Chronique locale. Nogmaals dank, goede heer directeur en leeraar, dank en vaarwel, in naaçd der leerlin- gen van de Akademie. i» A la dernière séance du Conseil communal est revenue sur le tapis, pour la dixième fois, la question de l'abattoir, que les catholiques avaient exploitée contre les libéraux dans un but électoral et qu'on s'attendait voir résoudre, au premier jour, dans le sens indiqué par M. Colaert alors qu'il était dans l'opposition. Mais il parait que les partisans d'autrefois des belles réformes promises ne sont pas pressés du tout et pour expliquer leurs lenteurs, voire mê me leur inaction, ils ont la loyauté de rejeter sur leurs devanciers la cause de cette inaction. M. Colaert voudrait faire accroire qu'il n'y a rien faire pour le moment la taxe, sur l'abat tage, dit-il, doit être maintenue, et pour qu'on ne se méprenne pas sur la cause de ce statu- quo, il s'appuie sur ce fait, c'est que ses prédéces seurs ont obtenu le droit de prélever encore pendant o ans cette taxe Si donc cette taxe déplaît une catégorie de citoyens, c'est aux libéraux qu'il faut s'en pren dre, puisque ce sont eux qui l'ont demandée et obtenue. Il n'est pas probable que ce propos, qui figure au compte-rendu du Journal d'Ypres, ait été tenu en séance du Conseil, puisque nous n'avons vu nulle part qu'il a été relevé. Or, si pareille as sertion avait été énoncée, nul doute qu'elle n'eût eu la réponse qu'elle méritait. En effet il est faux, radicalement faux, que l'Administration libérale ait jamais demandé la prorogation de cette taxe pour cinq ans et tout aussi faux qu'elle l'ait obtenue. C'est tout au plus pour un an,et comme par faveur, qu'elle obtint cette concession. Cette concession se renou velait, il est vrai, mais avec la plus grande dif ficulté du monde et si la taxe d'abattage a été accordée pour 5 ans, cette fois, c'est l'Adminis tration actuelle que MM. les bouchers le doi vent, elle seule et nulle autre. Nous n'entendons pas approuver ni désapprou ver cette taxe. La question n'est pas là pour le moment. Ce que nous voulons faire ressortir c'est que les catholiques se sont fait délivrer une ressource qu'ils ont toujours critiquée chez leurs adversaires c'est qu'ils profitent d'une taxe dont ils ont souvent blâme la légitimité et que, non contents de se la faire accorder pour un an, comme cela se pratiquait sous l'Administration libérale, ils se la font donner pour cinq ans, d'un coup, et que, pour n'avoir pas en répondre, ils endossent la provenance de ce gâteau où ils mordent belles dents aux libéraux qui n'y sont fiourrien. Et les cléricaux ne sont pas des ma ins Mais cette malice, comme beaucoup d'autres, ne saurait faire longtemps fortune, malgré toute l'habileté qu'ony met. En effet, nous ne pensons pas que cela ait été dit au cours de la séance du Conseil communal, mais cela s'imprime dans le compte-rendu de cette séance et l'effet est le même. Cela se lira et c'est tout ce qu'on de mande. Un compte-rendu revu, corrigé et considéra blement augmenté, comme M. -Colaert sait en faire, que faut-il de plus Pourvu que le fait soit imprimé, il portera coup et voilà le tour x joué. Ce n'est pas plus malin que ça. C'est donc l'Administration actuelle que re vient l'honneur - dur droit d'abattage accordé pour cinq ans et c'est elle, elle se ceux qui s'en plaignent, s'ilen est, doi*10 leurs remercîments. Nous nous perme tention de M.„ Selon l'honorable Conseiller, l'abattoir a coûté 100,000 fr, il rapporte 14,000 fr. et coûte an nuellement pour trais de personnel et d'entre tien 10,000 fr. Depuis qu'il existe, l'abattoir a rapporté 375000 fr. en 29 ans, toujours selon M. Vermeulen, donc, dit l'honorable Conseiller, il est plusieurs fois payé. Coût 100,000 fr. rapport 375,000 fr. M. Surmont répond cela Je ne conteste fias la chose, mais je n'admets pas entièrement a façon dont vous faites vos calculs. Pardi M. Surmont n'admet pas entièrement la façon dont sont faits ces calculs, nous le com prenons facilement. Si l'abattoir a coûté 100,000 fr., avec les in térêts divers 4 au bout de 30 ans, cela ferait déjà, en chiffres ronds, 300,000 fr. Si l'abattoir coûte annuellement 10,000 fr.au bout de 30 ans, cela fait encore 300,000 fr. sans les intérêts. Or, 300,000 fr. 4- 300,000 fr s. v. p. cousin Il a été question aussi de faire payer par tête de bétail et non au poids. Dans le temps M. Colaert était partisan de la première manière. Était-ce parce qu'il trouvait cela plus juste Plus juste, il serait difficile de le prouver. Était-ce parce que c'était un moyen d'opposition Ceci serait plus facile prouver. Mais M. Colaert se réserve. Ça, dit-il M. Ver meulen, partisan de la tête et pas du poids, je pourrais peut-êtbe l'admettre et le soutenir avec vous.... Comme on voit, ce n'est plus l'homme con vaincu d'autrefois, déjà il flageolle, il n'est pas sûr de son chemin et il finira par être partisan et pas partisan, la fois. Il trouvera le biais et M. Vermeulen aura raison mais pas sa voix et fina lement la tête pourra bien avoir le dessous. En attendant, il coulera encore quelques seaux d'eau sous le pont. Ces Messieurs les catholiques doivent encore étudier la question, eux qui la connaissaient si bien il y a peine huit "mois. Mais voilà, cela s'oublie. On ne peut tout retenir, même qu'on a soutenu le contraire de ce qu'on a fait mainte nant. A propos de la révocation de M. Creus, l'ap- Ïmi de laquelle nous ne saurions assez le rappe- er, il n'a été apporté aucune bonne raison, même de la part de M. l'échevin de l'état-civil qui a commencé le feu, en cachette, le Journal d'Ypresdans son sous-sol, réplique M. Brun- faut Pardon, M. Brunfaut, mais il n'y a pas si v longtemps le Conseil communal approuvait le n renvoi d'un autre brave père de famille dont le seul crime était d'être catholique Nous demandons au Journal d'Ypres de sortir de ses nuages Nous avouons ne pas comprendre. Nous avons beau chercher le renvoi d'un fonc tionnaire quelconque, que le Conseil aurait ap prouvé, nous ne trouvons pas. S'agit-il d'un fonctionnaire étranger l'administration Elle n'avait ni approuver ni improuver. S'agit-il d'un fonctionnaire qui... qué... quoi Voyons, parlez. S'agit-il d'un fonctionnaire qu'elle-même aurait révoqué Alors elle n'aurait pas eu approuver ce qu'elle faisait elle-même, puis qu'on approuve ce qù'on fait par le fait même mais jamais elle, n'a révoqué un fonctionnaire pour ses opinionp politiques. Quel est donc ce charabia- ?- l'église Inéral de la 'transaction |>vincial, 3ndant de- lelatif la Le règlement du 9 Février 1891 sur le com merce des viandes entrera en vigueur, le lr Sep tembre prochain, dans les communes suivantes de la Flandre occidentale Aertrycke, Autryve, Bas-Warnêton, Bavichove, Beveren-lez-Courtrai, Brielen, Clercken, Cuerne, Deerlyk, Dudzeele, Furnes, Gtiistelles, Heestert, Heule, lchtegem, Ingoyghem, Kemmel, Lauwe, Ledeghem, Lef- fingheMariakerkeMoerkerke, Moorslede, Oostvleteren, OudecapellePollinchove, Re- ckem, Rolleghem-Capelle, S^Genois, S'-Georges- ten-Distel, Saint-Jacques-Cappelle, Slype, Stal- hille, Steene, Sweveghem, Vichte, Vive-Saint- Bavon, Vlisseghem, Wielsbeke et Wilskerke. L'une des dernières nuits, des voleurs se sont introduits dans l'église de Bas-Warnêton, petit village entre Comines et Warnêton, frontière française. En se rendant le matin l'église, le sacristain ne put ouvrir la porte. Intngué, il Ïirévint le curé et tous deux entrèrent alors par e grand portail, et s'aperçurent aussitôt que des malfaiteurs avaient volé ou tenté de voler. Par tout sur les dalles ils remarquèrent des traces de cire provenant du cierge avec lequel ils s'é taient éclairés. Une chaise était adossée la mu raille, près d'une fenêtre, et l'on constata que c'était par ce chemin que les malendrins étaient E artis. Tous les troncs ont été fracturés avec un urin. A la sacristie, ils ont tenté de forcer le coffre-fort et ne sont point parvenus l'ouvrir. La gendarmerie de Comines a ouvert une en- âuête. Les soupçons se portent sur des hâleurs e bâteaux qui ont été rencontrés pieds nus vers 2 heures du matin par un douanier. Or, dans le cimetière qui entoure l'église, on a remarqué sur le sol détrempé des traces de doigts de pied. D'après les renseignements obtenus, les nom més Bouckaert, Constant, Soens, Am. et Valcke, Joseph, de Menin, et un certain Tiste Van Somerghem, hâleurs de bâteaux, avaient passés la nuit dans un hangar situé proximité de l'église les trois premiers ont été arrêtés, et le parquet, descendu sur les lieux, après enquête faite, a maintenu les individus. M. de Cherville décrit, de sa plume pittores que, dans le Tempsla triste situation de l'agri culture, créée par la persistance des pluies et des basses températures M. Pierre de Lano publie, dans le^ souvenirs de Tuileries, au ter pire. Règlement sur le commerce des viandes. Vol l'église de Bas-Warnêton A la campagne. La série noire persévère. Pendant la dernière se maine, c'est peine si quelques illuminations întermiten- tes ont rompu la triste perspective d'un ciel sombre chargé de nuages couleur de plomb, que leur course rapide n'em pêchait nullement de s'ouvrir plus que de raison. On comprendra facilement qu'une température aussi peu ca niculaire, agrémentée de nuits glaciales, n'ait pas préci sément réparé les dommages que nous avons signalés elle les a singulièrement aggravés au contraire. L'herbe commençant dominer les blés couchés beaucoup de cultivateurs se sont décidés les couper et les sécher en moyetles. L'expérience a prouvé qu'ainsi traités les grains arrivaient maturité sans avoir perdu de leur qualité. Malheureusement, la rouille dont nous avons également parlé, s'est mise de la partie en quelques jours elle a fait des progrès inouïs pour quiconque n'en a pas été le témoin. De ma fenêtre je vois une immense pièce de froment qui m'apparaît noire comme de l'encre. Le mal doit gagner comme une espèce de gangrène car, aussi loin que ma vue peut s'étendre, je remarque que les épis brunissent au lieu de se dorer. Le grain des blés fortement rouillé esj assez maigre celui des épis faiblemenj paru plein et bien nourri en revan ces cultivateurs du rayon de Paris profit trouveront difficilement leur j La maladie des pommes de. progresser dans cette région. J| conservé leurs fanes sont rare. Les variétés précoce^ peu près 50 p. c.^de tubercules atteints 7 assez douteux que les espèces tardives arrïï maturité. Les betteraves seules sont florissantes de végétation.» Gaîtés, dfantan.

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2