y Reuske. L'ère de tolérance. j«àhiV.2i^rrfr1lcnin" - Hé bien, faisons le compte et disons, ce qji'il ne nous a pas voulu dire par chiffres, qu'il ait trouvé les couches qui s'y sont superposées de puis cent ans, seulement, raison d'une couche par deux ans, cela fait 50 couches Et M. Sur mont a pu compter cela, au dire de M. Colaert! Maintenant nous comprenons qu'on ne savait assez vite supprimer le pensionnat. Tant de cou ches de badigeon, et les mettre nu l'une après l'autre, faut-il être du métier Allons, MM. les architectes, constructeurs, entrepreneurs et badigeonneurs, voilez-vous la face et prenez des leçons M. Surmont pour ap prendre compter les couches de badigeon. Et voilà les ébouriffantes sornettes qui se dé bitent maintenant dans ce grave Conseil qui allait tout réformer voilà les ridicules sottises dont retentit maintenant la vaste salle (la nou velle) des séances de l'Hôtel-de-Ville Et les électeurs ne seraient pas tiers de leurs nouveaux mandataires Et un mur, plusieurs fois badigeonné, ne se rait pas une cause décisive de la suppression du pensionnat M. de Stuers avait bien raison de dire, nos maîtres Vous aviez promis de respecter toutes les positions acquises et vous ne faites que dé molir Si M. de Stuers l'a cru un instant, nous ja mais, il doit être joliment désabusé. En tous cas, c'était la meilleure réponse faire toutes ces finasseries cousues de fil gris. Le chemin le plus court d'un point un autre, c'est la ligne droite. Ça, c'est l'usage de ceux qui marchent droit le Journal J Ypres n'en est pas. Le Journal éprouve le besoin de parler de Reusje, et avant de toucher ce point qui l'em barrasse et qu'il ne sait comment aborder, il voug fait une tartine indigeste sur l'alliance Franco-Russe, et de là il tombe sur Reusje. On voit d'ici la relation étroite qui lie Reusje la République Française et l'Empire Moscovite, et en chemin notre aimable confrère ne peut, s'empêcher de trouver le coq Gaulois pétulant et colère et le Russe un ours mal léché. C'est raide, mais clair et on voit tout de suite quelle place cette alliance tient dans le cœur du pieux orga ne de sacristie. Il s'indigne l'idée que le Français courtois n et poli (tiens, tiens aille bras dessus bras dessous avêc le Cosaque brutal et peu civi- lisé. (Brrrr Pourquoi pas N'a-t-on pas vu un échevin aller bras dessus, bras dessous avec un boueur Et ici prêtait un vrai bras dessus bras dessous. Il ne supporte pas non plus Marianne, la donzelle dévergondée, embrassée par le chef de l'Eglise Russe Et quand la donzelle (pas dévergondée de tout, celle-là) du lr Février, la vivandière pim pante, gaillarde et chouette (vous savez celle du Zaalhof, reçut les embrassements des amis du Journal, pour cette Marianne-là, ça,c'était crâne, n'est-ce pas Cette amitié-là n'était pas, oh non une fleur de haine éclose sur le fumier clérical on ne trouve les fleurs de haine, (riche, cette antithèse!) que sur les fumiers prussiens. Ah Klein, tu fais des petits. Tu as fait fleur de baiser,maintenant, nous avons fleur de haine. Nous aurons la fois prochaine violette de colère, rosé de dépit,- gérajii'u*} de»poiîrriture et autres fleurs de rnCtoriqi^ûe* de sora-uR .^g.i bouquet de fleurs y ,.r- v Et puis .après qu^lques^utres calembredaines de la mêtne force, ayectuna-bonne salade- faite, de Czar, Gervais. Tartare, Alexandre îp mâ choires de crocodile, on voit'enfin ïd Reuske. Un vrai coup'de tln\ \re. •Jusque là Cen'était/^ie cj et verbiage, mai*Lieli^tat u absolument rel tial s'ingénie jmlaire, plt 3ine cela est-il croyable Reusje seul est grand, dit-il, et sans Reusjepas de fête Hé bien'Journal, vous avez beau rire, si Reusje n'est pas seul grand, au moins il était grand, et jusqu'ici vous n'avez rien trouvé de plus grand. Si, sans Reuskeil peut y avoir une fête, jus qu'ici vous n'avez pas prouvé que sans Reuske vous avez fait une fête aussi grande qu'avec Lui. Et tout votre rire, tous vos sarcasmes ne dimi nueront en rien la gloire de Reuske. Et vous avez beau défendre l'air de Reuske, l'air restera et votre ridicule aussi. L'air restera, en dépit de votre proscription et ce sera sur l'air de Reuske qu'un jour on marchera la conquête de ce qui ne vous appartient pas. Vous le sentez et c'est pourquoi, comme on proscrit les chants révolutionnaires, vous avez fieur du chantde Reuske et que vous y mettez 'interdit. Telle est la solidité de votre position, que vous la voyez menacée,.ébranlée par un simple air populaire Et avoir peur de ce qui est populaire, est-ce être populaire Le Journal J'Ypres n'est pas content des libé raux. Il leur fait du bien et ces ingrats ne lui en montrent aufcune reconnaissance. En effet, c'est abominable. Nos maîtres ont assisté aux distributions de prix des écoles officielles et le Progrèsau lieu de chanter les louanges de ces protecteurs sincères et dévoués de l'enseignement officiel, a osé dire que ces manifestations ne sont qu'extérieures, etc., etc. Yrai, c'est trop d'ingratitude. C'est ce qui amène le pieux organe rappeler la générosité catholique l'égard des institutéurs mis pied avec un traitement d'attente, et, voir combien les libéraux tiennent peu compte de tant de gé nérosité, il en est presque regretter qu'on se soit jamais laissé aller tant de grandeur d'âme. Les libéraux, l'entendre, seraient incapables de ces beaux élan» des traitements d'attente, dit-ilen ont-ils jamais donnes (sic) aux catholi ques Et là-dessus il conseille bravement ses amis de se montrer plus sévères, de leur accor der moins de faveurs Les libéraux, ajoute-t-il, avec la douceur évangélique propre aux descendants de Torque- mada, jetteront bien de hauts cris, mais ce sera tout les cris ne doivent pas effrayer. Allez y gaîment, Messieurs les apôtres de l'ère de justice et de tolérance, le ciel vous récompen sera. ;re. se. Orchestre de Lautars Roumains. Cet orchestre qui nous donnera enfin son grand concert Dimanche midi, l'Hôtel-de- Ville, provoque la curiosité générale parmi nos artistes dilletantes. Dans une page fort intéres sante, que le Monde Illustré leur a consacré lors de l'Exposition Universelle, nous trouvons le passage suivant La musique de Lautars n'a peut-être pas l'entrain de celle des Tziganes, mais elle est plus voluptueuse... C'est un vrai plaisir de les voir, avec leurs vestons courts, blancs et soutachés de noir sur le dos et les manches, avec le pantalon blanc raies noires, le gilet soutaché de rouge, ainsi que la ceinture ils ont le teint basané, les ye.ux pleins de feu, les moustaches fournies. Leurs Instruments sont très pittoresques citons ^ùx, le czymbalum, la cobza, sorte de idjiche court et ventre renflé, et la in;'.., La"' mélodie est vague, avqç des eau léStkis et vifs. Un de leurs mor- iudpestJ'/^oî7e, poésie de M. a ^arjs, musi- erbe chefÇ.' jautars, on La distribution des prix aux vainqueurs du concours de tir se fera le 20 Septembre courant, une heure de l'après-midi, au Palais des Aca démies. On sait que notre jeune concitoyen, M. Léon Boedt, a remporté le 6e prix an concours la cible fixe 600 mètres. M. Sacré, professeur agrégé de l'enseignement moyen du degré inférieur, instituteur provisoire l'école moyenne de l'Etat, Ypres, depuis le 31 Décembre 1889, est nommé définitivement ces fonctions. M. David est autorisé cumuler avec ses fonc tions de secrétaire communal de Brielen celles de receveur communal de la même localité. Un arrêté royal autorise le conseil communal de Ploegsteert acquérir, de gré gré, au prix de 20,000 fr., une maison avec dépendances et terrain, destinée servir d'hospice de veillards. Grâce l'activité déployée par la gendarmerie de Comines et le garde-champêtre de Warnêton, les auteurs du vol que nous avons relaté dans un précédent numéro ont été arrêtés Wervicq (Belgique). Ce sont bien des hâleurs de bâteaux dont nous avons parlé et sur lesquels pesaient les plus graves soupçons. Le parquet d'Ypres est descendu aussitôt Warnêton et a procédé aux constatations. Les trois inculpés qui habi tent Menin, ont été écroués Ypres. La police de Poperinghe a arrêté hier, en fla grant délit de vol d'habillement, une jeune fille de vingt ans. Elle a déclaré qu'elle devait se marier contre son gré le lendemain et qu'elle avait imaginé de voler pour que son futur renonçât elle. Voilà une jeune fille décidée et qui ne recule pas devant les grands moyens. Le 31 Août, vers 8 1/2 heures du soir, un in cendie s'est déclaré dans deux maisons ouvrières et une grange contiguës, situées au hameau de la basse Flandre Wervicq, appartenant aux enfants Vandamme, cultivateurs au même lieu, et occupées l'une par Ch. Verbeke et l'autre par P. Denorme, ouvriers agricoles. Ces maisons qui étaient construites en briques et la grange en ar- f;ile, le tout couvert en chaume, sont devenues a proie des flammes ainsi que leur contenu, meubles, habillements et 20 lapins. L'un des fils de Verbeke, nommé Auguste âgé de 27 ans, qui avait fêté le saint Lundi, étant couché, est resté dans les flammes. Son cadavre, moitié carbonisé, a été retrouvé dans la gran ge, par où il aura voulu s'enfuir. On attribue les causes la malveillance, un des fils Verbeke, Arthur, a vu vers 8 heures du soir, un individu placé derrière une meule 30 mètres environ du lieu du sinistre, qui a disparu au moment de l'incendie. Les recherches faites par la gendarmerie de Comin»a j qu'à présent infructu ■"uS m Ql _^»RIX f PHAR" Sont nommés membre;, ministrative de la wateri: pour, un terme de six annéé^tte'îâ io 1891 NQUET, qpâhte de régisseurs harmacien jmèstre et brasseur, a r irovinc pharmacien, de itre et brasseur, a - - macie Becuwe, a Ypres. taire et conseiller r Eu bourgr .35 inLIliudancê aiesiivïiâringhô Peelboun^i'EYi tiënn'ènt de i-^Iarc* bourgmestre, Oostvfôj'-piace, Poporingh^ pr boun™ I'EÏNE, phô?in3.ci8nî .niture. rue au b2T 'Y - A*. Fleur de haine Quel parfum Reuske, un brave et honnête du bon vieux temps, nous y aidera du fond de sa retraite. Enseignement. Le vol l'église de Bas-Warnêton Arrestation des coupables. Pour ne pas se marier. WatèF. Pfc. mmmimal Punin.

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2