois-cipour de bonnous tirons
l'échelle.
M. Creus est donc définitivement révoqué de
ses fonctions.
Quel que soit le triste instigateur de cette me
sure, il y a, dans le fait de sa perpétration, une
odieuse injustice.
Et on semble avoir eu quelque conscience de
cette injustice-là
C'est ainsi que, pour donner la révocation
un semblant de justification, on a d'abord in
voqué cette circonstance que la nomination
n'avait pas été régulièrement faite.
Cela est faux.
Qu'il y ait eu oubli d'inscrire la chose au
Ïjrôcès-verbal de la séance, c'est possible. Mais
a position d'un homme ne saurait, près de gens
honnêtes et loyaux, tenir un oubli.
Il n'est plus de saison en notre siècle que,
pour un point, Martin perde sonHenritje.
On l'a si bien compris, du reste, que, volon
tairement ou involontairement, avec ou sans ré
flexion, le Bourgmestre a fini par déclarer que,
même régulièrement faite, il n'eut pas accepté
la nomination, et aurait révoqué M. Creus quand
même, ce par suppression d'emploi.
C'est que lorsque nos nouveaux maîtres veu
lent quelque chose, ils y arrivent n'importe de
quelle façon, et par les moyens détournés de
préférence aux autres.
On verra cela plus clairement de jour en jour;
car ceci n'est qu un commencement.
Et, ce propos, une observation rétrospective
pour finir.
Le Gouverneur, dans son toast, s'inspirant,
paraît-il, d'une jolie petite œuvre de M. Fiers,
a dit, qu'à Ypres aussi, la vie renaîtrait de la
mort.
M. Ruzette aura mal vu e doute l'œuvre
de notre excellent statuaire.
Il n'y a pas qu'une tête de mort portant une
nichée laquelle la mère vient donner la pâture;
^Fy-a-jde- plus, rampant dans l'herbe voisine,
l'œil louche sur la tendre couvée, un serpent
qui vient faire sa proie des pauvres oisillons.
Ce serpent, qui, dans la pensée de l'artiste,
représente le sombre, fatidique et prochain
Après .cela, peut-être que le malin baron, peu
content Re sa réception bien en dessous de~"ce
qu'on lui avait promis, a voulu se venger sa
façon, en serpent aussi, esquissant une compa
raison que tout yprois, connaissant l'œuvre de
M. Fiers, ne devait manquer de compléter la
défaveur dp ijos maîtres.
Vendredi -dernier, vers onze heures et demie
du soifL un flkiendie s'est déclaré dans une mai-
jnnett^j^varde-basrière appartenant la
société du chemin de fer de la Flandre occiden
tale et située près du hameau de l'Étoile.
En quelques minutes nos braves et excellents
Pompiers étaient sur les lieux et, en peu d'in
stants, ils se sont rendus maîtres du feu.
Dimanche dernier, le Cercle horticole Van
Houtte Célébrait, Ledeberg lez-Gand, le
25me anniversaire de son existence et M. le
Ministre de l'Agriculture venait présider l'ou
verture de l'exposition qui se donnait cette
occasion.
La Société Philharmonique de Poperinghe,
invitée donner un concert le jour de l'ouver
ture, avait répondu cette invitation.
Voici en quels termes la Flandre libérale
rend compte de la fête musicale
La commission organisatrice, pour aug
menter encore l'attraction déjà grande
pourtant de l'exposition, s'était assuré le
concours de la Société philharmonique de
Poperinghe. C'est dire qu une foule com
pacte se pressait dans le vaste hall pour
entendre la célèbre phalange artistique.
Comme toujours, la Société philharmo
nique a remporté un très grand succès,
succès inévitable, puisque bien rarement
il est donné de rencontrer un groupe de
musiciens, d'artistes faut-il dire, d'une
valeur si incontestée, que ceux dont M.
Van Elslande a la direction.
Chaque morceau a été accueilli par les
applaudissements unanimes et répétés de
l'assemblée.
Ajoutons cette appréciation si flatteuse
pour iîqs artistes amateurs que la réception qui
leur a été faite, a été on ne peut plus cordiale
et sympathique.
Des délégués dont nous ne pouvons assez
louer l'empressement plaire leurs hôtes, ont
fait visiter nos musicien^-tes principales eu
riosifé? et les monuments
La Société sdu Casiaô,
invités.assistèr, le'.#t>ir, à1
§pè auX.ygjpmbres du G
ette fêté ÏSSsistait dans
la célèbre musique des
l'illu'minàtioifdes jardins
Malgré. lé>'>mauvais,
splendide et a fait l'admir;
yités.
Nous ne pouvons man
Vàndepqtte frères
la ville de Gand
son côté, les aVait
erande fête non-
Nés Néerlandais,
ncert donne par
adiers et dahs
Société.
celle-ci était,
n de tous les in-^
de féliciter MM.
Ht le ser~:
vice est or^eniséMaas 1 Hôtel de la Poste où nos
musiciens ei^ient descendus et où ils ont été
parfaitement traités.
A minuit et demi, un train spécial ramenait,
Poperinghe, nos amis bien fatigués, il est vrai,
mais enchantés de la bonne journée passée
dans le chef-lieu de la Flandre Orientale.
Madame Berthe, la célèbre somnambule qui
a déjà donné tant de preuves de son étonnante
lucidité consulte pour Maladie, sous la direction
d'un médecin. Elle consulte également pour Re
cherches, Renseignements, l'Institut Magnétique
23, rue Saint-Merri, Paris, et par correspon
dance.
Vermeire, Édouard, jardinier et Candeel, Éve-
line, dentellière.
Gastelain, Antoine, 74 ans, vannier, époux de
Colette Vansteene, rue de Dixmude. Leupe,
Léopold, 9 ans, écolier, Brielen extra. Deschry-
ver, Rosalie, 87 ans, sans profession, célibataire,
rue de Lille. Samyn, Florence, 41 ans, veuve
de Charles Decroix, rue de la Boule. Bôhm,
François, 73 ans, artiste peintre, époux de Rosalie
Germonpré, rue du Quai.
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aire fois nourrissante ciMme la viande, sans échauffer elle
économise encore 50 fois son prix en médeciage et répare le
constitutions les plus épuisées pac^âge, le tmWil ou i
quelconques. En boites. 14, kil.^r: 2-25; 1/2 kil.. 4
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bon ue poste franco. ^J^^pirtout. chez lej,
épicierj./ Du Bais*
M. Golaert, retour sur la corde raide, avec la
même désinvolture que tout-à-1'heure. Il est
vrai, les élèves n'ont pas été reconduits selon
l'usage. J'en prends sur moi toute la responsabilité!
Les Lautars Roumainsqui nous donneront leur
grand concert Jeudi prochain, la Salle de
Spectacle, excitent beaucoup la curiositéde notre
société, qui quoique les connaissant déjà de
l'Exposition, se font un régal de les entendre
dans une salle, où l'auditoire concentre toute
son attention aux moindres gestes et nuances de
l'artiste. Ciolacu, le beau chef, nous chantera
avec l'accompagnement de son orchestre pitto
resque ces mélodies rêveuses et sentimentales,
qui lui ont valu le diplôme d'honneur au Con
cours International de musique l'Exposition
Universelle, et dont le jury se composait de
Ambroise Thomas, Massenet, Salvayre, Delibes,
Paladilte, etc.... L'intéressante soirée, dont nous
publierons le programme, atteindra son point
culminant, dans la production de la flûte de
Pan, un instrument, qui demande une extrême
agilité de la bouche et une sûreté extraordinaire
du mouvement.
*4
•»50S3>9!»>
du 21 au 28 Août 1891.
Naissances Sexe masculin, 5, idem, féminin, 7.
Mariages
Décès
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 1, id. féra. 0.
^"raicaig.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
29 Août 1891.
NATURE
DES
GRAINS ET DENRÉES
QUANTITÉS
VENDUES
KILOGRAMMES
PRIX MOYEN
PAR
CENT
KILOGR.
POIDS Mcu
DE
l'hecio-
litre.
8,600
27 00
80
Seigle
600
21 00
73
2,000
16 00
44
000
00 00
80
Féveroles
000
00 00
Pommes de terre
5,000
8 00
Beurre
13,548
290 00
OEufs le quarteron
2 25
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kjx».i.vl rm. X purges el sans frais par la
délicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite
Quarante ans d'un invariable succès, en guérissant les constipa
tions dyspepsies,mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaire s,
vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
vomissements, constipation, diarrhée, dyssenterie, coliques,
phtisie, toux, asthme, étouffements, étourdissements, oppressions,
congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement,
anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine-
voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane,
muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence
qui seul réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 100,000
cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas,
de .Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Casl-
lestuart, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Brébant,
lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur
Roulh etc etc.
Expérience du Docteur Ravaud
Wilry-Ies-Reims, Marne, le 22 Octobre 1800.
Je fais personnellement usage de la Revalenta et la prescris mes
malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et
dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ramasser les forces
de-i malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats.
Dr RAVAED.
Le Dr Elmslie écrit Votre Revalenta vaqt son pesant d'or. Elle
est le meilleur aliment pour élever les enfants, étant bien préféra
ble au laii'et Phuife de foie de morue.
Le Dr Vermeulen, d'Anvers, écrit, le 16 Octobre 1888 J'ai pres-
critavecle plus grand suçcès et plusieurs reprises*- votre Reva
lenta. Eq ce moment eneufe je traite un enfant qui ne devra la vie
bu'à elle.
- Celte^2 Janvier, 1890. La Revalenta m'a empêché de mourir, de
puis dix-huit piois c'est la seule chose que je puisse digérer. -
IlQitrixo.'XJus^-doyen de CetteHérault.
Belgique. M.n Euili
^'MOORSLEDE, C|
Slassii
leho